Dérivée du type courant deux francs Semeuse en nickel, cette monnaie utilise les mêmes flans en nickel pur avec une pureté minimale de 980 millièmes et présente les mêmes caractéristiques physiques avec un diamètre de 26,5 mm et une épaisseur de 1,5 mm pour une masse de 7,5 grammes avec une tolérance de +/- 30 millièmes.
Capitaine dans l'aviation française, il remporta 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien[3]. Affecté durant toute sa carrière à l'Escadrille des Cigognes, l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918, il connut également des défaites puisqu'il a été abattu sept fois[2]. Le , il décolle pour la dernière fois à bord de son avion « Le Vieux Charles » de Saint-Pol-sur-Mer et se fait abattre au-dessus de la commune de Poelkapelle en Belgique[3].
Sa disparition est vécue comme un traumatisme, le corps n'ayant jamais été retrouvé, la population française a refusé de croire qu'il était mort pendant plusieurs mois[3].
En plus des pièces courantes de deux francs mises en circulation, deux autres types de pièces ont été frappées avec le même millésime dans des métaux précieux en qualité Épreuve, destinés aux collectionneurs et avec des valeurs faciales différentes. Ces émissions avaient aussi cours légal mais n'ont pas circulé dans le commerce.
Reprenant le même dessin que la pièce courante de deux francs, elles diffèrent de celle-ci par une tranche lisse, leur diamètre, masse, composition, valeur faciale ainsi qu'au niveau des tolérances autorisées, plus restrictives.