La littérature syriaque est l'ensemble des œuvres écrites en syriaque, géolecte (variété locale) de l'araméen de la région d'Şanlıurfa (Urhai, Orhai, Édesse, Édessa, Urfa, Riha) (sud-est de la Turquie)[1].
Littérature chrétienne d'Orient
La littérature des Églises de langue syriaque, trop souvent traitée en parente pauvre auprès des littératures chrétiennes grecque[3] et latine, a néanmoins dans l'histoire de la pensée une place de première importance, révélée surtout depuis une centaine d'années par les éditions de textes jusqu'alors inconnus.
Édesse (auj. Urfa, en Turquie), capitale de l'Osroène, fut un centre important (École théologique d'Édesse (200?-363)) (puis renommée École des Perses (363-489)) de cette littérature par la valeur de ses productions et de ses maîtres[4], au moins pour l'ensemble du Proche-Orient.
↑This manuscript was previously misidentified as a translation of John Chrysostom's Homilies on the Gospel of John. It has subsequently been identified as missing pages from a Syriac witness to the Asceticon. See J. Edward Walters, "Schøyen MS 574: Missing Pages From a Syriac Witness of the Asceticon of Abba Isaiah of Scete, " Le Muséon 124 (1-2), 2011: 1-10.
Sébastien Brock, Prière et vie spirituelle : Textes des pères syriaques, Bégrolles-en-Mauges, Editions de Bellefontaine, coll. « Spiritualité orientale », , 405 p. (ISBN978-2-85589-390-7)
Philippe Gignoux, Un livre de Pharmacopée en Syriaque, Lovanii, Peeters Publishers, coll. « Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium, Scriptores Syri. », , 121 p. (ISBN978-90-429-3741-3)
Ephrem-Isa Yousif, Les philosophes et traducteurs syriaques, Paris, L'Harmattan, 1997.
Cécile Cabrol, Les secrétaires nestoriens à Bagdad (762-1258), Beyrouth, Université St Joseph 2013.
Mario Kozah, The Syriac writers of Qatar in the seventh century, Doha, 1976