En 1827, Marie-Pierre Chenié devient le premier professeur de contrebasse de l'histoire du Conservatoire de Paris[3],[4], où il enseigne jusqu'à sa mort en 1832, formant de nombreux musiciens, dont Charles-Armand Durier, Antoine-Bellarmine Guillion, Édouard Hémet, Claude-Marie-Mécène Marié ou Louis Dietsch[5],[1].
Comme interprète, il est également organiste de la Salpêtrière et membre honoraire de la Chapelle royale[1],[2].
Comme compositeur, Chenié est l'auteur de plusieurs pièces de musique sacrée, des messes, motets, trois Te Deum, un Regina Cœli, un O salutaris, un Domine salvum, de divers morceaux de circonstance, un hymne funèbre Aux mânes de Louis XVI, un Chant à la gloire de Napoléon le Grand, un chant national Sauve le Roi, ainsi que des romances, Les Adieux d'Atala, l'Amour et l'amitié, Le Bouquet de Mathurin, L'Élégante Zélie, l'Hermite hospitalier, L'Heureux asile, Ma doctrine, notamment[1],[2].
↑ abcde et fFrançois-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 2, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 260
Michael Greenberg, « La classe de contrebasse au Conservatoire de Paris 1826-1832 », Revue de musicologie, vol. 86, no 2, , p. 301-335 (lire en ligne).