Depuis , il est vice-président du conseil régional d'Île de France. De 2015 à 2021, il était chargé de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs, de la Vie associative et de la Citoyenneté[2]. Depuis 2021, il est le sixième Vice-président du Conseil régional, chargé des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, des Loisirs, de la Citoyenneté et de la Politique de la ville, et de la Vie associative[3].
Origines et études
D'origine libanaise[4], Patrick Karam a vécu et suivi sa scolarité en Guadeloupe jusqu’à l’obtention de son baccalauréat C au lycée de Baimbridge.
Il organise différents colloques dont celui sur le Caucase à l’Assemblée nationale en 1992 et produit un rapport sur les violations des droits de l’homme dans le Caucase cette même année. Il a aussi publié d'autres rapports comme celui sur les violations des droits de l'homme au Liban pendant la guerre, ou encore celui sur les minorités hongroises en Europe.
Fin , il crée la Coordination Chrétiens d'Orient en Danger. Définie par le quotidien libanais francophone L'Orient-Le Jour comme le lobby des chrétiens d'Orient, elle vise à obtenir des pouvoirs publics nationaux, européens et onusiens différentes actions et résolutions pour protéger les chrétiens menacés en Orient et œuvrer pour qu'ils puissent continuer à vivre sur place en harmonie avec toutes les autres communautés.
Pendant la campagne électorale présidentielle de 2007, Patrick Karam crée et dirige les comités de soutien ultramarins à Nicolas Sarkozy, organisés par région et par profession, et rassemble plus de 4 500 originaires de l'outre-mer lors d'un meeting à Paris Montparnasse.
En , Patrick Karam est nommé délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer par le président de la République Nicolas Sarkozy. Quelques mois après sa nomination, il aurait été poussé à la démission après des tensions avec Christian Estrosi, secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du ministère de l'Intérieur[7], mais reste finalement en poste. En désaccord sur la politique de l'outre-mer menée par la ministre Marie-Luce Penchard, il refuse d'accompagner le président de la République en à la Réunion, puis en aux Antilles. Il donne sa démission en , finalement acceptée en , par Nicolas Sarkozy qui le nomme inspecteur général de la jeunesse et des sports par décret présidentiel en .
Karam a créé et dirigé 43 comités de soutien de la diversité pour Nicolas Sarkozy pendant l'élection présidentielle de 2012. Ces comités ont regroupé des Français de toutes origines et de toutes confessions et mobilisé plus de 8 000 personnes au meeting de lancement de la campagne présidentielle à Villepinte.
Il a formé un ticket avec Chantal Jouanno à Paris durant les élections régionales de 2010. Numéro 2 sur la liste de la majorité présidentielle à Paris, il siège depuis lors au conseil régional d'Île-de-France. Il démissionne de l'UMP mais reste un fervent partisan de Nicolas Sarkozy et siège au conseil régional d'Île-de-France aux côtés de Valérie Pécresse en qualité de non-inscrit. Depuis , il est vice-président du conseil régional d'Île-de-France, chargé de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Il est vice-président du mouvement Libres ! présidé par Valérie Pécresse.
Il est présenté comme un « ami » de Victorin Lurel, député et président socialiste du Conseil Régional de la Guadeloupe[7]. Il côtoie régulièrement, jusqu'au décès de ce dernier, l'ancien président du CReFOMJean-Michel Martial.
Spécialiste des relations internationales et notamment du Caucase et d’Asie centrale[réf. nécessaire], Patrick Karam a publié de nombreux articles et ouvrages, qui rendent compte de la situation politique et religieuse dans cette région entre 1991 et 2002. Liste non exhaustive :
1991 : Patrick Karam, La Journée des dupes ou le Samedi syrien : Les Non-dits de l’affaire Aoun, éd. Cariscript
1998 : nouvelle éd. : Patrick Karam, Allah après Lénine : La Revanche de l'Islam dans l'ex-Empire russe, Paris, éd. Diderot, coll. « Latitudes », , 429 p. (ISBN978-2-84352-103-4 et 2-84352-103-3)