Maxime de Choiseul d'AillecourtMaxime de Choiseul d'Aillecourt
André-Urbain-Maxime de Choiseul d'Aillecourt (ou Daillecourt, parfois écrit Choiseuil, né le à Paris, où il est mort le [1]) est un écrivain et haut fonctionnaire français. BiographieMaxime est le fils de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt, député, le frère de Victor de Choiseul d'Aillecourt, député, et le beau-frère d'Augustin Louis Charles de Lameth, député[2]. Il est marié le avec Adèle-Félix-Françoise d'Astorg ( à Paris - à Bagnères-de-Bigorre), fille de Jacques Pierre Prothade d'Astorg, député. Ses filles, Marie et Eugénie, devinrent respectivement marquise de Froissard et marquise de Quinsonas, dont une postérité nombreuse. Maxime entre, sous le Premier Empire, dans l'administration. Il est successivement nommé auditeur au Conseil d'État en 1809, sous-préfet à Versailles en 1811, puis à Morlaix en 1813. Il se rallie aux Bourbon, et « Monsieur », alors lieutenant-général du royaume, l'appelle en 1814, à la préfecture de l'Eure. Destitué pendant les Cent-Jours, il est nommé, à la seconde Restauration, préfet de la Côte-d'Or en 1815. En prenant possession de son poste à Dijon, le comte de Choiseul d'Aillecourt avait publié une proclamation qui contenait ce passage : « Le mensonge et la perfidie ont égaré plusieurs d'entre vous, mais l'erreur est dissipée. Le rétablissement de la dîme et des droits féodaux n'est jamais entré dans la pensée de notre bon roi : lui-même l'a déclaré avec cette noble franchise qui fut toujours le caractère de son illustre race. Il garantit aussi, par sa parole royale et par la Charte constitutionnelle, l'irrévocabilité des ventes des biens nationaux, etc. ». Il devient alors membre de lʹAcadémie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon [3]. En 1816, il est nommé préfet de l'Oise. En , il est muté à la préfecture du Loiret. La même année, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1817, succédant à son oncle Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier[4]. C'est lui en tant que préfet qui a fait rapatrier en 1818 les sculptures du Musée des monuments français et qui a fait rétablir le mausolée de Louis XI dans la basilique Notre-Dame de Cléry[5]. Œuvre
Décorations
Biographie
Références
Liens externes
|