Situé dans la partie orientale du Baugeois, ce canton était organisé autour de Noyant dans l'arrondissement de Saumur. Sa superficie était de 304,75 km2 (30 475 hectares[3]), et son altitude variait de 40 mètres pour Broc[3]) à 119 mètres pour Breil[3]), avec une moyenne de 77 mètres.
Le canton de Noyant (chef-lieu) est créé en 1790 sous le nom de « Noyant-sous-le-Lude ». Il est constitué des communes de Chalonnes-sous-le-Lude, Denezé-sous-le-Lude, Meigné-le-Vicomte, Méon et Noyant, auxquelles sont ajoutées l'année suivante Breil, Broc, Chigné et Genneteil. En 1801 on y rajoute les communes d'Auverse, Chavaignes-sous-le-Lude, Lasse, Linières-Boutton, Parçay et La Pellerine[4].
De 1833 à 1848, les cantons de Longué et de Noyant ont le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux par département était limité à 30[7].
Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton de Noyant disparait aux élections cantonales de mars 2015[1].
Chef d'entreprise à Noyant Vice-président du conseil général
Résultats électoraux détaillés
Élections cantonales de 2001 : Jean Touchard (Divers gauche) est élu au 1er tour avec 79,14 % des suffrages exprimés, devant Alain Cremois (VEC) (6,42 %), Dominique Duquesnoy (PS) (5,37 %) et Ambroise Pibot (FN) (4,16 %). Le taux de participation est de 76,31 % (3 459 votants sur 4 533 inscrits)[11].
Élections cantonales de 2008 : Jean Touchard (UMP) est élu au 1er tour avec 72,73 % des suffrages exprimés, devant François Cahen (Alliance centriste) (11,83 %) et Colette Jouy-Meeldijk (VEC) (9,71 %). Le taux de participation est de 76,22 % (3 381 votants sur 4 436 inscrits)[12].
↑Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 37 (Noyant).
↑Édition révisée de 1989 du Célestin Port (op. cit.), p. 35 et 36.