Ingénieur retraité d'EDF, il devient maire de Fougères le à la suite de la démission de Jacques Faucheux[9]. À cette date, il était par ailleurs président de Fougères communauté, conseiller général du canton de Fougères-Nord et vice-président du conseil général d'Ille-et-Vilaine chargé de l’aménagement du territoire. Réélu en 2008 dès le premier tour et en 2014 au second dans une triangulaire, il cède cette année-ci la présidence de l'intercommunalité à Bernard Marboeuf, maire UDI de Lécousse.
Le , à la tête d'une liste divers centre intitulée « Nous battre ensemble pour amplifier la dynamique », il est à nouveau reconduit dans ses fonctions au premier tour de scrutin en recueillant 51,16% des suffrages exprimés[10].
Biographies des anciens maires
Jacques Faucheux (1937-2013)
Né à Val-d'Izé, il était licencié en sociologie. Il devint instituteur à Coglès puis animateur social et directeur du centre social de Fougères. En 1977, il fut nommé directeur de l'Office social et culturel rennais (Oscr), fonction qu'il quitta pour se consacrer uniquement à son mandat de maire.
Adhérent du Parti socialiste, il devient premier édile de Fougères en 1983 en battant le maire sortant Michel Cointat et fait ainsi basculer la commune à gauche. Trois ans plus tard, il est élu conseiller régional de Bretagne et restera sur les bancs de l'assemblée régionale jusqu'en 2004. Le , il démissionne du conseil municipal et cède son poste à Louis Feuvrier. Il meurt à Chambéry (Savoie) le terrassé par un cancer.
Un boulevard de la commune porte son nom depuis 2014[11].
Gaulliste et membre des différentes formations politiques issues de cette mouvance (UD-Ve, UDR, RPR), il était ingénieur agronome et ingénieur des eaux et forêts. En 1967, lors des élections législatives, il fut élu député de la circonscription fougeraise (5e circonscription), succédant à Jean Le Lann.
Le , il fut nommé ministre de l'Agriculture du gouvernement Chaban-Delmas en remplacement de Jacques Duhamel. La même année, il devint maire de la commune et le restera pendant deux mandats. Quelques années plus tard, on lui confia le portefeuille du Commerce extérieur au sein du gouvernement Barre III et le conserva jusqu'à l'arrivée des socialistes au pouvoir.
Directeur de la cristallerie de Fougères, il commence sa carrière politique en étant élu conseiller général du canton de Fougères-Nord en 1964 sous l'étiquette du Centre démocrate. L'année suivante, il devient maire CDS de la commune et effectuera un seul mandat.
Né à Fougères le , il fut un important industriel de la chaussure et dirigea l'usine fondée par ses parents. En 1943, il fut arrêté à la suite de l’attentat de la feldgendarmerie de Fougères[12] et déporté en septembre de la même année à Buchenwald, Dora et Bergen-Belsen. Il fut libéré le .
Revenu des camps de la mort, il fut l'artisan de la reconstruction de la ville après les bombardements des 6 et qui détruisirent 80% de la commune. En 1946, il fit son entrée à la chambre haute en devenant conseiller de la République (sénateur) d'Ille-et-Vilaine et le sera deux années durant. L'année suivante, il fut élu maire de Fougères après trois tours de scrutin (14 voix sur 27) et succéda au radical Henri Rebuffé. Il fut réélu en et en .
Typographe puis directeur de l'imprimerie de La Chronique de Fougères, il prit les rênes du journal en 1903 après le décès de François Depasse. Républicain et défenseur acharné de la séparation de l'Église et de l'État, il s'engagea dans l'artillerie en 1914.
Candidat en deuxième position sur la liste d'Armand Woelffel lors des élections municipales de 1929, il fut élu conseiller municipal de Fougères. Cependant, les relations se tendirent très vite avec le maire Woelffel après deux défaites aux législatives (1928 et 1932) qu'il attribua à ce dernier. Il démissionna ainsi du conseil municipal.
Il devint maire une première fois à la suite de l'élection partielle des 22 et , où sa liste est élue à la majorité absolue, et le demeurera jusqu'au , date de sa démission qui fut exigée par l'occupant allemand. Léon Hamard-Pacory le remplaça. En 1944, sur proposition du Comité départemental de la Résistance, il fut réintégré dans ses fonctions par le préfet d'Ille-et-Vilaine et présida la délégation spéciale. Un an plus tard, à la tête d'une large liste d'union, il reporta les élections municipales. Il ne fut pas reconduit en 1947.
Il mourut à Fougères le .
Conseil municipal actuel
Les 35 sièges composant le conseil municipal de Fougères ont été pourvus le à l'issue du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
À cause de la pandémie de Covid-19, les conseils municipaux d'installation (dans les communes pourvues au premier tour) n'ont pu avoir lieu dans les délais habituels. Un décret publié au JORF du 15 mai 2020 en a ainsi fixé la tenue entre les 23 et 28 mai[13]. À Fougères, il a eu lieu le [14].
Résultats de l'élection municipale et communautaire du 15 mars 2020[15]
↑Mouvement de libération nationale (France ; 1943-1945), « Maires inéligibles en Ille-et-Vilaine », Vent d'Ouest : hebdomadaire régional du M.L.N. et de défense de la France, (lire en ligne, consulté le ).
↑Le , un arrêté du préfet d'Ille-et-Vilaine réintégra Henri Rebuffé dans ses fonctions de maire.
↑ abc et d[PDF] « Les élections municipales à Fougères depuis 1945 », Le Pays de Fougères, no 11, , p. 17 à 22 (lire en ligne)
↑« Louis Feuvrier, nouveau maire de Fougères », Fougères ensemble, no 97, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).