Il épouse une élève de l'École des beaux-arts de Paris, Marianne Cochet (décédée en 2005). Ils auront deux enfants qui ouvriront à Vendôme un musée qu'ils offriront à la ville.
Carrière artistique
Ses œuvres représentent des figurations monumentales, figures humaines et animales, notamment équines (le cheval tient une place particulière dans ses travaux artistiques). Il reste influencé par le cubisme.
En 1954 il réalise le Phénix pour l’Université de Caen, université qui, détruite pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, renaquit de ses cendres tel le phénix[2]. La sculpture est installée à l'entrée de l'actuel campus 1 sur l'esplanade de la Paix fin octobre 1958[3].
Il réalise des médailles pour la Monnaie de Paris, ainsi que des épées pour des académiciens. En 1971, il sculpte Les Corolles pour le quartier de La Défense. En 1985, il offre la statue du Cavalier Tombé, qui est érigée devant l'hôtel de ville de Vendôme. Il enrichit également l'église de Vendôme de ses sculptures. La même année, il prononce le discours d’intronisation du sculpteur Jean Cardot à l’Académie des beaux-arts. Il crée l'œuvre Le Soleil de Langres, en fer forgé, située le long de l'autoroute A31 près de Langres (Haute-Marne).
L'atelier que Louis-Georges Leygue s'était fait construire à Naveil pour travailler abrite désormais le musée qui est consacré à l'œuvre de ce sculpteur-graveur influencé par le cubisme. Ce musée est labellisé « musée de France ».
Les communes de Bourg-en-Bresse et de Naveil lui rendent hommage, la première en donnant son nom à une rue, rue Louis-Leygue et la seconde, à une place, place Louis-Leygue.
Collections publiques
Ses œuvres sont également présentes dans un certain nombre de musées, et ailleurs, en France et à l’étranger :
Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin : Quatre dessins de chevaux : Jockey et son cheval, Cavalier et sa monture, Étude de cheval, Étude de deux chevaux