The Globe and Mail est un journal canadienquotidien de langue anglaise fondé en 1844. Distribué dans toutes les provinces, c'est le journal le plus lu du Canada[1]. Le Globe and Mail est une filiale de Woodbridge Company, holding de la famille Thomson qui contrôle également Thomson Reuters.
Son siège est à Toronto.
Histoire
Le prédécesseur du Globe and Mail était The Globe, fondé en 1844 par George Brown, un immigrant écossais[2] qui deviendra un des pères de la Confédération. Ses politiques libérales le menèrent finalement à solliciter l'appui des Clear Grits, les ancêtres du Parti libéral du Canada. The Globe fit ses débuts à Toronto en tant que feuille de parti mensuelle pour le Reform Party de Brown. Toutefois, attiré par les éventuels profits dans le milieu de l'édition de quotidiens, il se mit bientôt à viser un large lectorat constitué de propriétaires franc qui étaient attirés par l'idéologie libérale.
Il fusionne en 1936 avec The Mail and Empire, quand il devint The Globe and Mail[2]. En 1962, le journal ajoute à ses parutions un cahier Report on Business, qui deviendra un magazine et une chaîne de télévision (Report on Business Television). La ligne éditoriale du journal était conservatrice et orientée vers le monde de la finance[3]. Toutefois, depuis 1998 et le lancement d'un concurrent, le National Post, le Globe and Mail penche de plus en plus vers le libéralisme (au sens américain du terme).
Au cours des années, le Globe and Mail a quelquefois été accusé de « Quebec bashing » après la publication de certains articles. Le dernier cas est arrivé en septembre 2006, lorsque la journaliste Jan Wong attribue à la loi 101, qui impose la prédominance du français dans l'affichage commercial, la cause de la fusillade au collège Dawson à Montréal ; le coupable étant un fils d'immigrant, la journaliste prétendait que la loi 101 marginalise les personnes qui ne sont pas « Québécois de souche ». Cette controverse a pris un ampleur inusitée lorsque plusieurs politiciens ont vivement protesté ; le Premier ministre du Québec, Jean Charest, et le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, ont écrit au journal pour condamner l'article en question[4]. Après avoir d'abord défendu le droit de sa journaliste de présenter ses opinions, le journal a fini par présenter ses excuses. La journaliste Jan Wong a finalement été licenciée par le journal, sans indemnités[5].
Ligne éditoriale
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