Cette commune rurale se situe dans le Baugeois, à l'est de Noyant, en limite du département d'Indre-et-Loire.
Géographie
Localisation
Ce village angevin de l'ouest de la France se situe dans l'est du Baugeois, à l'est de Noyant, sur la route D 140 qui va de Noyant (à l'ouest) à Channay-sur-Lathan (à l'est). Baugé se trouve à 22 km et Saumur à 35 km[2],[3]. Son territoire est essentiellement rural.
En limite du département d'Indre-et-Loire, la commune est le point extrême est du département de Maine-et-Loire.
Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[4].
Aux alentours
Les communes les plus proches sont Lublé (4 km), Breil (5 km), Dénezé-sous-le-Lude (5 km), Saint-Laurent-de-Lin (5 km), Méon (6 km), Noyant (6 km), Chalonnes-sous-le-Lude (6 km), Marcilly-sur-Maulne (6 km), Channay-sur-Lathan (7 km) et Braye-sur-Maulne (7 km)[3].
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de 71 à 96 mètres[5], pour une altitude moyenne de 89 mètres, et son territoire s'étend sur plus de 23 km2 (2 313 hectares)[5].
Meigné se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[6]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[7], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires.
Aucun zonage particulier n'est recensé sur la commune[8].
Climat
Le climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés. Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[7].
Urbanisme
Morphologie urbaine : Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2009 on trouvait 209 logements sur la commune de Meigné-le-Vicomte, dont 65 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 67 % des ménages en étaient propriétaires[9]. En 2013, on y trouvait 204 logements, dont 62 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 72 % des ménages en étaient propriétaires[10].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Formes anciennes du nom : Magiacus en 1037, magniacus Vicecomitis en 1080[11], Meigné au XVIIIe siècle, puis Meigné-le-Vicomte en 1932[12].
Origine du nom : du nom d'homme latin Magnius, suivi du suffixe -acus. Magnius est issu de Magnus, surnom de l'époque romaine désignant un grand homme[13]. Ceci doit probablement être relié à la présence d'une villa gallo-romaine (exploitation agricole) sur le territoire de la commune, ayant appartenu à un certain Magnius.
Une autre commune du département comporte le nom de « Meigné » : il s'agit de Meigné, dans le canton de Doué-la-Fontaine.
Coupé émanché : au 1er de sinople à une couronne de vicomte d'or, au 2d d'argent à deux clés versées de gueules posées, celle de dextre en bande et celle de senestre en barre, les pannetons adossés[14].
Détails
Le coupé émanché forme un « M », première lettre du nom de la commune. La couronne de vicomte renvoie elle aussi au nom de la commune et le vert est pour l'agriculture. Les deux clés sont attributs de saint Pierre, patron de la paroisse. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Histoire
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Meigné est une châtellenie de la vicomté de Beaumont[11].
On trouve sur la commune de nombreux bâtiments des XVe et XVIe siècles, époque à laquelle l'église est érigée en paroisse.
La commune fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communescanton de Noyant. Créée en 2000, cette structure intercommunale regroupe les quinze communes du canton, dont Breil, Dénezé-sous-le-Lude, Chalonnes-sous-le-Lude et Noyant[20],[21]. L'intercommunalité est dissoute le [1].
La communauté de communes était membre du Pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire, comprenant six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, Canton de Baugé, Canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou.
La commune faisait également partie du SICTOD Nord Est Anjou, membre du SIVERT, syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[22]. Elle faisait également partie du SIVU AEP de la région de Noyant pour le traitement de l'eau potable[20].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Meigné-le-Vicomte fait partie du canton de Noyant et de l'arrondissement de Saumur[23]. Ce canton compte alors les quinze mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[24].
La commune fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons, dont Baugé et Longué-Jumelles. Cette circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 315 habitants, en évolution de +0,32 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.
Pyramide des âges
Pyramide des âges à Meigné-le-Vicomte en 2007 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ans ou +
0,0
8,9
75 à 89 ans
12,5
13,7
60 à 74 ans
16,1
17,3
45 à 59 ans
16,7
20,8
30 à 44 ans
19,6
17,9
15 à 29 ans
15,5
20,2
0 à 14 ans
19,6
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2007 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,2
6,3
75 à 89 ans
9,2
11,8
60 à 74 ans
13,0
19,9
45 à 59 ans
19,4
20,6
30 à 44 ans
19,5
20,3
15 à 29 ans
19,1
20,6
0 à 14 ans
18,6
Vie locale
Services publics présents sur la commune : mairie, agence postale communale, école en unité pédagogique avec les communes de Breil et de Méon, garderie périscolaire[20]. Les autres services publics se trouvent à Noyant.
L’hôpital local le plus proche se trouve à Baugé (95 places) ainsi que plusieurs maisons de retraite[31].
La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la communauté de communes du Canton de Noyant[22].
Manifestation locale : fête du village en juillet[20].
Économie
Tissu économique
Commune principalement agricole, en 2009, sur les 38 établissements présents sur la commune, 68 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur le département)[32]. L'année suivante, en 2010, sur 42 établissements présents sur la commune, 69 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 2 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 19 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[9].
Sur 42 établissements présents sur la commune à fin 2013, 60 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 24 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[10].
On trouve sur la commune un commerce multiservice[20].
Agriculture
Liste des appellations présentes sur le territoire[33] :
IGP Bœuf du Maine, IGP Porc de la Sarthe, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine,
Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF34649310, lire en ligne), p. 434-435.
Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : D-M, t. 2, Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd. (BNF34106676), p. 639-640.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN2-909051-22-6), p. 58-71 — Données consultables sur WikiAnjou.
↑ a et bComité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
↑ ab et cÉcole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Meigné-le-Vicomte, consultée le 27 mai 2012 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
↑ a et bPierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN978-2-84478-338-7, BNF39295447), p. 108-109.
↑ a et bSIVERT Est Anjou, SICTOD Nord Est Anjou, consulté le 6 février 2011 - Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères et des déchets de la région Nord-Est d’Anjou regroupant dix-huit communes.