Son père Karol, juif polonais, est médecin et proche collaborateur du DrAlbert Schweitzer à Lambaréné. Sa mère Rachel, fille du pasteur arménien Papazian qui a sauvé de nombreux rescapés du génocide arménien, a la passion du piano et de l’orgue. Elle est donc élevée dans un entourage artistique, avec également un oncle (Samuel Papazian) peintre et un frère, Michel (disparu tragiquement à vingt-huit ans), classiciste émérite[1].
À l'âge de huit ans, Myriam donne pour la première fois un concert dans la salle de l'ancien Conservatoire de Paris. Son premier professeur, Louise Clavius-Marius, épouse du compositeur français Tony Aubin, dit d'elle: « cette petite fille a des mains d’or ! ». À onze ans, elle entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Lucette Descaves et Jean Hubeau, elle obtient son premier prix de piano à treize ans (1965) et de musique de chambre l'année suivante[2],[1].
À la fin des années 1980, elle fait une pause, faisant de rares apparitions jusqu'en 1986[3], comme lors d'un récital à Pleyel (Bernard Arnault pour LVMH) ou d'un concert sur écran géant organisé par la Mairie de Paris, mais elle renoue avec les concerts à nouveau[1]. Elle participe à un « dialogue des civilisations à travers la musique » organisé par l'Institut du monde arabe[1].
Myriam Birger donne des classes de maîtres en France comme à l’étranger. Elle est fréquemment invitée en tant que membre du jury et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision.
Elle crée une méthode de solfège simple et rapide, accessible en ligne[6], elle est également l'auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques numériques.
Vivant en couple, elle a, avec son compagnon, une fille née en .
Discographie
Sa discographie est enregistrée sur le labelLyrinx.
Alain Pâris (dir.), Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale au XXe siècle, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1985, 1989, 1995, 2004), 5e éd. (1re éd. 1982), 1278 p. (ISBN2-221-08064-5, OCLC901287624, lire en ligne), p. 89–90.
Notes et références
↑ abcdefg et h« La Fille aux Mains d’Or », Myriam Birger, (lire en ligne, consulté le ).