Fils du comédien et écrivain Lionel Rocheman, Manuel Rocheman grandit dans une famille de musiciens[1]. Il commence l'étude du piano classique à 6 ans[2]. Sa baby-sitter, noire américaine l'initie au blues, au gospel et au jazz[2].
Il découvre le jazz grâce à un disque d'Oscar Peterson dont il revendique l'influence, ainsi que celle de Phineas Newborn. Il étudie auprès de Bob Vatel, aux côtés duquel il se produit en concert dès ses 12 ans[1], puis auprès de Gabriel Garvanoff et Michel Sardaby[2]. En 1980, grâce à Vatel[1], il rencontre Martial Solal, dont il devient le seul véritable élève[2].
Ayant formé son premier trio en 1983, fraîchement diplômé, il se présente l'année suivante au Concours national de jazz de La Défense où il remporte un premier prix de soliste[2]. Peu après, il joue en public des pièces que Solal et lui ont composées[réf. nécessaire]. Fort de ce parrainage — ref nec la carrière de Manuel Rocheman prend alors une véritable dimension professionnelle.
En 2003, il sort son premier album en piano solo, Alone at Last[2].
Manuel Rocheman manifeste son talent de compositeur au fil de ses albums[réf. nécessaire], notamment ceux enregistrés à New-York en compagnie de George Mraz et Al Foster, ainsi que de Scott Colley et Antonio Sánchez avec lesquels il enregistre Cactus Dance en 2007.
Son album Magic Lights parait chez Bonsaï Music en . On le retrouve en quartet avec Rick Margitza et ses fidèles complices Matthieu Chazarenc et Mathias Allamane.
2014 : Paris-Maurice, avec Nadine Bellombre, Kersley Palmyre, Christophe Bertin, Maurice Manancourt, Patrick Desvaux, Olivier Ker Ourio, Samuel Laval, Marie-Luce Faron (Berlioz Production)
2016 : Misterio, avec Mathias Allamane et Mathieu Chazarenc (CC Prod)
2021 : Magic Lights, avec Rick Margitza, Mathias Allamane et Mathieu Chazarenc