Vyle-et-Tharoul est un village condrusien traversé d'ouest en est par le petit ruisseau de Vyle. Il est bordé par le Hoyoux à l'ouest dans lequel la Vyle se jette.
Entouré de prairies, de champs et de bois, le village compte plusieurs fermes, une église, dédiée à saint Martin édifiée en 1859, ainsi que trois châteaux : le château de Vyle, le château de Tharoul et le château de Bagatelle.
Démographie
Sources:INS, Rem:1831 jusqu'en 1970=recensements, 1976= nombre d'habitants au 31 décembre
Histoire
Régime féodal
Historiquement Vyle et Tharoul sont des fiefs différents, chacun composé d'une seigneurie et d'une cour de justice. Le seigneur de Vyle était vassal du seigneur de Wijnandsrade, dans le comté de Fauquemont, appartenant au duché de Brabant. Tharoul était une seigneurie de la Principauté de Liège relevant directement du prince-évêque[2]. Chacun possédait sa maison seigneuriale ancêtre des châteaux de Vyle et de Tharoul.
La cour de justice de Vyle était composée de 6 échevins parmi lesquels un officier était nommé tantôt mayeur, tantôt lieutenant-bailli, tantôt simplement bailli (équivalent du bourgmestre actuel)[3].
Vyle et Tharoul fusionnent pour former une seule commune vers 1795 sous le régime français. Dans les anciens actes, la commune porte tantôt le nom de « Vyle », tantôt le nom de « Vyle-et-Tharoul ». Ce dernier nom finira rapidement par s’imposer.
La commune de Vyle-Tharoul perdurera jusqu'au 1er janvier 1977, date à laquelle elle est intégrée à la commune de Marchin à la suite de la fusion des communes.
↑ a et bSociété d'art et d'histoire du diocèse de Liége. [from old catalog], Bulletin de la Société et d'histoire du diocèse de Liége, Liège, L. Grandmont-Donders, imprimeur, (lire en ligne)
↑ abcde et fInstitut Archéologique Liégeois, Bulletin de l'Institut Archéologique Liégeois, Tome XVI, Liège, (lire en ligne)