Il commence l'étude de la clarinette à 6 ans puis du piano à 11 ans. Il apprend plusieurs autres instruments, comme le saxophone, la contrebasse ou le vibraphone[1].
Il travaille très jeune, et se fait déjà remarquer en 1945 comme pianiste auprès des frères Hank, Elvin et Thad Jones, ainsi que de Milt Jackson et Dexter Gordon[1]. Il effectue son service militaire de 1951 à 1953, puis revient jouer sur la scène jazz de Detroit[2].
Il forme un premier trio avec le bassiste Wilbur Little et le batteur Elvin Jones, et sort son premier album en tant que leader, Tommy Flanagan Trio Overseas, en 1957[1].
En 1993, il reçoit le prestigieux Prix Jazzpar[4]. Il enregistre avec Jesper Lundgaard et Lewis Nash un album consacré aux compositions de Thad Jones[4].
Il enregistre pour Blue Note RecordsSunset and Mockingbird en 1998, puis l'année suivante Samba for Felix[2].
Malgré des problèmes cardiaques, il joue jusqu'à la fin de sa vie, passant deux fois par an deux semaines au Village Vanguard[2].
Réputé pour sa modestie[3], c'est un accompagnateur d'une « grande richesse mélodique, doté d'une imagination s'adaptant à tous les tempéraments, d'une inventivité discrète, attentive et subtile »[1].
Récompenses
Durant sa carrière il fut nommé quatre fois aux Grammy Awards (deux fois pour la meilleure performance jazz en groupe et deux fois en tant que soliste, en 1983, 1985, 1998 et 2003)[3]. Il est élu plusieurs fois meilleur pianiste par DownBeat[3]
↑ abcdefgh et iJean-Yves Le Bel et Jean-Philippe André, « Tommy Flanagan », dans Philippe Carles, André Clergeat, Jean-Louis Comolli (dir.), Dictionnaire du jazz, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1 390 (ISBN2-221-07822-5), p. 428.