Durant la campagne électorale de 2024, le centre d'études RePresent[1] — composé de politologues de cinq universités (UAntwerpen, KU Leuven, VUB, UCLouvain et ULB) — a étudié les programmes électoraux des douzeze principaux partis politiques belges. Cette étude a classé les partis sur deux axes « gauche-droite », de « - 5 » (extrême-gauche) à « 5 » (extrême-droite)[2] : un axe socio-économique « classique », qui fait référence à l'intervention de l'État dans le processus économique, et au degré suivant lequel l'État doit assurer une égalité sociale, et un axe socio-culturel, qui fait référence à un clivage articulé autour d'une opposition identitaire autour de thèmes comme l'immigration, l'Europe, la criminalité, l'environnement, l'émancipation, etc.
Union des francophones (UF) Le cas de l'UF est un cas particulier. Cette liste électorale disposait d'un représentant au Parlement flamand et dispose de deux représentants au conseil provincial de la province du Brabant flamand. Il s'agit d'un cartel des partis francophones de la périphérie bruxelloise.
↑Guillaume Woelfle, « Évolution du positionnement des partis depuis 2019 : le virage (très) à droite du MR, le PS et les Engagés un peu moins à gauche », RTBF, (lire en ligne)
↑Le PVDA/PTB est un parti bilingue : l'ensemble de ses élus à la chambre n'est donc pas néerlandophone
↑Dont 6 élus dans les circonscriptions wallonnes, 6 élus dans les circonscriptions flamandes et 3 élus dans la circonscription bruxelloise.
↑Le PTB a également obtenu 15 élus francophones au Parlement bruxellois.
↑ a et bLe programme de la Team Ahidar n'a pas été analysé par le groupe d'études RePresent.