Lors de l'adhésion de la RDA à la République fédérale d'Allemagne, les nouveaux Länder, plus Berlin-Est, comptaient environ 17 millions d'habitants. L'évolution démographique générale en Allemagne et l'émigration de plus de deux millions de personnes vers les anciens Länder ont réduit ce nombre à moins de 15 millions.
Le découpage adopté par la Commission dans ce rapport est une simple hypothèse de travail visant à faciliter les analyses et à mettre en évidence les dynamiques transnationales[4]. La Commission ajoute, par ailleurs, que ce découpage ne vise pas à créer de « nouvelles super-régions européennes »[4].
Population
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Économie
Après 1990, le chômage des nouveaux Länder a fortement augmenté et était en moyenne deux fois plus élevé que dans les Länder de l'ancienne Allemagne de l'Ouest. Une grande partie des industries des cinq Länder ont été liquidées ou privatisées et vendues après les années 1990 par la Treuhand, l’outil de la privatisation de l’économie de l’ex-RDA.
Le comportement des électeurs est différent dans les nouveaux Länder et dans ceux de l'ancienne Allemagne de l'Ouest. Le parti politique Die Linke, descendant du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), a obtenu des pourcentages en moyenne nettement plus élevés qu'à l'ouest aux élections municipales et régionales (Landtag). En revanche, la CDU, le SPD, les Verts ou le Parti libéral-démocrate (FDP) ont obtenus des résultats électoraux légèrement inférieurs à ceux des Länder de l'ouest.
Selon une enquête de 2009, 57 % de la population estimait que la République démocratique allemande (RDA) avait plus de bons côtés que de mauvais côtés ; 8% sont également d’accord avec l’affirmation selon laquelle les gens étaient « plus heureux » en RDA qu’aujourd’hui[6].
Depuis les années 2010, certains observateurs analysent la désindustrialisation massive et la brutalité de la privatisation de l'économie de l'ex-RDA par la Treuhand comme un facteur explicatif de la montée de l'extrême droite dans les nouveaux Länder issus de l'ex-RDA[7]. Les nouveaux Länder de l'est de l'Allemagne ont été l'origine de nouveaux mouvements populistes d'extrême-droite tels que PEGIDA (Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) à Dresde.
Depuis 2014, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) a pu faire son entrée dans l'ensemble des Landtag des nouveaux Länder issus de l'ex-RDA ainsi qu'à Berlin avec des résultats à deux chiffres.
La Thuringe, l'un des cinq nouveaux Länder issus de l'ex-RDA, reste gouvernée par Bodo Ramelow, chef de file de Die Linke, grâce à une coalition rouge-rouge-verte depuis 2014. Le libéral-démocrate Thomas Kemmerich fait un bref passage (28 jours) à la tête du Land grâce à un soutien des députés de l'AfD et de représentants de la CDU, provoquant un tollé dans la classe politique[8].
La réunification allemande et l’entrée de ces Länder dans l'Union européenne ont représenté un défi dans l'aménagement du territoire[9]. Trois grands problèmes avaient été soulevés[9] :
la remise en état de ces territoires pollués et dont le matériel industriel était archaïque (infrastructure obsolète et inadéquation de la gestion spatiale)[9].
l'évolution politique de ces Länder, auparavant fermés, face à leur incorporation dans le marché unique proche des régions industrielles actives (tel que le centre des capitales)[9].
↑art. 1 Abs. 1 i. V. m. Anlage II Kapitel II Abschnitt II EV; vgl. dazu Michael Richter: Die Bildung des Freistaates Sachsen. Friedliche Revolution, Föderalisierung, deutsche Einheit 1989/90, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 2004, S. 737; Martin Heckel: Wo war das Volk? Zur Verfassunggebenden Gewalt des Volkes im Einigungsgeschehen, in: ders. (Hrsg.), Die innere Einheit Deutschlands inmitten der europäischen Einigung. Deutschlands Weg 50 Jahre nach dem Kriege, Mohr, Tübingen 1996, S. 13 ff.
↑« Dans l'ex-RDA industrielle, la peur du déclassement nourrit l'extrême droite », AFP, (ISSN0242-6056, lire en ligne)
↑« « Tremblement de terre politique » en Allemagne, où un président de région est élu avec les voix de l’extrême droite », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Bruce Millan, Coopération pour l’aménagement du territoire européen - Europe 2000 Plus, Bruxelles, Commission des Communautés européennes, , 247 p. (ISBN92-826-9100-4, lire en ligne)
« Annexe : Perspectives transnationales du développement territorial européen », dans Bruce Millan, Coopération pour l’aménagement du territoire européen - Europe 2000 Plus,