La première mention connue date de 965, sur la confirmation de la charte de donation, deux ans plus tôt, des localités Marchinis et Slies à l'église collégiale Saint-Martin de Liège par son fondateur, l'évêque de Liège Éracle[1].
La forme Marcines apparaît pour sa part dans un ancien inventaire (non daté) des biens de cette même collégiale[1].
On trouve ensuite les différentes graphies Marcins en 1222[2], Marcyn en 1301[3], Marchins en 1323[4], Marzine en 1510[5], Marchyn en 1526[6], Marchine en 1619[5], et Marsin en 1633[5].
Quant à la forme actuelle Marchin, sa première apparition avérée date de 1407[7].
Le toponyme trouverait son origine dans le mot Marcinus (« domaine de MARCUS ou MARCIUS »), le suffixe -inus marquant l'appartenance[8].
Description de la commune
Bordé à l'est par le Hoyoux, rivière qui conflue avec la Meuse à Huy, Marchin épouse le relief du Condroz fait de tiges et de chavées dont certaines sont arrosées par la Vyle, le Triffoy et le Lileau, tous affluents du Hoyoux. L'altitude varie de 93 à 270 métres
Sections de commune
La commune est composée des sections de Marchin et de Vyle-et-Tharoul situé plus au sud et comprenant les hameaux de Jamagne, Molu et Tharoul.
Le toponyme Marchin est utilisé par deux villages distants d'environ 2,5 km :
le premier appelé Grand-Marchin est en réalité le moins étendu et le moins peuplé mais le plus ancien (plusieurs fermettes construites en moellons de grès). Il s'est implanté sur un tige dominant au nord la vallée du Lileau et au sud celle du Triffoy ;
quant à Marchin appelé aussi Marchin-Centre situé plus au nord, il se compose d'un important ensemble bâti partant de la rive gauche du Hoyoux et s'élevant progressivement sur le versant nord du Lileau en réunissant les hameaux ou lieux-dits du Fond du Fourneau, du Fourneau, des Dix Bonniers, de Belle-Maison et du Thier Boufflette. L'administration communale se trouve à Belle-Maison et l'athénée royal Prince Baudouin de Marchin est implanté au Fourneau.
Les armoiries de Marchin se blasonnent ainsi : d'argent au barbeau de gueules posé en pal, l'écu sommé d'une couronne à trois fleurons séparés par deux groupes de trois perles[9].
La fusion des communes de 1977 n'autorisant pas les nouvelles entités à utiliser les emblèmes des anciennes communes, la concession des armoiries a été renouvelée par Arrêté royal le 24 avril 1980[11].
La couronne de Comte à trois fleurons séparés par deux groupes de trois perles est la forme usitée notamment dans les Pays-Bas autrichiens[12].
Drapeau
Le drapeau communal (inusité) est formé de trois laizes transversales, rouge, blanche et rouge (1, 2, 1), la blanche chargée d'un barbeau rouge posé dans l'axe transversal[11].
Politique et administration
Conseil et collège communal 2024-2030
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Elle comptait, au , 5 639 habitants (2 793 hommes et 2 846 femmes) [16], soit une densité de 186,97 habitants/km² pour une superficie de 30,16 km²[17].
Démographie: Avant la fusion des communes
Source: DGS recensements population
Démographie : Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[18]
L'activité industrielle y est représentée par les tôleries, faisant partie du groupe ArcelorMittal. Ces usines sont implantées aux Forges le long du Hoyoux à la limite de la commune en direction de Huy.
Patrimoine
À Grand-Marchin, l'église Notre-Dame possède un clocher tors, celui-ci s'étant tordu au cours des siècles. La foudre l'ayant complètement détruit, il a été reconstruit volontairement tors en 2005[19]. L'édifice est classé depuis 1933.
↑(nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), (lire en ligne), p. 660
↑ ab et cMarie-Thérèse Lizin, Marchin "bia viyèdje" : J'ai 50 ans / 1969-2019, XXIV, Cercle Royal d'Histoire et de Folklore de Marchin-Vyle, , 180 p., p. 110
↑Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, , 649 p. (ISBN2-87386-409-5), p. 400
↑ a et bPaul Grognard, dit Paul Erève, « La concession d'armoiries à la Commune », Marchin "bia vièdje", Cercle d'histoire et de folklore, 1968-1969, p. 64
↑Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier jour du mois écoulé, quel que soit le registre dans lequel elles sont reprises (registre de la population, registre des étrangers ou registre d'attente).