Le Parlement compte 150 députés élus pour quatre ans selon un système mixte de type parallèle : 73 députés sont élus dans le cadre de circonscriptions et les 77 autres au scrutin de liste à répartition proportionnelle[2].
Situation au moment des élections
Dans le Parlement sortant, élu en 2008, le Mouvement national uni, parti du président Mikheil Saakachvili, occupe 119 sièges sur 150.
Campagne
Le milliardaire Bidzina Ivanichvili, chef de file de la coalition libérale le Rêve géorgien, pense gagner les élections et « sauver la Géorgie du président Mikheil Saakachvili ». Ce dernier, pendant ses deux mandats, n'a eu cesse de donner des gages d'amitié à l'Occident et d'éloignement à la Russie.
Bidzina Ivanichvili a commencé sa campagne en 2011 et recherche un rapprochement avec Moscou. Il avait auparavant aidé l'État géorgien après la révolution des roses, avec ses fonds privés issus principalement de sa réussite dans le secteur bancaire.
Peu de temps avant l'élection, une affaire défraye la chronique : la publication de vidéos montrant des tortures dans les prisons. Embarrassé, le camp du président Saakachvili, élu et réélu notamment sur le thème de la lutte contre la corruption, répond que les vidéos étaient faites par des complices.
Avec 25 % des bulletins dépouillés, Rêve géorgien est largement en tête avec 53,19 % contre 41,51 % pour le MNU, ce qui amène Saakachvili à reconnaître sa défaite dès le [4].
Finalement, Rêve géorgien obtient 54,97 % des voix (soit 44 des 77 parlementaires) et le MNU 40,34 % des voix (soit 33 parlementaires)[3].
Scrutin uninominal
La coalition Rêve géorgien obtient 41 des 73 parlementaires et le MNU 32[3].
Conséquences
Une cohabitation est alors envisagée[5]. Bidzina Ivanichvili est finalement nommé Premier ministre , en attendant d'être investi par le nouveau Parlement.