Ceci est la liste des béatifications approuvées par Benoît XVI. Ce qui ne veut pas dire qu'il en présida la cérémonie et liturgie officielle. Benoît XVI est en effet revenu à l'usage antique de ne généralement plus présider lui-même les cérémonies de béatification. Au cours de son pontificat, il y eut 116 cérémonies (dans 15 pays européens, 6 américains, 1 africain et 4 asiatiques)
Avec son prédécesseur, le pape Jean-Paul II, il aura béatifié (et canonisé) autant de personnes que durant les cinq siècles précédents. Les béatifications que Benoît XVI a approuvées s'élèvent au nombre de 130, pour un total de 869bienheureux.
(1838-1918), religieusefranciscaine de Syracuse germano-américaine, qui abandonna tout pour être missionnaire sur les îles d'Hawaï, notamment à Molokai, où elle fut l'apôtre des lépreux, se dévouant à leur rendre leur dignité par la création d'écoles, d'hôpitaux et en les éduquant dans la foi chrétienne.
(1907-1964), prêtrepolonais et martyr. Curé de Nowy Żmigród, il se dépensa beaucoup pour remédier aux misères humaines et spirituelles de ses paroissiens, d'abord pendant la Seconde Guerre mondiale puis sous le régime communiste. Arrêté par la police politique, il fut torturé et soumis à diverses pressions pendant plusieurs années. Il succomba aux sévices subis peu après sa libération de prison.
(1878-1946), évêque de Münster et cardinal. Il fut un farouche opposant du nazisme, dont il condamna les atrocités publiquement, au cours de sermons mémorables. Au péril de sa vie il tenta d'épargner la population de la barbarie nazie. Au lendemain la guerre, il fut créé cardinal par Pie XII, en reconnaissance de son courage.
(1866-1932), épouse et mère de famille italienne. En plus de l'éducation de ses 9 enfants, elle s'engagea activement dans sa paroisse, s'occupa des plus nécessiteux et se montra toujours disponible envers tous. Elle fut l'exemple de ceux qui la côtoyait, par le don constant de sa personne et par sa piété.
(1858-1916), prêtrefrançais. Après une vie dissolue comme officier, il fit l'expérience d'une conversion profonde qui l'amèna à vivre l'évangile avec radicalité. D'abord trappiste, il se retira ensuite comme ermite en Palestine puis dans le Sahara, où il vécut auprès des Touaregs, prêchant la foi chrétienne par l'exemple. Assassiné par des pillards, il laissa un important héritage spirituel.
(1881-1951), religieuseitalienne. Des expériences mystique la poussèrent à se consacrer dans la vie religieuse, d'abord comme cistercienne, puis en ayant l'inspiration de fonder sa propre congrégation, celle des Sœurs de la Sainte Face, consacrée aux œuvres paroissiales, à l'évangélisation et aux œuvres de charité.
(1913-1928), jeune martyrmexicain. Se distinguant par sa piété dès son plus jeune âge, il s'engage aux côtés des cristeros comme porte-drapeau pour soutenir la cause du Christ. Capturé par l'armée, il est enfermé dans la sacristie d'une église pendant plusieurs jours, avant que ses geôliers lui promettent de la libérer s'il crie : « Mort au Christ Roi ». Il refuse et crie : « Vive le Christ Roi ». Torturé, il est finalement exécuté. Il avait 14 ans.
(1861-1936), prêtreitalien, très dynamique et estimé, il se dévoua auprès des pauvres et des malades, forma les prêtres, prêcha et passa de longues heures au confessionnal. Supérieur des Pauvres filles de saint Gaétan, fondées par son frère, il fonda une branche contemplative, les Sœurs de Jésus-Roi, destinées à une vie de prière pour l'Église et les prêtres.
(1924-1964), prêtreitalien et martyr. Supérieur général des Missionnaires serviteurs des pauvres, il développa son institut, notamment en Afrique. Lors d'une de ses visites au Congo, il fut enlevé lors de la guerre civile, et mourut des mauvais traitements subis pour avoir offert sa vie pour libérer ses religieux.
(1866-1932), évêqueitalien de Città di Castello, il visita plusieurs fois son diocèse, organisa plusieurs synodes, fonda églises, séminaires et prêchait des missions pour raviver la foi chrétienne de la population. Il fut le fondateur des Petites Servantes du Sacré-Cœur, destinées aux jeunes en difficulté et aux personnes âgées.
(1878-1897), religieuse clarisse française. Malgré son handicape et la tuberculose, elle parvint à devenir religieuse, son grand rêve, où elle se fit remarquer des autres sœurs par sa piété, sa discipline et les faits surnaturels qui se produisaient autour de sa personne.
(1919-1931), jeune brésilienne, martyre de la pureté. Jeune fille pieuse, elle refusait les avances des employés de son père pour conserver sa pureté. Un des jeunes hommes, excédé par son refus, finit par la poignarder sauvagement, alors qu'elle n'avait que 12 ans.
(1886-1905), jeune argentin. Issu de la tribu des mapuches, dès son enfance il manifeste de la piété et son désir de devenir prêtre. Devenu coopérateur salésien, il entra au séminaire, mais la tuberculose l'emporta, après un long temps de maladie supporté avec une patience qui édifiait ses compagnons.
(1953-1993), religieuse brésilienne des Filles de la Charité, martyre de la pureté. Chargée de la section masculine d'une maison de retraite, un homme lui fit de nombreuses avances, qu'elle refusait par fidélité à son vœu de chasteté. Un vendredi saint, alors qu'elle participait au chemin de croix, elle fut poignardée mortellement par cet homme.
(1848-1925), religieuse italienne, qui fonda la Congrégation des Filles pauvres de saint Joseph Calasanz pour venir en aide aux enfants maltraités ou dont les parents sont en prison. Elle accomplit son œuvre au milieu de nombreuses épreuves, sans se décourager.
(1863-1940), religieuse carmélite vénézuélienne, qui fonda la Congrégation des carmélites vénézuéliennes. Sa charité pour les pauvres et les plus nécessiteux la poussa à fonder de nombreux hôpitaux à travers le Venezuela.
(1826-1906), religieuse allemande qui, après avoir surmonté de nombreuses difficultés, parvint à se consacrer à Dieu et fonda la Congrégation des Franciscaines de la Bienheureuse Vierge Marie des Anges pour venir en aide à la jeunesse abandonnée et aider les prêtres.
(1894-1948), carmélite italienne, qui connut plusieurs années la maladie avant d'être miraculeusement guérie. Douée de dons mystiques, notamment de celui de "lire dans les cœurs", on se pressait auprès d'elle pour avoir conseils et prières. Sujette à de grandes souffrances physiques, elle les offrait pour le "salut des âmes".
(1888-1975), prêtre polononais, connu pour avoir été le confesseur de sainteFaustine Kowalska. Jusqu'à sa mort il tenta d'appliquer les demandes que le Christ aurait transmis à sainte Faustine au sujet de la Divine Miséricorde. Il travailla à l'approbation de cette nouvelle dévotion malgré la méfiance d'une partie du clergé, et fonda la Congrégation des Sœurs de Jésus Miséricordieux.
(1823-1894) et (1831-1877), époux et parents français. Leur vie de couple et de parents est reconnu comme exemplaire et authentiquement chrétienne. Toutes leurs filles sont devenues religieuses, et parmi elles on retrouve sainte Thérèse de Lisieux.
(1856-1919), religieux lasallienmalgache. Après sa conversion au catholicisme, il devint religieux, se dévouant à l'éducation des enfants. Après l'expulsion des missionnaires européens, il organisa la survie de la jeune communauté catholique malgache, à force de nombreux travaux et au prix de plusieurs épreuves, dont l'emprisonnement.
(1811-1854), religieusefrançaise. Elle renonça à une vie bien confortable, préférant se dévouer aux enfants abandonnées, aux prostituées et aux plus pauvres. Elle fonda les Sœurs de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres pour la poursuite de ses œuvres. Victime de sa charité, elle fut emportée par le choléra en soignant les malades.
(1902-1956), prêtreitalien. Aumônier militaire au cours de différents conflits, il risqua plusieurs fois sa vie pour mener son ministère sur le front, et sauva de nombreux juifs de la déportation nazie. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il s'occupa des orphelins et des enfants abandonnés, et créa la Fondation Pro mutilata enfance.
(1892-1951), évêquehongrois et martyr. Évêque auxiliaire d'Esztergom, il fut emprisonné sous le régime stalinien à cause de sa fonction religieuse. Soumis à une détention inhumaine, il succomba aux torturés subies, sans n'avoir jamais renier sa foi chrétienne.
(1947-1984), prêtrepolonais et martyr. Vicaire à Varsovie et aumônier du syndicat Solidarność, il célébra des "Messes pour la patrie", qui attirèrent des milliers de personnes, venus écouter ses sermons vibrants. Menacé et intimidé par le régime communiste, il n'abandonna pas son ministère auprès du peuple. Il finit par être assassiné par la police politique.
(1920-1971), laïc espagnole. Atteint de paralysie, il poursuivit malgré son handicap ses activités d'écrivain et de journaliste, créa une revue pour les malades, était actif dans l'Action catholique, et réconfortait par sa foi profonde tous ceux qui venaient lui rendre visite.
(1889-1938), religieux libanaismaronite. Il mena une vie religieuse ordinaire, remarquable toutefois par son sens de la présence se Dieu, son ascèse et sa charité envers les autres. Religieux simple mais exemple de ses frères.
(1864-1956), religieux capucinespagnol. Frère lai et chargé de mendier la nourriture pour son couvent pendant 40 ans, il devint une figure populaire de Grenade, appréciée de tous pour sa disponibilité, son humilité et ses précieuses recommandations.
(1926-1998), religieuseespagnole, des Sœurs de la compagnie de la Croix. Supérieure générale de sa congrégation de 1977 à sa mort, elle fonda de nombreux couvents et fut un véritable exemple pour ses sœurs, réalisant les tâches les plus ingrates toujours avec joie et prenant elle-même soin des enfants et des nécessiteux.
(1801-1890), cardinalanglais. D'abord prêtre anglican, il se convertit au catholicisme et devint un théologien de renom. Il implanta la Congrégation de l'oratoire sur le territoire britannique, mena des centaines de retraites, fut l'auteur de nombreux ouvrages et revues pour la propagation de la théologie catholique. Il fut créé cardinal à la fin de sa vie en reconnaissance de ses travaux.
(1971-1990), jeune laïque italienne. Membre du mouvement des Focolari depuis son plus jeune âge, elle mena une vie ordinaire, bien que très imprégnée de son intense vie spirituelle, qui se manifesta plus encore lors de son cancer des os, qu'elle vécut avec générosité et transmettant sa joie à tous ceux qui la côtoyait.
(1805-1893), religieuseitalienne. Épouse et mère de famille, c'est une fois devenue veuve qu'elle put réaliser son souhait de se consacrer dans la vie religieuse, et elle se mit au service des femmes délinquantes et détenues, pour lesquelles elle fonda les Servantes de l'Immaculée Conception de Parme[14]
(1911-1953), évêqueroumain et martyr. Évêque auxiliaire pour Satu Mare et Oradea, il exerça son ministère en cachette sous le régime communiste. Arrêté, il fut torturé et enfin exécuté pour avoir refusé de collaborer à l'érection d'une Église contrôlée par le régime et séparée du pape.
(1920–2005), Pape. Archevêque de Cracovie, il fut élu pape en 1978. Il tenta de mettre en œuvre les directives prises par le Concile Vatican II, en lançant la nouvelle évangélisation, dont les Journées mondiales de la Jeunesse sont issues. Il travailla à la paix et au dialogue interreligieux, et effectua une centaine de voyages dans le monde. Sa piété, son style et son énergie, même lors de la maladie, firent de lui un pape très populaire et considéré comme un saint.
(1891-1955), prêtreitalien. Curé à Naples, il fonda la Société des divines vocations, pour soutenir, aider et former les candidats à la prêtrise. Également prédicateur et auteur d'écrits pastoraux et spirituels, il encouragea les laïcs à la sainteté.
(1897-1988), prêtreitalien, de l'Institut pontifical pour les missions étrangères. Missionnaire en Birmanie pendant 65 ans auprès des tribus indigènes, il tenta de combler leurs misères humaines et spirituelles, par la prédication et l'aide matérielle (construction d'écoles, d'orphelinats, de dispensaires et d'églises).
(1763-1825), par son mariage comtesse Molé de Champlâtreux. Après l'exécution de son époux durant la Révolution française et une succession d'épreuves, elle se consacra à l'éducation des jeunes filles pauvres et abandonnées, pour lesquelles elle fonda les Sœurs de la charité de Saint-Louis.
(1910-1928), laïque italienne, membre du tiers-ordre des Servites de Marie. Elle offrit sa vie pour le salut des âmes, et vécut la maladie pulmonaire qui la conduit à la mort comme une offrande à Dieu. Son itinéraire spirituel est retracé dans son journal.
(1907-1976), prêtrefranciscainitalien. Missionnaire en Chine pendant 45 ans, il travailla inlassablement à la formation chrétienne de la population, malgré les épreuves et les obstacles causés par le régime communiste.
(1712-1752), martyrindien. Officiel de la cour du Tamil Nadu, sa conversion au catholicisme irrite la caste sacerdotale qui le font emprisonner et torturer pendant 3 ans, sans obtenir le reniement de sa foi chrétienne. Il est finalement fusillé.