Diodore de Sicile évoque en 316 av. J.-C. un certain « Ardoatès ou Artaontès »[2] qui, se recommandant de l'amitié du général macédonien Peucestas, aurait été rétabli en Arménie par les diadoques, et que René Grousset identifie par ailleurs à Orontès II[3]. Pour Marie-Louise Chaumont et Giusto Traina, il s'agit également du « même sans doute » qui a combattu à Bataille de Gaugamèles[4]. Quant à Nina Garsoïan, elle ne tranche pas[5].
↑Marie-Louise Chaumont et Giusto Traina, « Les Arméniens entre l'Iran et le monde gréco-romain (Ve siècle av. J.-C.-vers 300 ap. J.-C. », dans Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Privat, Toulouse, 2007 (ISBN978-2-7089-6874-5), p. 110.
↑(en) Nina Garsoïan, « The emergence of Armenia », dans Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian People from Ancient to Modern Times, vol. I : The Dynastic Periods: From Antiquity to the Fourteenth Century, Palgrave Macmillan, New York, 1997 (réimpr. 2004) (ISBN978-1403964212), p. 45.
↑Fragment du livre XXXI, chapitre 28 de Diodore de Sicile, Excerpt. Photii, « Bibliothèque de Photios », p. 517-518.
↑(en) Cyrille Toumanoff, Studies in Christian Caucasian History, Georgetown, Georgetown University Press, , III, p. 280.