Pascal Étienne André Lelarge naît le à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor, du mariage d'Ulysse Lelarge, psychologue, et de Monique Bourhis, économe[1].
Le , il épouse Hélène Kergastel, médecin. De ce mariage, naît un enfant[1].
Sportif, il pratique le cyclisme[2], le bateau et la voile[1].
En 1981, Pascal Lelarge est nommé responsable des grands travaux à la Marine nationale de Brest. Il reste à cette fonction durant cinq ans.
En 1986, il devient directeur du port de Fort-de-France en Martinique, ainsi que chef de l'arrondissement portuaire et aéroportuaire à la direction départementale de l'Équipement[7].
De retour en France métropolitaine en 1988, il est nommé directeur de l'aménagement[8], puis directeur de l'exploitation[9], du port autonome du Havre[10].
En 1994, il devient directeur délégué de l'Établissement public d'aménagement de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines[11], puis directeur général de l'Établissement public de l'aménagement Mantois-Seine-aval[12].
En , il est nommé directeur régional de l'Équipement de Basse-Normandie[13] et directeur départemental de l'équipement du Calvados.
Trois ans plus tard, il devient directeur régional de l'Équipement de Bretagne et directeur départemental de l'Équipement d'Ille-et-Vilaine, et, l'année suivante, en septembre, il obtient le grade d'ingénieur général des ponts et chaussées[6].
En 2005, il est directeur, adjoint au directeur général à la direction générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction au ministère de l'Équipement et des Transports.
En 2007, il est directeur régional de l'Équipement d'Île-de-France[14], avec le grade de préfet[15]. Il est le seul des directeurs régionaux de l'Équipement à avoir été nommé en Conseil des ministres[16]. Il y recommande de préparer l'urbanisation du secteur des Groues, qui s'étend entre Nanterre et La Défense[14], et adhère à une stratégie de baisse d'impôts sur les entreprises pour les faire venir sur le territoire afin qu'elles le dynamisent[17]. Il traite notamment le dossier du projet naissant du Grand Paris[18].
Il est très attaché aux langues régionales, notamment le breton[28]. Arrivé en Corse, il déclare « Que les gens parlent leur langue, cela me convient très bien. Maintenant, n'en faisons pas non plus une posture à tous crins »[27].
Lors de son passage dans l'Yonne, il est qualifié de « préfet de choc », de « fantasque » ; il « décontenance et déboussole le Tout-Yonne » car « hyperactif, il n'hésite pas à aller à l'affrontement au point qu'on a souvent l'impression que seul le conflit l'intéresse »[2]. C'est ainsi que, préfet du Finistère, il laisse de mauvais souvenirs à certains : « il s’est aussi retrouvé au cœur d’une polémique, en interdisant la consommation, le transport et la vente d’alcool pendant les Gras de Douarnenez en 2017. Il s’était aussi mis à dos le collectif opposé à la centrale à gaz de Landivisiau, en interdisant un rassemblement »[29].
Sa nomination en Corse à la fin de sa carrière le surprend, mais il déclare « c'est flatteur pour mon ego en termes de promotion »[27]. Face à la pandémie de Covid-19, il appelle à la solidarité et à la responsabilité collective : « considérer que c'est à la police de faire le travail est une vision infantile et immature »[30].
Distinctions
Décorations
Le , Pascal Lelarge est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « directeur régional et départemental de l'Équipement ; 22 ans de services civils et militaires »[31].
Le , il est promu officier de l'ordre national du Mérite au titre de « directeur au ministère ; 26 ans de services civils et militaires »[32] puis promu commandeur le au titre de « préfet du Haut-Rhin »[33].