André Boisclair

André Boisclair
Illustration.
Fonctions
Délégué général du Québec à New York

(10 mois et 20 jours)
Prédécesseur John Parisella
Successeur Dominique Poirier
Chef de l’opposition officielle du Québec

(7 mois et 22 jours)
Premier ministre Jean Charest
Législature 37e
Prédécesseur Louise Harel
Successeur Mario Dumont
Chef du Parti québécois

(1 an, 5 mois et 23 jours)
Prédécesseur Bernard Landry
Louise Harel (intérim)
Successeur Pauline Marois
François Gendron (intérim)
Ministre des Affaires municipales

(1 an, 2 mois et 30 jours)
Premier ministre Bernard Landry
Gouvernement Landry
Prédécesseur Louise Harel
Successeur Jean-Marc Fournier
Ministre de l'Environnement

(2 ans, 1 mois et 21 jours)
Premier ministre Bernard Landry
Gouvernement Landry
Prédécesseur Paul Bégin
Successeur Thomas Mulcair
Ministre de la Solidarité sociale

(2 ans, 2 mois et 21 jours)
Premier ministre Lucien Bouchard
Gouvernement Bouchard
Prédécesseur Louise Harel
Successeur Jean Rochon
Ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Premier ministre Lucien Bouchard
Gouvernement Bouchard
Prédécesseur Monique Gagnon-Tremblay (indirectement)
Successeur Robert Perreault
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(1 an, 3 mois et 1 jour)
Élection 14 août 2006
Réélection 26 mars 2007
Circonscription Pointe-aux-Trembles
Législature 37e, 38e
Groupe politique Parti québécois
Prédécesseur Nicole Léger
Successeur Nicole Léger

(14 ans, 10 mois et 23 jours)
Élection 25 septembre 1989
Réélection 12 septembre 1994
30 novembre 1998
14 avril 2003
Circonscription Gouin
Législature 34e, 35e, 36e, 37e
Groupe politique Parti québécois
Prédécesseur Jacques Rochefort
Successeur Nicolas Girard
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Parti politique Parti québécois
Diplômé de Université de Montréal
Université Harvard

André Boisclair, né le à Montréal (Québec), est un homme politique québécois. Il a été chef du Parti québécois (PQ) de à , et chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec d' à .

Il occupe plusieurs postes de ministres dans les gouvernements de Lucien Bouchard et de Bernard Landry. Le , il annonce sa démission comme chef du Parti québécois. Puis, le , il fait connaître son intention de quitter son poste de député. Le , deux ans après son élection à la tête du PQ, cette décision entre en vigueur. À partir de cette date, André Boisclair cesse toute activité politique pour se consacrer à l'enseignement et au conseil dans le domaine de la communication.

Sa réputation est ternie par les infractions criminelles qu'il a commises : la consommation de cocaïne, la conduite avec facultés affaiblies et des agressions sexuelles (voir la section « Mises en cause dans des affaires judiciaires »).

Parcours professionnel

Député à l'Assemblée nationale du Québec

André Boisclair est élu pour la première fois député de la circonscription électorale de Gouin le 25 septembre 1989. Âgé de 23 ans, il devient à ce moment le plus jeune parlementaire élu à l'Assemblée nationale de l'histoire du Québec[a]. Il est réélu dans la même circonscription lors des élections de 1994. Seize mois plus tard, il fait son entrée au Conseil des ministres à titre de ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration.

Aux élections de 1998, André Boisclair est à nouveau reconduit dans ses fonctions de député de Gouin. Il occupe le poste de ministre de la Solidarité sociale de 1998 à 2001. En 2002, il est nommé ministre de l'Environnement et des Affaires municipales, fonction qu'il occupe jusqu'aux élections du 14 avril 2003, remportées cette fois par le Parti libéral du Québec. Malgré la défaite de son parti, André Boisclair est encore une fois réélu dans Gouin.

Comme ministre de l'Environnement, André Boisclair a mis en place un moratoire sur la production porcine[1].

André Boisclair et Louise Beaudoin

Études à Boston

Il démissionne toutefois de son poste de député le , afin de poursuivre des études en administration publique à la John F. Kennedy School of Government, située sur le campus de Harvard, à Boston. C'est l'occasion pour lui de commenter la politique sur son blogue, un outil de communication encore peu utilisé par les politiciens québécois à ce moment.

En , Lysiane Gagnon, chroniqueuse du journal La Presse, remet en cause la valeur de son diplôme obtenu aux États-Unis, soulignant que l'on ne peut pas avoir de maîtrise sans avoir au moins un baccalauréat[2]. Sommée de se rétracter à la suite d'une mise en demeure émise à son endroit, elle s'exécute deux jours plus tard[3].

Chef du Parti québécois

Le , André Boisclair annonce sa candidature à la course à la chefferie du Parti québécois. Largement en tête dans les sondages depuis le début de sa campagne, il est finalement élu chef du Parti québécois le , au premier tour de scrutin. Il l'emporte avec 53,68 % des suffrages (56 503 voix), devant Pauline Marois, sa plus proche rivale, qui obtient 30,6 % des voix.

Puis, la population et les journalistes se plaignent, au cours des mois, de ses absences et de son manque de visibilité[réf. nécessaire]. Il répond à ces critiques en affirmant qu'il se déplace beaucoup et qu'il privilégie le travail de terrain afin de reconstruire les organisations péquistes locales.

Le , André Boisclair fait son retour à l'Assemblée nationale du Québec, à la suite de sa victoire lors d'une élection partielle dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles (Est de Montréal). Il succède alors à la députée Nicole Léger. Il est assermenté une semaine plus tard, accédant au titre de chef de l'opposition officielle de l'Assemblée nationale du Québec, remplaçant ainsi Louise Harel, qui en avait assuré l'intérim depuis la démission de Bernard Landry, le .

Lors d'un Conseil national du Parti québécois en , il refuse de se soumettre à une résolution sur l'environnement votée par une majorité des délégués présents. Alors que ses militants préconisent la nationalisation de l'énergie éolienne, lui juge cette idée trop « audacieuse ».

André Boisclair lors de son assemblée d'investiture dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles en 2006. Nicole Léger à ses côtés.

Cette décision est critiquée par plusieurs membres du parti, mais saluée par des chroniqueurs de La Presse et du journal Le Devoir. À Matane, le , André Boisclair confirme sa décision de ne pas nationaliser l'énergie éolienne, se disant d'accord pour qu'Hydro-Québec procède par appels d'offres avec le secteur privé, mais exigeant que le gouvernement encadre de façon claire le développement de la production éolienne.

Vers la fin de l'année, André Boisclair accepte de jouer dans un sketch des Justiciers masqués, diffusé dans la nuit du Nouvel An (2007). Ce sketch parodiait le controversé film Le Secret de Brokeback Mountain, portant sur l'homosexualité de deux hommes mariés. Sa participation à ce sketch humoristique souleva un tollé. La journaliste Denise Bombardier prétendit d'ailleurs que le sketch n'était pas drôle du tout et dénigrait les homosexuels. Aussi, elle demanda à André Boisclair de démissionner, sous prétexte qu'il n'était pas à la hauteur de sa fonction.

En , André Boisclair affirme que son gouvernement ne ferait pas de « copinage » envers les syndicats, accusant au passage ses prédécesseurs de favoritisme envers ces groupes.

Le mois suivant, à la suite d'un sondage dévastateur, Bernard Landry critique violemment le leadership de son successeur, le jugeant responsable de la déconfiture de son parti (passé de 50 % à 30 % en un an et demi; l'option souverainiste ayant également chuté) et l'invitant à plus d'humilité et de modestie. Quant à Yves Michaud, il va même jusqu'à réclamer sa démission.

La campagne électorale de 2007

Le , André Boisclair se montre émotif dans un discours sur l'homosexualité et le sexisme[4]. Il reçoit les soutiens de Henri Massé[5], président d'une centrale syndicale, de Gilles Duceppe[6], chef du Bloc québécois, et de Jacques Parizeau[7], ancien premier ministre du Québec et chef du Parti québécois. Lors de l'affaire Philpot, au cours de laquelle un de ses candidats, Robin Philpot, se fait accuser de nier le génocide rwandais[8], il se dit embarrassé, puis défend son candidat[9].

Les libéraux accusent André Boisclair d'incohérence dans le dossier du prolongement de l'autoroute 30[10]. Pendant la campagne, des péquistes désabusés prennent publiquement leurs distances face à leur parti[réf. nécessaire]. Aussi, André Boisclair se trouve obligé de dialoguer avec les anciens sympathisants de son parti[11]. Selon les analystes, c'est lui qui a le plus à gagner au cours du débat des chefs[12], qui s'avère finalement un match nul[13], bien que lui-même[14],[15] ou Mario Dumont soient perçus comme les plus performants[16].

Le , André Boisclair annonce que le Parti québécois pourrait tenir un référendum même en cas de gouvernement minoritaire, et qu'il serait prêt à en faire plusieurs de suite jusqu'à la victoire du OUI[17]. Jacques Parizeau et Bernard Landry affirmeront cependant que ce geste serait impossible. Pour la première fois, un sondage lui donne une légère avance, le [18]. Le , alors qu'il courtise les socialistes, Dumont affirme en revanche qu'il est le prisonnier du groupuscule SPQ Libre[19].

Le jour du scrutin, le , le Parti québécois fait élire 36 députés, ce qui est son pire résultat électoral depuis 1989, lorsque Jacques Parizeau avait été défait par Robert Bourassa. De plus, en nombre absolu de votes, ce résultat est inférieur à celui du parti en 1970, à l'époque de René Lévesque[20]. Le parti a néanmoins réussi à conserver certaines circonscriptions qui lui sont traditionnellement favorables (notamment au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en Gaspésie, en Abitibi et dans l'est de Montréal).

À l'issue du scrutin, André Boisclair devient chef du deuxième groupe d'opposition, le Parti québécois ayant été doublé par l'Action démocratique du Québec pour former la nouvelle opposition officielle. Malgré la contestation ouverte de sa direction, il affirme vouloir rester à la tête du Parti québécois.

Après le 26 mars 2007

À la suite de la défaite électorale du Parti québécois, le 26 mars 2007, des rumeurs circulent quant au remplacement d'André Boisclair à la tête du parti. Au même moment, Boisclair affirme que la souveraineté est devenue irréalisable et que le Parti québécois doit se défaire de la promesse de tenir un référendum le plus tôt possible dans un premier mandat, approche qu'il avait pourtant défendue haut et fort tout au long de la campagne.

Certains croient qu'il doit être remplacé par le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe. Dans une entrevue qu'il accorde au début de , André Boisclair dénonce ce qui, pour lui, sont des manœuvres visant à le déloger[21]. Il mentionne alors le nom de Gilles Duceppe, qu'il dit en faveur de l'« affirmation nationale », courant dont il se méfie[22]. Le , ayant perdu l'appui de la majorité des députés de son caucus, André Boisclair annonce finalement sa démission comme chef du Parti québécois[23],[24]. Il précise néanmoins qu'il conservera son poste de député de Pointe-aux-Trembles. À la suite de cette démission, l'ex-candidat péquiste Réjean Thomas déclare qu'André Boisclair a été chassé par les « dinosaures » du Parti québécois[25]. Il fait alors référence à Yves Michaud, Denis Lazure et Bernard Landry.

Après la démission d'André Boisclair, la course à la direction du Parti québécois commence, mais seule Pauline Marois y participe officiellement, puisque Gilles Duceppe, pourtant vu comme son éventuel successeur, se retire après une journée. Le , Marois succède à Boisclair.

Le , André Boisclair annonce qu'il quitte la vie politique[26]. De fait, il confirme qu'il laissera, le , son siège de député de Pointe-aux-Trembles. Pour son parti, cette date est symbolique, car elle soulignera le 31e anniversaire de l'élection du premier gouvernement péquiste. Pour Boisclair, elle souligne plutôt le deuxième anniversaire de son élection à la direction du PQ.

Carrière dans le secteur privé

Le , il est nommé au conseil d'administration de la Régie des installations olympiques où il siège jusqu'en 2010.

De 2010 à 2013, il préside le conseil d'administration du Regroupement des événements majeurs internationaux (R.E.M.I.) ainsi que celui de la Fondation l'Actuel[27]. Il siège de plus au conseil d'administration de Mobilys. Il préside finalement le comité d'affaires urbaines de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. André Boisclair fut recruté en par la firme Questerre Energy à titre de conseiller en relation publique[28].

En , il est nommé président-directeur général de l'Institut du développement urbain du Québec[29], poste dont il démissionne le dans la foulée de son accusation d'agression sexuelle armée[30].

Idéologie politique

André Boisclair peut être considéré comme un homme politique social-démocrate, préconisant un équilibre entre la gauche et la droite, soit un style de gouvernement qui apporte les avantages du socialisme et de la démocratie, qui intervient humainement dans les champs essentiels, tout en apportant des conditions de base à tous (et sans compromettre la liberté des citoyens)[réf. nécessaire]. S'opposant aux thèses du SPQ libre, Boisclair voit dans la social-démocratie de Tony Blair un modèle à suivre. De plus, il a déclaré vouloir « soulager le capital » et faire du Québec « l'endroit au monde où le capital est le mieux accueilli possible ».

André Boisclair a refusé d'écarter tout recours à la « médecine à deux vitesses ». Aussi, la nomination de Daniel Audet (de l'Institut économique de Montréal) à titre de conseiller est un signe de sa volonté de recentrage[réf. nécessaire].

Quant au statut du Québec et des Québécois, André Boisclair est un partisan du « nationalisme civique ». Il souhaite donc que le combat indépendantiste soit coupé de toute référence historique, ethnique ou linguistique, comme en témoigne sa modération dans le dossier des accommodements raisonnables (notamment en ce qui a trait au droit de faire du sport en portant le hidjab, et à la présence du crucifix à l'Assemblée nationale).

André Boisclair est également opposé aux thèses des souverainistes « purs et durs » et au principe d'une élection sur la souveraineté, principe selon lequel la prise du pouvoir par le Parti québécois servirait uniquement de transition vers le statut de pays au moyen d'une série de « gestes de souveraineté » brisant la légalité constitutionnelle canadienne. En réalité, le programme électoral d'André Boisclair se résumait à une administration provinciale, assortie de l’engagement d’organiser un référendum le plus tôt possible. Les indépendantistes les plus identitaires virent en lui le représentant d'une élite montante dangereuse[réf. nécessaire].

André Boisclair s'oppose à toute modification à la Charte de la langue française.

Vie privée

André Boisclair s'affiche ouvertement comme homosexuel depuis les années 2000. Toutefois, il s'identifie peu à la communauté gaie. Aussi, il dit ne pas militer activement pour cette cause, ce que plusieurs reconnaissent [réf. nécessaire]. Sur le plateau de Tout le monde en parle en , il manie l'humour en faisant des avances à Dany Turcotte[31],[32].

Mises en cause dans des affaires judiciaires

En 2005, pendant la course à la chefferie du Parti québécois, une controverse vient assombrir sa campagne. En effet, l'Affaire Boisclair éclate vers la fin de septembre, après qu'il eut avoué avoir consommé de la cocaïne à quelques reprises alors qu'il était ministre[33]. Quelques jours après cette déclaration, André Boisclair annonce malgré tout qu'il ne se désistera pas de la course, et presse les médias et la population de tourner la page sur cette affaire.

Alors qu'il est délégué général du Québec à New York, la gouvernante de la résidence officielle de la délégation se plaint du désordre et des mœurs sexuelles d'André Boisclair. Il est rapporté que la plainte concerne également la présence de jeunes hommes dans la résidence et la consommation de drogue. Il est relevé de ses fonctions « à sa demande » le [34].

En 2018, Boisclair plaide coupable d'avoir conduit avec les facultés affaiblies par l'alcool ; il reconnaît avoir résisté à son arrestation et avoir refusé de passer l'éthylotest. Il est condamné à une amende de 2 000 $ et à une interdiction de conduire pendant un an. Il bénéficie d'une absolution au chef d’accusation d'entrave à la justice[35].

Le 28 mai 2020, il est accusé d'agression sexuelle armée sur un homme âgé de 21 ans au moment des faits[36],[37]. Le , une nouvelle accusation d'agression sexuelle est déposée par un autre jeune homme dans la même tranche d'âge, dans une affaire sans lien avec celle de 2020[38]. Les deux agressions se sont produites dans l'appartement de Boisclair à Montréal, respectivement le 8 janvier 2014 et le 22 novembre 2015. L'identité des deux victimes est protégée sur ordre de la Cour[39].

Le , au palais de justice de Montréal, André Boisclair plaide coupable aux accusations d'agression sexuelle déposées par les deux demandeurs, bien que le chef d'agression armée ait été abandonné dans le premier dossier[40]. Le , suivant la recommandation commune de la Couronne et de la défense, le juge Pierre Labelle le condamne à deux ans moins un jour de prison, suivis de deux ans de probation. Boisclair est également inscrit à vie sur le registre des délinquants sexuels. Il est immédiatement incarcéré en prison provinciale au prononcé de sa sentence, évitant ainsi le pénitencier fédéral[41].

Le , sa demande de libération conditionnelle est refusée. La Commission québécoise des libérations conditionnelles explique dans sa décision qu'il a une attitude arrogante envers les agents correctionnels, qu'il présente des traits impulsifs et narcissiques et qu'il refuse de participer à des thérapies de groupe avec d'autres délinquants sexuels. De plus, il déclare n'avoir aucune déviance sexuelle et blâme ses crimes sur sa dépendance à l'alcool et à la drogue. « La Commission considère que le risque de récidive que vous présentez est inacceptable actuellement, et que le cheminement doit se poursuivre dans le contexte sécuritaire de l'incarcération », conclut la Commission[42].

Il porte appel de la décision à un comité d'appel composé de trois personnes. Le , le comité d'appel confirme la décision et refuse sa libération conditionnelle. André Boisclair reste ainsi détenu[43].

Le , il bénéficie d'une libération conditionnelle[44]. La Commission souligne que le processus judiciaire et carcéral, avec un suivi sexologique et psychiatrique, a produit les effets escomptés en vue de sa réhabilitation et de sa réinsertion sociale[45],[46].

Le 13 juin 2024, la première victime d'André Boisclair le poursuit au civil pour 270 000 $ pour les dommages psychologiques causés par l'agression sexuelle[47]. Une mise en demeure avait été envoyée au préalable en octobre 2023, mais Boisclair n'a jamais répondu à celle-ci[37],[48].

Citations

  • « Les fédéralistes s'avouent incapables de réformer la Constitution. Entre la résignation tranquille et la liberté, cette brave nation choisira la liberté » (prononcée lors du point de presse où il annonce sa démission comme chef du Parti québécois, le radio-canada.ca).
  • « Soutenir l’enseignement des diverses religions en fonction des convictions religieuses, cela nous conduirait à un capharnaüm total. Cela ne va pas dans l’intérêt des Québécois, en tout respect de Mgr Ouellet ».
  • « Le Parti québécois ne taxera jamais la matière grise ! » (Prononcée durant la campagne électorale précédant l'élection québécoise du ).

Archives

Le fonds d'archives d'André Boisclair est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[49].

Notes et références

Notes

  1. Simon-Pierre Diamond lui ravira ce titre lors de l'élection de 2007 en étant élu député de Marguerite-d'Youville à l'âge de 22 ans.

Références

  1. Robert Dutrisac, « Moratoire de deux ans sur les nouvelles porcheries », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le ).
  2. Lysiane Gagnon, « De la fausse représentation », La Presse, Montréal,‎ , A23.
  3. Lysiane Gagnon, « La porte entrouverte », La Presse, Montréal,‎ , A28.
  4. Tommy Chouinard, « André Boisclair au bord des larmes », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne).
  5. Robert Dutrisac et Antoine Robitaille, « FTQ : oui au PQ, non à un référendum précipité », Le Devoir, Montréal,‎ (lire en ligne).
  6. Presse canadienne, « Duceppe met en garde les étudiants contre Charest et Dumont », Le Devoir, Montréal,‎ (lire en ligne).
  7. Boisclair a l'étoffe d'un premier ministre, assure Parizeau
  8. André Noël, « Un candidat du PQ nie le génocide rwandais », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne).
  9. André Boisclair prend la défense de son candidat
  10. canada.com | Article
  11. Boisclair exhorte les souverainistes passés à l'ADQ à rentrer au bercail
  12. (en) Relax, Andre, it's your last chance
  13. (en) Some fireworks in Quebec election debate but nobody lands deadly blow
  14. Québec-Politique
  15. Commentaire d'André Pratte sur Cyberpresse
  16. Dumont remporte le débat
  17. matin.qc.ca
  18. cyberpresse.ca
  19. radio-canada.ca
  20. « Élections québécoises de 1970 », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le ).
  21. Isabelle Rodrigue, « Boisclair choque les bloquistes », La Presse canadienne, 7 mai 2007[lire en ligne].
  22. (en) Rhéal Séguin, « Boisclair assails Duceppe as crisis deepens », The Globe and Mail, 7 mai 2007[lire en ligne] (les deux liens sont brisés ; l'article n'est plus sur le web)
  23. La Presse canadienne (via Cyberpresse), « André Boisclair démissionne », consulté le 8 mai 2007
  24. André Boisclair démissionne - LCN - National
  25. Émilie Côté, « Réjean Thomas accuse les « dinosaures » du PQ », dans La Presse, 9 mai 2007[lire en ligne].
  26. Denis Lessard, « André Boisclair se retire », dans La Presse, 15 octobre 2007 [lire en ligne].
  27. « Louise Beaudoin, nouvelle présidente du RÉMI », sur tourismexpress.com, (consulté le )
  28. Geneviève Tremblay, « Industrie du gaz de schiste - André Boisclair nommé conseiller de Questerre », sur Le Devoir, (consulté le ).
  29. « Gouvernance », sur Institut du développement urbain du Québec (consulté le ).
  30. Vincent Larouche, « André Boisclair se présente au poste de police », sur La Presse, (consulté le ).
  31. Michelle Coudé-Lord, « Le ministre cloue le bec au fou du roi », sur Canoë, (consulté le ).
  32. Brigitte McCann, « Boisclair revient sur le plateau de Guy A. Lepage », sur Canoë, (consulté le ).
  33. https://www.ledevoir.com/non-classe/90777/cocaine-boisclair-avoue
  34. Nicolas Lachance, Hugo Joncas, Félix Séguin et Alexandre Robillard, « Comportement douteux : André Boisclair avait été interrogé à New York », sur Le Journal de Québec, (consulté le ).
  35. « Alcool au volant : André Boisclair plaide coupable », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le ).
  36. Michaël Nguyen, « L’ex-politicien André Boisclair accusé d’agression sexuelle armée avec un tiers » (consulté le ).
  37. a et b Camille Payant, « Agression sexuelle: l’ex-chef du PQ André Boisclair poursuivi », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  38. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « André Boisclair arrêté de nouveau pour agression sexuelle », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  39. Louis-Samuel Perron, « André Boisclair a dirigé un viol collectif », sur La Presse, (consulté le )
  40. « André Boisclair plaide coupable à deux accusations d’agression sexuelle », sur Radio-Canada (consulté le ).
  41. Antoine Lacroix, « Agressions sexuelles: deux ans moins un jour de prison pour Boisclair » (consulté le ).
  42. Louis-Samuel Perron, « Libération conditionnelle refusée | André Boisclair fait preuve « d'attitude arrogante » en prison », sur La Presse.ca, (consulté le ).
  43. Nicolas Saillant, « André Boisclair reste encore en prison: sa libération conditionnelle refusée une nouvelle fois », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  44. Jonathan Tremblay, « [PHOTOS] Libération conditionnelle: voyez l'ex-politicien déchu André Boisclair sortir de prison », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  45. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « André Boisclair obtient une libération conditionnelle », sur Radio-Canada, (consulté le )
  46. Antoine Lacroix, « «Votre réflexion a évolué»: André Boisclair libéré après moins d’un an », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  47. Améli Pineda, « Poursuite de 270 000$ contre André Boisclair pour agressions », sur Le Devoir, (consulté le )
  48. Pierre Saint-Arnaud, « Une des victimes d’agression sexuelle d’André Boisclair le poursuit pour 270 000 $ », sur La Presse, (consulté le )
  49. Fonds André Boisclair (P727) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Read other articles:

Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Istana Luwu – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR Istana Luwu berlokasi di tengah Kota Palopo, Pusat Kerajaan Luwu (sekarang salah satu kota kelas menengah di Provinsi Sulawesi Selatan). Di...

 

Television channel in FranceThis article is about Disney Junior in France. For the original, American version, see Disney Junior. For other international versions, see List of Disney Junior TV channels. Television channel Disney JuniorCountryFranceBroadcast area France (Metropolitan and overseas) Belgium Luxembourg Switzerland Francophone Africa HeadquartersQuai Panhard-et-Levassor, Paris, FranceProgrammingLanguage(s)French (dubbing/subtitles)EnglishPicture formatHDTV 1080iSDTV 576i (downscal...

 

High-speed satellite internet service provider Hughes Network Systems, LLCCompany typeSubsidiaryIndustrySatellite networks and servicesFounded1971; 53 years ago (1971) (Digital Communications Corp)HeadquartersGermantown, Maryland, U.S.Area servedWorldwideKey peopleHamid Akhavan (CEO, EchoStar)Paul Gaske (COO, Hughes Network Systems and EchoStar)[1]ServicesGlobal communicationsRevenue$1.97 billion (2022)[2]Number of employees2,000 (2022)[3]ParentEchoSt...

British politician (1772–1828) For other uses, see William Congreve (disambiguation). A portrait of Congreve by James Londale made c. 1812 Sir William Congreve, 2nd Baronet KCH FRS (20 May 1772 – 16 May 1828) was a British Army officer, Tory politician, publisher and inventor.[1] A pioneer in the field of rocket artillery, he was renowned for his development and use of Congreve rockets during the Napoleonic Wars.[2] Biography He was the eldest son of Rebeca Elmston a...

 

Questa voce sull'argomento stagioni delle società calcistiche spagnole è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Voce principale: Levante Unión Deportiva. Levante Unión DeportivaStagione 2021-2022 Sport calcio Squadra Levante Allenatore Paco López (fino al 3 ottobre) Javier Pereira (fino al 29 novembre) Alessio Lisci Presidente Quico Catalán Primera División19°,retrocesso in Segunda División Coppa del ReSecondo turno Maggiori presen...

 

  此条目页的主題是香港九龍的渡船街。关于其他地方的同名街道,請見「渡船街」。 Ferry Street渡船街渡船街與西九龍走廊的交匯路段,此段連同渡船街天橋隸屬於5號幹線。命名緣由命名文件:1941年10月24日憲報第1260號政府公告、1947年5月23日憲報第431號政府公告、1975年3月14日憲報第585號政府公告、2020年10月16日憲報第5984號政府公告命名日期1941年10月24日[1]道路...

Kuchan Buddhist monk and translator (344-413) KumārajīvaThe Statue of Kumārajīva in front of the Kizil Caves in Kuqa County, Xinjiang, ChinaBorn344 CEKucha (now Kuqa, China)Died413 CE (aged 68-69)Chang'an, Later Qin (now Xi'an, China)Occupation(s)Buddhist monk, scholar, translator, and philosopherKnown forTranslation of Buddhist texts written in Sanskrit to Chinese, founder of the Sanlun school of Mahayana Buddhism Part of a series onChinese BuddhismChinese: Buddha History Buddhism i...

 

Building in Eindhoven, the Netherlands This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Evoluon – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (February 2024) (Learn how and when to remove this message) Current (left) logo of the conference centre and logo (right) of the original museum. View from the south 51...

 

British politician (1840–1893) For other people named Edward Stanhope, see Edward Stanhope (disambiguation). The Right HonourableEdward StanhopePresident of the Board of TradeIn office19 August 1885 – 28 January 1886MonarchVictoriaPrime MinisterThe Marquess of SalisburyPreceded byThe Duke of RichmondSucceeded byA. J. MundellaSecretary of State for the ColoniesIn office3 August 1886 – 14 January 1887MonarchVictoriaPrime MinisterThe Marquess of SalisburyPreceded byThe Ea...

Subregion of Chūbu and Kansai, Japan This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Tōkai region – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (December 2009) (Learn how and when to remove this message) Subregion in JapanTōkai regionSubregionMap of Japan with the Tōkai region highlightedCountryJapanRegi...

 

بعلبك     الإحداثيات 34°00′22″N 36°12′31″E / 34.006111111111°N 36.208611111111°E / 34.006111111111; 36.208611111111   [1] تاريخ التأسيس 1000  تقسيم إداري  البلد لبنان[2]  التقسيم الأعلى محافظة بعلبك الهرملقضاء بعلبك  عاصمة لـ قضاء بعلبك  خصائص جغرافية  المساحة 37.420 كيلوم...

 

2012 United States House of Representatives elections in Georgia ← 2010 November 6, 2012 (2012-11-06) 2014 → All 14 Georgia seats to the United States House of Representatives   Majority party Minority party   Party Republican Democratic Last election 8 5 Seats won 9 5 Seat change 1 Popular vote 2,104,098 1,448,869 Percentage 59.21% 40.77% Swing 2.69% 2.68% Republican   60–70%   70–80%   90&g...

Protein-coding gene in humans C3AR1IdentifiersAliasesC3AR1, AZ3B, C3AR, HNFAG09, complement component 3a receptor 1, complement C3a receptor 1External IDsOMIM: 605246; MGI: 1097680; HomoloGene: 2992; GeneCards: C3AR1; OMA:C3AR1 - orthologsGene location (Human)Chr.Chromosome 12 (human)[1]Band12p13.31Start8,056,844 bp[1]End8,066,359 bp[1]Gene location (Mouse)Chr.Chromosome 6 (mouse)[2]Band6|6 F2Start122,824,097 bp[2]End122,833,120 bp[2]RNA ex...

 

DFB Pokal 1979-1980 Competizione Coppa di Germania Sport Calcio Edizione 37ª Luogo Germania Ovest Partecipanti 128 Risultati Vincitore  Fortuna Düsseldorf(2º titolo) Secondo  Colonia Statistiche Incontri disputati 133 Cronologia della competizione 1978-1979 1980-1981 Manuale La Coppa di Germania 1979–80 fu la 37ª edizione della competizione. Terminò il 4 giugno 1980. 128 squadre si sfidarono in 7 turni. In finale il Fortuna Düsseldorf sconfisse il Colonia 2-1 difendend...

 

Павлодарский алюминиевый завод Тип металлургический завод Год основания 1964 Расположение  Казахстан: Павлодар Отрасль цветная металлургия Продукция глинозём Материнская компания «Алюминий Казахстана» → ERG Награды Павлодарский алюминиевый завод (ПАЗ) — Казахста�...

Regular fixed sum of money paid for services or to defray expenses A stipend is a regular fixed sum of money paid for services or to defray expenses, such as for scholarship, internship, or apprenticeship.[1] It is often distinct from an income or a salary because it does not necessarily represent payment for work performed; instead it represents a payment that enables somebody to be exempt partly or wholly from waged or salaried employment in order to undertake a role that is normall...

 

Chronologie de la France ◄◄ 1645 1646 1647 1648 1649 1650 1651 1652 1653 ►► Chronologies Écu à la mèche longue, 1649.Données clés 1646 1647 1648  1649  1650 1651 1652Décennies :1610 1620 1630  1640  1650 1660 1670Siècles :XVe XVIe  XVIIe  XVIIIe XIXeMillénaires :-Ier Ier  IIe  IIIe Chronologies thématiques Art Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Classi...

 

Russian Italian general This article may require cleanup to meet Wikipedia's quality standards. The specific problem is: Reference format needs to be fixed, by comparison with article in itWP. Please help improve this article if you can. (September 2021) (Learn how and when to remove this message) Giorgio Giovanni Zuccato (in Russian: Егор Гаврилович Цукато/Yegor Gavrilovich Zuccato; Parenzo, 27 September 1761 - Gogoșu, 25 August 1810) was a naturalized Russian Italian ge...

English poet and physician For other people named Richard Blackmore, see Richard Blackmore (disambiguation). Richard BlackmoreBorn22 January 1654Corsham, WiltshireDied9 October 1729 (aged 75)Boxted, EssexNationalityEnglishOccupation(s)poet, physician Sir Richard Blackmore (22 January 1654 – 9 October 1729), English poet and physician, is remembered primarily as the object of satire and as an epic poet, but he was also a respected medical doctor and theologian. Earlier years He was born at C...

 

Roman kan verwijzen naar: Roman (literatuur), een literair genre Roman (Roemenië), een stad in Roemenië Roman (Bulgarije), een stad in Bulgarije Roman (voornaam), een voornaam voor jongens Times New Roman, een lettertype in tekstverwerking. Roman (Eure), een gemeente in Frankrijk Brouwerij Roman, een Belgische bierbrouwerij Roman (vrachtwagenmerk), een vrachtwagenmerk Bekijk alle artikelen waarvan de titel begint met Roman of met Roman in de titel. Dit is een doorve...