Contemporain exact de la Première Symphonie, le Septuor eut un succès considérable du vivant de son auteur et reçut les éloges de la critique. Œuvre de la fin de la première période créatrice de Beethoven, il est d'une facture classique et quelque peu « facile ». Beethoven jugeant son septuor plusieurs années plus tard déclara : « Il y a là beaucoup d'imagination mais peu d'art »[4].
Mouvements
L'œuvre comporte six mouvements, dans le style de la sérénade ou du divertimento[3] et sa durée d'exécution approche les 40 minutes :
Adagio. Allegro con brio
Adagio cantabile
Tempo di menuetto
Tema con variazioni : Andante
Scherzo : Allegro molto e vivace
Andante con moto alla marcia. Presto
Histoire
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Dans une préface publiée trois mois après la mort d'Alfred Sisley pour la vente au profit des enfants du peintre, Arsène Alexandre écrit que Sisley, qui assista aux concerts Pasdeloup durant sa jeunesse, lui confia que le trio du scherzo du septuor de Beethoven (op. 20 en mi bémol majeur) l'avait durablement ravi « Cette phrase si gaie, si chantante, si entraînante, me disait-il, il me semble que, depuis la première fois que je l'ai entendue, elle fait partie de moi-même, tant elle répond à tout ce que j'ai toujours été au fond. Je la chante sans cesse. Je me la fredonne en travaillant. Elle ne m'a jamais abandonné... »[5].