Luc Bondy

Luc Bondy
Luc Bondy en 2013.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
François Bondy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Prix ​​de la critique allemande ()
Grand Prix suisse des arts de la scène / Anneau Hans-Reinhart ()
Prix Kythera (d) ()
Médaille d’or pour services rendus à la ville de Vienne (d) ()
Prix Nestroy ()
Prix de l'Académie de Berlin ()
Officier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

Luc Bondy est un metteur en scène, acteur et réalisateur suisse, né le à Zurich et mort le dans la même ville[1]. Sa carrière, commencée en Allemagne, s'est ensuite déroulée dans différents pays, notamment en France, où il est directeur de 2012 à 2015 du Théâtre de l'Odéon.

Biographie

Luc Bondy est le fils du journaliste et auteur suisse François Bondy (1915-2003)[2], et le petit-fils de Fritz Bondy (1888-1980), alias « N. O. Scarpi », écrivain et metteur en scène suisse originaire de Prague[3]. Il passe une partie de son enfance et de son adolescence en France, à Paris où il suit l'enseignement de Jacques Lecoq.

Il s'installe en 1969 à Hambourg où il monte plusieurs pièces (Genet, Ionesco, Shakespeare, Goethe…), puis, de 1974 à 1976, travaille à la Städtische Bühne — théâtre municipal — de Francfort. À partir de 1981, il travaille à Cologne, où il présente notamment Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, Oh les beaux jours de Beckett et Macbeth de Shakespeare, en 1982.

De 1985 à 1987, il est codirecteur, avec les dramaturges Dieter Sturm et Christoph Leimbacher, de la Schaubühne de Berlin succédant à Peter Stein.

En 1994, il est élu membre de l'Académie des arts de Berlin[4].

Il rencontre aussi le succès en France, notamment au Théâtre des Amandiers de Nanterre ou au Théâtre du Rond-Point, et dans toute l'Europe, se consacrant également à la mise en scène d'opéras et dirige, de 2002 à 2013, le festival de Vienne (Wiener Festwochen) en Autriche.

Nommé par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, (en fait Nicolas Sarkozy, puisqu'il revient au Président de la République de nommer les Directeurs des Théâtres nationaux) en à la direction du théâtre de l'Odéon[5], cette nomination déclenche une polémique liée à la non-reconduction de son prédécesseur Olivier Py à la tête du théâtre. Lors de sa première saison, Bondy monte Les Beaux Jours d’Aranjuez de Peter Handke, et Le Retour de Harold Pinter[6].

Il s'est également illustré dans la mise en scène d'opéra. Parmi ses réalisations marquantes, citons sa Tosca, inaugurée au Metropolitan Opéra de New York en 2009 avant d'être reprise un peu partout dans le monde et notamment tous les ans à l'Opéra de Munich[7]. Rompant avec la traditionnelle mise en scène de Zeffirelli, en vogue au MET depuis 1985, cette nouvelle approche fit scandale avant de s'imposer comme une référence dans cette œuvre de Puccini[8].

De 1997 à sa mort, il a enseigné la mise en scène au Séminaire Max Reinhardt, école d'art dramatique autrichienne.

Tombe de Luc Bondy au cimetière du Père-Lachaise (division 49).

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (49e division).

Filmographie

Acteur

Réalisateur

Scénariste

Théâtre et opéra

1970-1979

1980-1989

1990-1999

2000-2009

2010-2016

Charlotte Salomon, création du festival de Salzbourg en 2014.

Récompenses et distinctions

Publications

Notes et références

  1. « Luc Bondy est mort » sur lemonde.fr du 28 novembre 2015.
  2. Élève au lycée de Nice vers 1930, il s'y lie avec Romain Gary.
  3. Traducteur, feuilletoniste, Cf. page allemande N. O. Scarpi.
  4. (de) Luc Bondy - Seit 1994 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin, Sektion Darstellende Kunst sur le site de l'Académie des arts de Berlin.
  5. Décret du 2 mars 2012 portant nomination du directeur du Théâtre national de l'Odéon
  6. Fabienne Arvers et Patrick Sourd, « Luc Bondy prend la tête de l’Odéon-Théâtre en tout liberté », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  7. Christophe Rizoud, « Harteros, Kaufmann, Terfel aux portes de la légende | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  8. Renaud Machart, « L'exemplaire "Tosca" de Luc Bondy, soirée d'opéra parfaite, huée à New York », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « ORDRE NATIONAL DE LA LÉGION D’HONNEUR », sur JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,

Voir aussi

Liens externes

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