Depuis les années 2010, le plus grand parti rival du Mouvement national uni est le parti Rêve géorgien du milliardaire Bidzina Ivanichvili, bien que les deux formations partagent les mêmes orientations idéologiques. Dans ce contexte, les débats politiques se concentrent principalement sur les rapports avec la Russie, les deux partis s'accusant mutuellement de « faire le jeu de Moscou ». Les questions sociales sont le plus souvent absentes des discours et des débats politiques[4].
Le parti demande en 2019 la démission du gouvernement[5].
Représentation parlementaire
Le , lors des élections législatives, le Mouvement national-Démocrates recueille 66,24 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste, et devient majoritaire au Parlement avec 153 sièges (sur 235)[6];
Le , le Mouvement national uni recueille 59,18 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste, et reste majoritaire au Parlement avec 119 sièges (sur 150)[7].
Le , lors des élections législatives, le MNU recueille 40,34 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste et devient un parti d'opposition.
Le , lors des élections législatives, le MNU recueille 27,11 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste et reste un parti d'opposition[8].
Le , après quatre mois de conflit interne, le parti se divise en deux groupes.Géorgie européenne avec 21 députés sur 27 avec, comme chefs, Davit Bakradze, ainsi que l'ex-maire de TbilissiGuiorgui Ougoulava, déjà sorti de prison, et Giga Bokeria. Les six députés restants forment un groupe qui conserve le nom du parti originel.
Présidence de la République
Le , le candidat du Mouvement national uni, Mikheil Saakachvili remporte l'élection présidentielle géorgienne avec plus de 96 % des suffrages exprimés, devenant ainsi le plus jeune président européen : il succède au président Edouard Chevardnadze[9].
Le , après avoir démissionné le pour faire campagne – comme l'exige la constitution –, au profit de Nino Bourdjanadze, présidente du Parlement, Mikheil Saakachvili est réélu au premier tour avec 53,4 % des voix[10].
↑Ghia Nodia et Álvaro Pinto Scholtbach, The Political Landscape of Georgia: Political Parties: Achievements, Challenges and Prospects, Eburon, , p. 123