Le , Louis Plamondon devient leader parlementaire du Bloc québécois[5], succédant à Jean Lapierre[6]. Il quitte la fonction en [7] après avoir été accusé d'avoir tenté de solliciter une prostituée au marché By, près de la Colline du Parlement[8]. En , il plaide coupable mais bénéficie immédiatement d'une libération complète[9]. Il est président du caucus du Bloc québécois de 2004 à 2011 et le devient de nouveau en [10]. Au cours des différentes législatures, Louis Plamondon est porte-parole sur les sujets suivants :
41e (2011-2015) : Premier ministre, anciens combattants, patrimoine, finances, réforme démocratique, affaires indiennes et nord canadien, travaux publics et services gouvernementaux, aînés, revenu national.
42e (2015-2019) : Transports, infrastructure et collectivités, aînés.
Le , il annonce, avec six autres députés, quitter le Bloc québécois pour siéger sous le nom de Groupe parlementaire québécois, contestant le leadership de Martine Ouellet[11],[12]. Pour le député démissionnaire, « la nouvelle orientation, préconisée par la chef du Bloc québécois, subordonne les intérêts du Québec à la promotion de l’indépendance. Or, nous sommes justement indépendantistes parce que nous sommes convaincus que c’est dans l’intérêt du Québec ! ». Le lendemain, sur les ondes de 98,5 FM, le doyen du BQ, précise son opinion sur Martine Ouellet: « Elle est incapable de rassembler; elle ne l’a pas du tout ».
Pour l'ex-chef bloquiste, Daniel Paillé, après la démission en bloc de 70 % de la députation du BQ : « le fondamental du parti [...], est resté à mon avis entre les mains de [Louis] Plamondon et de Rhéal Fortin, et des autres. »[13]. Le , le Groupe parlementaire québécois change de nom pour Québec debout. Après une période de reflexion, à la suite de la démission de Martine Ouellet comme chef, Louis Plamondon retourne au Bloc québécois en [14] et est réélu aux élections fédérales de 2019 sous cette bannière. Il assume de nouveau la fonction de président du caucus du parti du au .
Le , les députés fédéraux le nomment à l’unanimité en tant que doyen de la Chambre des communes, président intérimaire de la Chambre à compter du lendemain. Il remplace Anthony Rota, forcé de démissionner par tous les partis politiques à la suite de son invitation à la Chambre d'un ex-soldat ukrainien ayant combattu avec les nazis[15].
Projets de loi présentés
Au cours de sa carrière parlementaire, Louis Plamondon est le parrain de deux projets de loi émanant des députés, dont aucun ne s'est rendu plus loin que la première lecture[16] :
le projet de loi C-645, intitulé Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion (indépendance de la Société Radio-Canada), présenté le au cours de la 41e législature.
le projet de loi C-442, intitulé Loi modifiant la Loi permettant de faire certains paiements fiscaux aux provinces et autorisant la conclusion d’accords avec les provinces pour la perception de l’impôt, présenté le au cours de la 42e législature.