La musique électronique en Bretagne a donné naissance à divers types d'artistes, des DJ aux groupes, et des artistes qui s'inspirent ou non de leur culture d'origine.
Historique
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ARNEO (mot breton désignant l'orage) : groupe "elect-eau" celtique, composé de la harpiste Gwenaël Kerléo, la chanteuse Marielle Hervé et le musicien Yann Cortella (ex-membre d'Indochine et a accompagné Jacques Higelin). Ils composent une musique électronique qui s'inspire des éléments naturels, particulièrement présents dans leur région des monts d’Arrée. Yann Hergoualch écrit des textes en breton et Tekyes, designer visuel, accompagne les prestations scéniques[6].
Aroze : De son vrai nom Antoine Rozé, le musicien rennais mélange violon aux sonorités celtiques à de la musique électronique actuelle. Sur scène en duo, il se présente en costume lumineux accompagné d'une création vidéo et lumières[7].
JMK : trio composé de Tristan Jézéquel, Baptiste Moalic et Thomas Kerbrat, jouant essentiellement de la musique à danser destinée au fest-noz. Intégrant aux instruments acoustiques (accordéon, clarinette, bombarde) des machines et samples, leur musique est qualifiée d'electro-trad. Deux albums ont vu le jour, en 2014 et 2017[8].
NOON : Quintet formé autour d'un DJ aux pads et claviers et de quatre cornemuses, jouant une musique électronique nouvelle, mêlée à la puissance sonore des cornemuses. Ne proposant pas de musique à destination des festoù-noz, le groupe se produit essentiellement dans des festivals et dans les salles de musique actuelles, généralement en fin de soirée. Avant même la sortie de leur premier album, NOON s'est produit dans des événements majeurs tels que le Festival Interceltique de Lorient ou le festival Yaouank[9][source insuffisante].
Iwan Benoist, chanteur brittophone. En 2010, son album Ar C'hlask, La Quête mêle rap, électro et sonorités bretonnes[10].
DJ
Wonderbraz : Yuna Le Braz, fille de Dan Ar Braz, est une DJ finistérienne. Elle commence sa pratique musicale par sept ans de guitare classique, jusqu'à ses 15 ans, avant de partir en 1990 travailler à Paris à 16 ans, en se rapprochant vite des milieux maghrébins[11]. Yuna Le Braz mixe depuis son adolescence, allant jusqu'à proposer un set de neuf heures d'affilée, à l'âge de 19 ans, au bar À l’Abri du Vent à Douarnenez[12]. Ses voyages lui font intégrer des musiques du monde et des musiques traditionnelles ou populaires qu'elle actualise sous ses influences électro et hip-hop. Elle choisit ainsi de se produire sous le pseudo de Dj Wonderbraz[13]. Les voyages et les collaborations se multiplient, avec Sal Ricalde, le VJ de Tijuana, le vidéaste Thierry Salvert (duo Wonderbraz et Bad Green depuis 2001)[14], jusqu'à la création Turbo Sans Visa avec le chanteur breton Erik Marchand spécialiste des musiques de l’Est[15]. Depuis 2011, cette création inspirée du « Turbo folk » né en Yougoslavie dans les années 1980, mélange de musiques traditionnelles des Balkans et d'électro, les sons du Maghreb et du chant breton[16]. En 2013, alors que Trad Magazine lui offre sa Une[17], elle est notamment programmé au festival Eurofonik à Nantes[18], au festival des Vieilles Charrues[19] et au festival des langues et cultures minorisées à Marseille[20]. Elle réalise également des créations artistiques à Douarnenez, sur le festival de cinéma de Douarnenez, dédié aux minorités dans le monde (dont une première collaboration avec Erik Marchand en 2006)[21], pour le festival Les arts Dînent à l'Huile (qu'elle crée et co-dirige pendant 10 ans)[22], pour la galerie associative « Miettes de Baleine » rénovée avec des plasticiens et la projection de films rares dans des lieux insolites avec Thierry Salvert[15].
Miss Blue : Bleunienn Jegou-Louarn, fille de Lena Louarn et Yann Jegou, est une DJ autodidacte rennaise et bretonnante (élève à Diwan elle a appris le français à 6 ans)[23]. Enfant et adolescente, la pratique de la danse et sa fascination pour le scratch, son goût pour l'art du Graff l’amènent à la culture Hip-Hop et à la musique assistée par ordinateur[24]. Dès 2001, elle commence à associer la musique traditionnelle de langue bretonne avec les différents procédés électroniques, puisant des ingrédients dans le hip-hop, l'electro, le dancehall, la jungledrum and bass, breakbeat, dubstep. Sous le pseudo de Miss Blue, elle donne naissance à la « Breizh'n'Bass », avec l'enregistrement de plusieurs albums[25]. Ce style de dance music culturel a pu voir le jour grâce à Ableton Live et la collaboration des plus célèbres musiciens et chanteurs traditionnels bretons : les frères Guichen, Erik Marchand et Yann-Fañch Kemener, en plus de samples des Frères Morvan, des Sœurs Goadec ou d'Alan Stivell par exemple[26]. Elle a été programmée lors de festivals et dans des boites de nuit au-travers de l'Europe, les États-Unis, le Canada et l'Asie.
↑Arnaud Choutet, Bretagne : folk, néo-trad et métissages, Marseille, Le Mot et Le Reste, , 304 p. (ISBN978-2-36054-158-4 et 2-36054-158-7), « Miss Blue - Breizh n' Bass », p. 258-259
↑« Breizh dance flore », ArMen, janvier-février 2013, p. 69
Collectif (dir. Frank Darcel), ROK : De 1960 à nos jours, 50 Ans de musique électrifiée en Bretagne, t. 2 : 1990/2013, Rennes, LADTK – Les Amis Du Tuchenn Kador, , 480 p. (ISBN978-2-9543644-0-7)
Arnaud Choutet, Bretagne : folk, néo-trad et métissages, Marseille, Le Mot et Le Reste, , 304 p. (ISBN978-2-36054-158-4 et 2-36054-158-7)