En 1981, elle est recrutée à la direction régionale du Génie à Lille. Elle travaille ensuite à la direction des personnels civils du Ministère des Armées, jusqu'en 1985[5].
De 1986 à novembre 1988, elle est attachée d'administration centrale à la Caisse des dépôts et consignations, chargée d'études en organisation à la direction des activités bancaires et financières[5].
En 2000, elle fait un détour en entreprise publique en étant directrice de la stratégie de la branche « fret » de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), puis directrice des affaires européennes au sein de ce même groupe[7]. Elle quitte l'entreprise en 2007, lorsqu'elle est recrutée comme directrice de cabinet du préfet de la région Île-de-France, Pierre Mutz, puis Daniel Canepa[13].
Elle est nommée sous-préfète de l'arrondissement de Draguignan, dans le Var le 27 janvier 2009[14]. Elle y gère les inondations de juin 2010[15], qui ont provoqué la mort de 25 personnes[16].
Entre mi-2013 et mars 2014, elle est directrice de cabinet de Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l'agroalimentaire. Elle est ensuite pendant une courte période déléguée aux industries agroalimentaires sous l'égide du Ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll[18].
En 2014, elle est nommée préfète de la Sarthe[19]. À la suite de son inauguration de la mosquée de Sablé-sur-Sarthe, sa biographie sur le site de la préfecture fait l'objet d'un piratage par un groupe d'extrême droite qui écrit qu'elle est « en charge de la question juive et de la collaboration avec les autorités musulmanes »[20],[19].
Elle quitte en 2017 son poste de préfète pour un passage en administration centrale, où elle est affectée à la direction des Outre-mer. Elle est ensuite nommée préfète d'Indre-et-Loire en octobre[3], remplaçant Louis Le Franc[18], et où elle est ainsi la première femme à la tête de cette préfecture[21]. Elle est nommée préfète de l'Oise, à compter du 24 août 2020. À sa demande, « pour des raisons personnelles et familiales », le Conseil des Ministres du met fin à ses fonctions de préfète de l'Oise[22],[23].
↑Sylvain Barone, « I. Le train des régions. Régionalisation des transports collectifs et recompositions de l'action publique », Droit et gestion des collectivités territoriales, vol. 30, no 1, , p. 697–708 (ISSN2111-8779, DOI10.3406/coloc.2010.2212, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« L'intégralité de la promotion du 14 Juillet (1re partie) », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑Décret du 27 janvier 2009 portant nomination de la sous-préfète de Draguignan (1re catégorie) - Mme Orzechowski (Corinne) (lire en ligne)
↑Patrick Caffin, « Corinne Orzechowski, la préfète de l’Oise, quitte ses fonctions dans le département : Deux ans et demi après son arrivée, Corinne Orzechowski quitte son poste de préfète de l’Oise, « à sa demande ». La décision a été entérinée ce mercredi en Conseil des ministres. Son successeur devrait être nommé la semaine prochaine », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).