Elle a obtenu un diplôme de l'institut de secrétariat Quirion Business School, un baccalauréat ès arts de l'Université Laval, une licence en droit de l'Université de Sherbrooke et une licence en droit notarial de la même université. En 1973, elle réussit à décrocher sa licence en droit notarial[3].
Sa carrière politique débute alors qu'elle devient conseillère municipale à la ville d'Ascot Corner de 1979 à 1985. En 1980, année référendaire, elle est présidente du comité du Non dans la circonscription de Saint-François. Elle se porte candidate en 1981 dans la circonscription de Saint-François pour le Parti libéral du Québec (PLQ), mais elle est défaite.
Carrière politique
Députée
Elle se représente en 1985 sous la bannière du PLQ et remporta la victoire dans la circonscription de Saint-François. Elle est depuis réélue à chaque élection générale provinciale.
En 1993, Robert Bourassa la nomme ministre des Finances pour remplacer Gérard D. Levesque, décédé en fonction. Elle devient alors la toute première femme à accéder à ce poste.
Lors de l'arrivée de Daniel Johnson (fils), il la nomme présidente du Conseil du trésor ; par le fait même, elle devient la toute première femme à gérer ce ministère et devient également vice-première ministre.
En 1994, le parti se retrouve à l'Opposition officielle et elle devient alors présidente du caucus et porte-parole sur divers dossiers comme l'emploi, la culture et les communications, l'économie et la formation professionnelle.
Chef de l'opposition
En 1998, lors de la démission de Daniel Johnson (fils) et de l'arrivée de Jean Charest à la tête du parti, qui siégeait alors à Ottawa, elle est choisie pour devenir la chef de l'Opposition par intérim en attendant l'élection de Jean Charest à l'Assemblée nationale. Elle devient alors la toute première femme à occuper ce siège.
Lors de l'élection de Jean Charest en 1998 elle devient l'adjointe du chef de l'Opposition officielle. Le poste avait été offert à Liza Frulla, mais cette dernière refuse le poste[4].
Gouvernement Jean Charest
En 2003, lors de la reprise du pouvoir des libéraux, elle redevient la vice-première ministre, ministre des Relations internationales, ministre responsable de la Francophonie et ministre responsable des régions de l'Estrie et du Centre-du-Québec.
Le , elle signe une 2e entente historique avec le gouvernement fédéral. Cette entente concerne la place du Québec à l'UNESCO. Quelques semaines plus tard, elle dépose la nouvelle Politique internationale du Québec (La force de l'action concertée) - la précédente ayant été déposée en 1991.
Le , le Parti libéral du Québec est reporté au pouvoir dans un parlement de cohabitation. Lors de l'assermentation du conseil des ministres du , elle est confirmée de nouveau comme ministre des Relations internationales [1] et ministre responsable de la Francophonie. Elle est aussi nommée de nouveau ministre responsable de la région de l'Estrie. De plus, elle siège au Conseil du Trésor à titre de vice-présidente et est membre du Comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable et du Comité ministériel au développement des régions.
À la suite de l'élection générale de , Monique Gagnon-Tremblay, deviendra présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale. Le , elle annonce une entente de principe historique de cinq ans dans le cadre des négociations des conventions collectives des employés de la fonction publique. Cette entente prévoit une clause compensatoire en fonction de la performance économique de la province.
Le , lors du remaniement ministériel, le Premier ministre, Jean Charest, lui confie à nouveau la responsabilité du ministère des Relations internationales et responsable de la Francophonie.