Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, et en bordure du Périgord noir, la commune rurale[1] de Mauzac-et-Grand-Castang est entièrement située en rive droite de la Dordogne qui la limite à l'ouest et au sud-ouest. Au niveau du bourg de Mauzac, le barrage de Mauzac forme une retenue de 250hectares propice aux sports nautiques. Il permet également d'alimenter en eau le canal de Lalinde qui longe la Dordogne à une distance maximale de 400 mètres.
Le bourg de Mauzac se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au nord-est de la bastide de Lalinde, neuf kilomètres à l'ouest-nord-ouest du Buisson-de-Cadouin et douze kilomètres au sud-ouest du Bugue. Il est desservi par la route départementale (RD) 31.
Entre Lalinde et Trémolat, le sentier de grande randonnéeGR 6 longe le canal de Lalinde puis la Dordogne sur près de sept kilomètres.
En , les communes de Calès et de Mauzac-et-Grand-Castang mettent en place pour la période estivale une navette fluviale permettant aux piétons et cyclistes d'accéder rapidement à la rive opposée de la Dordogne[2].
Communes limitrophes
Mauzac-et-Grand-Castang est limitrophe de sept autres communes.
Les limites communales de Mauzac-et-Grand-Castang et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mauzac-et-Grand-Castang est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 35 m[7] au sud, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lalinde et Badefols-sur-Dordogne, et 207 m[7] au nord-ouest, près de la RD 36 et du lieu-dit la Sarmade[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,85 km2[7],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,91 km2[5].
Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de 15,51 km, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac[19], face à la commune de Calès, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne[20],[21]. Il traverse le sud de la commune sur deux kilomètres.
Affluent de rive gauche de la Louyre, le ruisseau de Barbeyrol prend sa source dans le nord de la commune qu'il arrose sur près d'un kilomètre dont la moitié en limite de Sainte-Foy-de-Longas.
Le pont ferroviaire de Mauzac sur la retenue du barrage.
La Dordogne en aval du barrage.
La prise d'eau du canal de Lalinde à l'écluse de Mauzac.
Réseaux hydrographique et routier de Mauzac-et-Grand-Castang.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[24].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[25].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pays de Belvès à 19 km à vol d'oiseau[27], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,2 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].
Onze aires protégées concernent le territoire communal[32].
Réserve de biosphère
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en [33] et fait partie à la fois de sa « zone centrale » (la Dordogne elle-même)[34], de sa « zone tampon » (sa plaine alluviale)[35] et sa « zone de transition », c'est-à-dire le reste de son bassin versant[36].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune[32].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 103 communes riveraines de la Dordogne[Note 4], dont Mauzac-et-Grand-Castang[38],[Carte 3]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[39].
Mauzac-et-Grand-Castang fait partie des 102 communes concernées par la ZNIEFF de type 2 « La Dordogne »[41],[Carte 5], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[42].
Partagée avec les communes de Lalinde et Pressignac-Vicq, la combe des Foulissards est une autre ZNIEFF de type 2 qui occupe une partie dans l'ouest du territoire communal, sur près d'un kilomètre carré, autour des lieux-dits Cabant et Saint Meyme de Rozens[43],[Carte 6], dans laquelle ont été répertoriées six espèces animales déterminantes et vingt-deux espèces végétales déterminantes, ainsi que vingt-huit autres espèces animales et dix-sept autres espèces végétales[43].
La commune présente une ZNIEFF de type 1 : les « coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne », limitée à une zone plus restreinte que la zone Natura 2000 homonyme, qui longe la Dordogne, depuis la limite communale avec Trémolat jusqu'au nord du bourg de Mauzac ; elle présente en rive droite une paroi calcaire ensoleillée de 70 à 120 mètres de hauteur où peut s'épanouir une flore de type méditerranéen[44],[Carte 7]. Deux espèces déterminantes de plantes y ont été recensées ainsi que sept espèces (non déterminantes) de papillons et quarante-quatre autres espèces végétales[44].
Une autre ZNIEFF de type 1 concerne la commune, sur la presque totalité du cours de la Dordogne : « barrage de Mauzac, îlots et rapides de la Gratuse »[45],[Carte 8]. Une espèce végétale déterminante y a été recensée, ainsi que quarante-quatre espèces (non déterminantes) d’oiseaux et quarante-trois autres espèces végétales[45].
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département de la Dordogne baignées par la Dordogne, Mauzac-et-Grand-Castang est soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration et le frai de plusieurs espèces de poissons[46].
Un second arrêté de de protection de biotope, spécifique à la commune, a été émis en 1984 pour les îles en aval du barrage de Mauzac[47].
Sites remarquables
La Dordogne et ses « cingles » (méandres) présentent deux sites naturels protégés, aussi bien terrestres qu'aquatiques, en partie sur le territoire de Mauzac-et-Grand-Castang[48].
Le cingle de Trémolat offre deux zones qui se recouvrent en partie :
un site inscrit depuis 1965[49], depuis le lieu-dit les Combes au sud jusqu'au Ginestal en passant par Millac et le Moulinet, au nord[Carte 9] ;
plus récemment, un site classé en 1985[50],[Carte 10], s'étend depuis les abords immédiats (au nord) du bourg de Mauzac jusqu'à la limite communale avec Trémolat.
Urbanisme
Typologie
Au , Mauzac-et-Grand-Castang est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[51].
Elle est située hors unité urbaine[52] et hors attraction des villes[53],[54].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (58 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (10,3 %), terres arables (10,1 %), eaux continentales[Note 6] (3,8 %), zones urbanisées (2,4 %)[55]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 11].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le canal de Lalinde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[59],[57]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Dordogne Centre », couvrant 20 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[60],[61]. Sur la commune, les zones concernées sont limitées aux lieux-dits Maisonnette et Loubats, à l'est et au sud du canal de Lalinde, ainsi qu'une petite partie du bourg de Mauzac[62]. Pour les cinq communes où passe le canal de Lalinde, ce plan concerne également le risque de mouvements de terrain aux abords du canal. À la date d'approbation de ce plan, aucun mouvement de terrain n'avait été constaté pour les communes des deux extrémités du canal, donc sur Mauzac-et-Grand-Castang.
Mauzac-et-Grand-Castang est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[63]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[64],[65].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[66]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[67]. 15,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 12]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[68].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[57].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 8] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[70].
Toponymie
Le nom de Mauzac est attesté dans un pouillé en 1382[71]. Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, il représente probablement le nom d'un personnage germanique Maletus suivi du suffixe -iacum, plutôt que celui d'un personnage Maletius suivi du suffixe -acum[71], indiquent ainsi le « domaine de Maletus ».
Le nom de Grand-Castang est mentionné en 1244 sous la forme latinisée locus de Grandi Castanho, représentant un lieu pourvu d'un grand châtaignier[71].
Saint Meyme de Rozens, ou Saint Mayme de Rauzan[72], nom de l'éphémère commune qui a fusionné avec Mauzac en 1793[7], est attestée en 1382 sous la forme Sanctus Maximus de Rosano ; elle correspond à la célébration d'un saint Maxime que suit la nom d'un personnage gallo-romanRosianus[71].
En occitan, Mauzac-et-Grand-Castang porte le nom de Mausac e Grand Castanh[73],[74].
Histoire
Le territoire communal a été occupé dès la Préhistoire comme l'atteste l'abri au-dessus duquel a été édifié au XIIe siècle le castrum de Milhac (ou Millac)[75], détruit en 1442[76].
Mauzac-et-Saint-Meyme-de-Rozens et la commune de Grand-Castang fusionnent en 1973 sous le nom de Mauzac-et-Grand-Castang[77].
Grand-Castang conserve le statut de commune associée et, à ce titre, élit un maire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal de Mauzac-et-Grand-Castang.
Extension de la prison, le camp Nord de Mauzac se situait sur la commune voisine de Lalinde, à Sauvebœuf, à l'angle des actuelles routes départementales 31 et 703. Prison militaire lors de la Seconde Guerre mondiale, puis prison lors de l'épuration, le camp a ensuite servi d'internement aux relégués (les anciens bagnards) et lors de la guerre d'Algérie, à partir de , aux prisonniers politiques du Mouvement national algérien (MNA)[79]. Dans la nuit du 5 au 6 novembre de la même année,
trente-neuf d'entre eux réussissent à s'échapper par un tunnel long d'une vingtaine de mètres qu'ils avaient creusé[79]. Ils sont rapidement tous repris, le dernier en gare de Limoges le [79]. Les accords d'Évian mettent fin à la guerre d'Algérie le et les détenus politiques sont alors libérés[79]. Le , le ministre de la Justice, regroupe dans le camp les objecteurs de conscience dispersés en France. En fin d'année, ils sont quatre-vingts. Une dizaine d'entre eux se réclament de l'Action civique non-violente. La plupart des autres sont Témoins de Jéhovah. En décembre 1963, un statut est voté pour les objecteurs de conscience. Ils quittent le camp pour effectuer un service civil, sauf les Témoins de Jéhovah qui rejettent cette possibilité[80].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[82],[83].
Les habitants de Mauzac-et-Grand-Castang se nomment les Mauzacois[88].
Le , les deux communes fusionnent sous le nom de Mauzac-et-Grand-Castang.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[89]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[90].
En 2022, la commune comptait 876 habitants[Note 9], en évolution de +0,11 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2021[93], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 199 personnes, soit 22,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (25) a fortement diminué par rapport à 2015 (41) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,8 %.
Activités hors agriculture
Trente-six établissements[Note 10] sont implantés à Mauzac-et-Grand-Castang en 2021. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[94].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
36
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
4
11,1 %
(8,4 %)
Construction
5
13,9 %
(13,4 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
14
38,9 %
(28,2 %)
Information et communication
1
2,8 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
0
0,0 %
(3,6 %)
Activités immobilières
1
2,8 %
(6,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
2
5,6 %
(15,0 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
2
5,6 %
(12,8 %)
Autres activités de services
7
19,4 %
(10,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,9 % du nombre total d'établissements de la commune (14 entreprises sur les 36 implantées à Mauzac-et-Grand-Castang), contre 28,2 % au niveau départemental[95].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 13 en 2000 puis à 8 en 2010[98] et enfin à 5 en 2020[Carte 14], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations (passant de 15 825 à 6 328)[99],[Carte 15]. La surface agricole utilisée sur la commune a augmenté, passant de 269 ha en 1988[98] à 293 ha en 2020[Carte 16]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15[98] à 49 ha[Carte 14].
Entreprises
Le principal employeur de la commune est, de très loin, son centre de détention.
Castrum de Milhac, ou Millac, aussi appelé château de Branthomme, bâti sur un abri préhistorique et mentionné en 1116 (Castrum Ameliacum)[75], près du lieu-dit Périnou, sur une colline dominant le vallon du Moulinet. Il appartenait aux archevêques de Bordeaux depuis son achat par Clément V avant d'être détruit par les seigneurs de Limeuil, de Saint-Alvère, de Longa et autres nobles, en 1442[76],[103].
Coupé, au premier parti au I d’or au châtaignier de sinople fruité de douze pièces et au II de sinople à l’église de Rozan d’or, au second d’azur à la barque à voile carrée d’argent.
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[37].
↑Aux 104 communes listées, il convient de retirer celles de Cazoulès et Peyrillac-et-Millac qui, avec Orliaguet, ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance à rajouter, soit 103 communes au total.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[69].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[97].
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La zone Natura 2000 est matérialisée par un mince ruban de couleur bistre bordé par le territoire communal en bleu.
↑Carte du site FR7200664, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La zone Natura 2000 est matérialisée par des taches de couleur bistre longeant la Dordogne par rapport au territoire communal en bleu.
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par un mince ruban de couleur verte bordé par le territoire communal en bleu.
↑Carte de la ZNIEFF « combe des Foulissards », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par une tache de couleur verte, par rapport au territoire communal en bleu.
↑Carte de la ZNIEFF « coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par des taches de couleur vert foncé longeant la Dordogne par rapport au territoire communal en bleu.
↑Carte de la ZNIEFF « Barrage de Mauzac, îlots et rapides de la Gratuse », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par une zone de couleur vert foncé sur le cours de la Dordogne par rapport au territoire communal en bleu.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p. 190.