(Yémen) : deux bombes explosent au Movenpick Hôtel et sur le parking du Goldmohur Hôtel, à Aden, hébergeant des soldats américains, se déployant en Somalie. Deux personnes sont tuées, mais pas d'Américains. Ce sont les premiers attentats d'Al-Qaida[1].
(Éthiopie) : le président égyptienHosni Moubarak est l'objet d'une tentative d'assassinat lors du trente et unième sommet de l'OUA à Addis-Abeba[4]. L'attentat a été commis par des membres du Gamaa al-Islamiya (Groupe islamique égyptien) aidés par le Soudan et ben Laden[5].
(Arabie saoudite) : une voiture piégée explose à Riyad, devant le bâtiment du programme d'entraînement de la Garde nationale saoudienne, tuant cinq Américains et deux Indiens. Quatre personnes condamnées par la justice saoudienne disent avoir été inspirées par plusieurs islamistes radicaux dont Oussama ben Laden[1]. Ben Laden en aurait eu connaissance à l'avance, notamment par un appel téléphonique une demi-heure avant l'attentat[6].
(Pakistan) : un attentat à la voiture-suicide commis par le Jihad islamique égyptien (dirigé par Ayman Al-Zaouahiri) contre l'ambassade d'Égypte à Islamabad cause la mort de dix-sept personnes. Les autorités égyptiennes accusent ben Laden d'être impliqué[7].
1996
(Arabie saoudite) : un camion piégé explose à l'entrée de la base américaine de Khobar, près de Dhahran, faisant 19 morts et près de 400 blessés. Un groupe appelé le Hezbollah saoudien soutenu par l'Iran est le principal suspect, mais la possibilité d'une implication d'Al-Qaïda a également été soulevée[1].
Novembre (Philippines) : une bombe est trouvée sous un pont de la ville de Manille que devait emprunter le convoi du président Bill Clinton en visite. L'enquête des services de renseignement américains sur cet incident resté « top secret » l'attribue à Oussama ben Laden[8],[9].
12 octobre (Bali) : triple attentat à la bombe tuant 202 personnes et en blessant 209 autres. La plupart des victimes étaient des touristes étrangers[19],[20].
(Jordanie) : des travailleurs humanitaires sont tués à Amman.
(Kenya) : une attaque contre des touristes israéliens fait 16 morts.
28 novembre (Kenya) : 18 personnes sont tuées dans un attentat-suicide contre un hôtel de Mombasa[21]. Le même jour, un avion israélien échappe au tir de deux missiles lors de son décollage de Mombasa[22].
8 novembre (Arabie saoudite) : un attentat-suicide à la voiture piégée, au sein d'un complexe résidentiel de la banlieue ouest de Riyad, fait 17 morts et une centaine de blessés[24].
20 novembre (Turquie) : un double attentat à la voiture piégée contre le consulat-général du Royaume-Uni et le quartier général de la banque britannique HSBC à Istanbul fait 27 morts, dont le consul britannique Roger Short, et plus de 450 blessés[28].
27 février (Philippines) : une bombe explose dans un ferry de Manille. Celle-ci tue 63 personnes sur le moment et cause la disparition de 53 personnes, présumées mortes par la suite.
2 mars (Irak) : quatre explosions détruisent le parvis de la mosquée chiite de Kadhimiya, lors de la fête de l'achoura. À Kerbala, des tirs de roquettes sont lancés contre le mausolée d'Abbas. Le bilan de ces opérations est lourd : 171 morts, 556 blessés[31].
2 avril (Espagne) : attentat à la bombe avorté, contre le train Madrid-Séville[33].
28 mai (Arabie saoudite) : vingt-deux morts après l'assaut donné contre des membres présumés d'Al-Qaïda qui retenaient depuis la veille une cinquantaine de personnes en otage dans un immeuble d'un complexe résidentiel.
7 octobre (Égypte) : trois attentats à la voiture piégée font 34 morts et 105 blessés. Ceux-ci visent un hôtel et deux camps de vacances aux environs de Taba ; dans la région du Sinaï[34],[35].
2005
(Mauritanie) : attaque contre la caserne militaire de Lemgheity, 20 personnes tuées (15 soldats et 5 assaillants)[36].
7 juillet (Royaume-Uni) : A Londres, 56 morts et 700 blessés[37], mais des incertitudes demeurent sur l'implication d'Al-Qaïda, d'après un rapport du , de la commission sur les renseignements et la sécurité (ISC) du parlement britannique[38].
(Irak) : un kamikaze fait exploser un camion-citerne rempli de gaz, près d'une mosquée chiite à Moussayeb, au sud de Bagdad. Le bilan fait état de 98 personnes tuées et de 156 blessés[39].
21 juillet (Royaume-Uni) : second attentat à Londres : attentats ratés contre un autobus et trois rames de métro à Londres[40]. Une seule bombe explose, ne provoquant qu'un blessé. Plus tard, un homme fut tué par erreur par des membres des services antiterroristes, qui le pensaient responsable des attentats.
(Suède) : attentat avorté au cocktail molotov contre un bureau de vote de Stockholm réservé aux expatriés irakiens, revendiqué par une branche d'Al-Qaïda en Suède[45].
1er octobre (Bali): Plusieurs attentats d'Al-Qaïda ont lieu dans les stations balnéaires de Jimbaran et de Kuta, dans des cafés et restaurants. Ceux-ci font 23 morts et environ 150 blessés[46].
(Irak) : des attentats-suicides contre deux mosquées chiites à Khanaqin font 78 morts et 90 blessés[47].
11 juillet (Inde) : sept attentats à la bombe, dans des gares et trains de banlieue de Bombay, en Inde, font 209 morts et 714 blessés[50],[51].
23 novembre (Irak) : plusieurs attentats simultanés (quatre voitures piégées et environ dix obus de mortiers explosent) font 215 morts et 256 blessées. Ceux-ci ont lieu dans le quartier chiite de Bagdad, Sadr City[52],[53].
11 mars (Maroc) : un homme se tue, à l'aide d'une ceinture explosive, en blessant quatre personnes dans un cybercafé de Sidi Moumen, dans l'arrondissement de Casablanca. Les autorités marocaines le soupçonnent d'être affilié à « une organisation islamiste radicale »[55].
11 avril 2007 à Alger (Algérie) : Al-Qaïda revendique un double attentat à Alger, visant le palais du gouvernement et le commissariat de police de Bab Ezzouar. Ces attentats font au moins 33 morts et plus de 220 blessés[56].
18 avril (Irak) : cinq attentats à Bagdad, 200 tués et 251 blessés[57].
13 juin (Irak) : une partie de la mosquée d'Or est de nouveau détruite par un attentat attribué à Al-Qaïda[58].
19 juin (Irak) : un attentat contre une mosquée chiite à Bagdad fait 87 morts et 218 blessés[59].
2 juillet (Yémen) : 10 personnes sont tuées et 12 autres blessées, dans un attentat à la voiture piégée, dans la province de Marib[60],[61].
11 juillet (Algérie) : 10 militaires sont tués et 35 blessés dans l'attentat-suicide au camion piégé contre une caserne de l'armée à Lakhdaria[62].
11 décembre 2007 à Alger (Algérie) : deux attentats kamikazes, visant le conseil constitutionnel, la cour suprême et des bâtiments de l'ONU ; sont revendiqués par AQMI. Ceux-ci font 72 morts, selon la presse (El Watan), et plus de 200 blessés[66].
24 décembre (Mauritanie) : 4 touristes français tués dans une attaque à l'est de la ville d'Aleg[67].
2 juin (Pakistan) : un attentat à la voiture piégée contre l'ambassade danoise à Islamabad au Pakistan fait 6 morts et 24 blessés[71].
4 et 5 juin (Algérie) : 2 attentats contre une caserne de la Garde républicaine algérienne à Bordj El Kiffan et un convoi militaire à Dellys, 9 soldats tués[72].
4 juillet (Mauritanie) : 28 soldats sont tués dans l'attaque d'un convoi militaire dans le nord du Mali[63].
29 juillet (Algérie) : embuscade meurtrière à l'ouest d'Alger, 11 soldats algériens tués[84].
8 août (Mauritanie) : un attentat-suicide près de l'ambassade de France à Nouakchott fait un mort, le kamikaze, et trois blessés légers, dont deux gendarmes français[63].
19 août (Irak) : sextuple attentat à Bagdad, qui fait 95 morts et plus de 550 blessés[85].
25 octobre (Irak) : un double attentat à la voiture piégée fait entre 99 et 155 morts et plus de 500 blessés à Bagdad.
8 décembre (Irak) : une série d'attentats-suicide tue 127 personnes et fait 448 blessés à Bagdad. L'État islamique d'Irak revendique la responsabilité de cet attentat[87].
25 janvier (Irak) : trois attentats-suicides le jour de l'exécution d'Ali Hassan al-Majid font 41 morts et 110 blessés à Bagdad. Ces attentats sont revendiqués par "L'État islamique d'Irak"[91].
8 mars (Niger) : attentat suicide, dans la région de Tilwa, dans une caserne de l'armée nigérienne, au moins 8 morts[92].
12 mars (Pakistan) : 57 morts et 134 blessés dans un double attentat-suicide visant des militaires, à proximité d'un marché fréquenté à Lahore[90].
4 avril (Irak) : un triple attentat suicide contre les ambassades d'Iran, d'Égypte et de Syrie fait une quarantaine de morts et plus de 200 blessés à Bagdad[94].
5 avril (Pakistan) : 51 morts dans un attentat-suicide lors d'un rassemblement en plein air d'un parti politique laïc opposé aux insurgés islamistes, à Timargarah[90].
13 avril (Irak) : un attentat contre la chaîne de télévision Al-Rasheed TV à Bassorah fait cinq morts et treize blessés[95].
14 avril (Irak) : un attentat à la voiture piégée tue un chef du département antiterroriste de la police en Irak à Bagdad[95].
17 avril (Pakistan) : 41 morts dans deux attentats-suicide commis par deux kamikazes en burqa au moment de la distribution de l'aide dans un camp de personnes déplacées dans le nord-ouest[90].
23 avril (Irak) : au moins 52 personnes périssent dans une vague d'attentats anti-chiites à Bagdad.
24 avril (Irak) : plusieurs véhicules piégés explosent à Bagdad, tuant 72 personnes et en blessant une centaine d'autres.
26 avril (Yémen) : un attentat suicide contre l'ambassadeur britannique au Yémen à Sanaa fait deux blessés. L'ambassadeur en sort indemne[96].
10 mai (Irak) : environ soixante attaques d'Al-Qaïda dans plusieurs villes font au moins 110 morts et 500 blessés[97].
28 mai (Pakistan) : attaques simultanées suicides à Lahore, au moins 80 tués et 108 blessés[98].
31 mai (Pakistan) : attaque contre un hôpital à Lahore, au moins douze morts[99].
17 juin (Irak) : une attaque contre la banque centrale d'Irak à Bagdad fait 18 morts et 55 blessés.
19 juin (Yémen) : attaque des locaux du service de renseignements dans la ville portuaire d'Aden, treize morts.
30 juin (Algérie) : attaque à Tinzaouatine, onze gendarmes algériens tués[100].
1er juillet (Pakistan) : 43 personnes sont tuées et 175 blessées dans deux attentats-suicide commis dans un mausolée soufi bondé de pèlerins musulmans à Lahore[90].
9 juillet (Pakistan) : un attentat-suicide fait 65 morts et une centaine de blessés, près d'un bureau de l'administration publique, dans la province pakistanaise de Mohmand[90].
14 juillet (Yémen) : attaque des sièges des renseignements et de la sécurité de la province d'Abyan, au moins cinq morts[101].
17 juillet (Irak) : double attentat contre une base de l'armée irakienne à l'ouest de Bagdad. Cette attaque a fait 43 morts et 40 blessés[102].
22 juillet (Yémen) : embuscade dans la province de Chabwa contre une patrouille de l'armée yéménite, six morts[103].
25 juillet (Irak) : triple attentat suicide à la voiture piégé dans la ville de Kerbala, contre la chaîne satellitaire Al-Arabiya, 25 morts et 63 blessés[105].
29 juillet (Irak) : série d'attaques et d'accrochages à Azamiya, un quartier sunnite situé dans le nord de Bagdad, seize morts et 24 blessés.
2011
28 avril (Maroc) : 17 morts (8 Français, 3 Marocains, 2 Suisses, 1 Britannique, 1 Canadien, 1 Néerlandais et 1 Portugais) dans l'explosion d'une bombe dans un café à Marrakech. La bombe aurait été placée à l'avance puis déclenchée à distance à l'aide d'un téléphone mobile. Encore non revendiqué le , l'attentat est attribué à Al-Qaïda au Maghreb islamique[106],[107], qui nie cependant en être responsable[108].
13 mai (Pakistan) : Double attentat-suicide, devant un centre d'entraînement de la police des frontières, en riposte à la mort d'Oussama ben Laden, avec 80 morts et 140 blessés[109].
27 août (Algérie) : Double attentat-suicide contre la caserne de Cherchell, au moins 18 morts et 26 blessés[110].
23 octobre (Algérie) : Deux humanitaires espagnols ainsi qu'une Italienne auraient été enlevés par une branche algérienne d'AQMI[111].
2012
16 janvier (Yémen) : 2 morts (2 soldats yéménites), lors de la prise de la ville de Raddah par Al-Qaïda[112].
21 mai (Yémen) : un attentat-suicide frappe un défilé militaire célébrant le 22e anniversaire de l'unification du pays et fait 100 morts parmi les soldats à Saana. L'attentat, revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule arabique, est attribué à un agent infiltré au sein de la sécurité centrale[117].
4 juin (Irak) : un attentat-suicide à la voiture piégée frappe une fondation religieuse chiite à Bagdad, faisant 25 morts et une soixantaine de blessés. La branche irakienne de la nébuleuse, Al-Qaïda en Irak, revendique l'attaque[118].
13 juin, (Irak) : une série d'attaques commises au cours de la célébration d'une fête religieuse chiite entraîne la mort de 72 personnes et fait plus de 250 blessés. L'attaque est revendiquée par la branche irakienne d'Al-Qaïda[119].
11 juillet (Yémen) : un attentat-suicide frappe une école de police à Saana, causant la mort de plus de 20 personnes. L'attaque est revendiquée par la branche yéménite d'Al-Qaïda (AQPA)[121].
23 juillet (Irak) : une série d'attentats à la bombe touche treize villes et cause la mort de 103 personnes à travers le pays[122]. La série d'attaques est revendiquée par l'État islamique d'Irak, branche irakienne d'Al-Qaida[123].
(Irak) : l'État islamique d'Irak revendique la responsabilité de 28 attaques perpétrées en Irak entre mi-juin et fin juillet, dont une ayant visé un département de lutte contre le terrorisme à Bagdad le [124].
(Yémen) : un attentat-suicide mené par des membres d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique contre un camp militaire dans le sud du pays cause la mort de 14 soldats yéménites[125].
(Irak): l'État islamique d'Irak revendique la responsabilité d'une série d'attentats commis durant la fête musulmane de l'Adha qui ont entraîné la mort de 44 personnes à travers le pays[126].
(Arabie saoudite) : deux gardes-frontières sont tués dans une embuscade tendue par des éléments armés d'Al-Qaïda qui tentaient de franchir la frontière en direction du Yémen. Onze assaillants ont été arrêtés par les autorités saoudiennes[127].
(Russie) : Un attentat suicide à la bombe artisanale dans le métro de Saint-Pétersbourg commis par Akbarjon Djalilov, un ressortissant kirghize, fait 14 mort et 53 blessée[129]. Le , le Bataillon de l'imam Chami, un groupe affilié à Al-Qaïda, revendique cet attentat[130], réalisé sur ordre d'Ayman al-Zawahiri[131].
↑ ab et c(en) Thomas H. Kean, The 9/11 Commission Report : Final Report of the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States, Washington, U.S. Government Printing Office, , 567 p. (ISBN0-16-072304-3, lire en ligne), p. 59-60.
↑(en) Bill Gertz, « Saudi financier tied to attacks: CIA cites remarks after 2 bombings », The Washington Times, ; (en) Bill Gertz, Breakdown : How America's Intelligence Failures Led to September 11, Washington, Regnery Publishing, , 256 p. (ISBN0-89526-148-0, lire en ligne), p. 7.
↑(en) Daniel Benjamin et Steven Simon, The Age of Sacred Terror, New York, Random House, (ISBN0-375-50859-7), p. 131-132.
↑(en) Ken Gormley, The Death of American Virtue : Clinton vs. Starr, New York, Broadway Paperbacks, , 789 p. (ISBN978-0-307-40945-4), p. 491-492.