La décision de créer une sorte de ligne « annexe » à celle de Paris à Marseille pour desservir ces communes n’est prise que plusieurs années plus tard.
La ligne d'Avignon à Miramas a été déclarée d'utilité publique un décret impérial le [5].
La ligne entre Salon et Miramas est concédée à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par une convention signée entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des travaux publics et la compagnie le . Cette ligne vient se substituer à la « section de Salon à la ligne de Aix à Arles, près Rognac », concédée à titre éventuelle par une précédente convention du approuvée par décret du 11 juin 1863[6] (qui venait se substituer à la section de Salon à Miramas concédée par la convention approuvée le 19 juin 1857). La convention du est approuvée par un décret le [7].
L'ouverture de la nouvelle ligne s'effectue en trois étapes réparties sur cinq années[8] :
Celle-ci devient donc entièrement opérationnelle et commercialement exploitable à partir de cette dernière année.
En , des signaux à cloche sont installés entre les gares d'Avignon et de Cavaillon[10].
La deuxième voie est installée, au cours de l'année 1900, entre les gares d'Avignon et de Miramas[11].
La ligne est cédée à la SNCF lors de sa création en 1938 puis à RFF bien que la SNCF en conserve partiellement l'exploitation. Elle est complètement électrifiée le .
Caractéristiques techniques
La ligne d'Avignon à Miramas est une ligne à double voie longue de 68 kilomètres. Elle possède une signalisation de type Block automatique lumineux (BAL). La vitesse maximum des trains est comprise entre 110 et 130 km/h.
Elle est électrifiée en 1 500 V continu. L'alimentation électrique est assurée par 3 sous stations : Le Thor, Le Camp et Les Aubes[12].
Fréquentation
D'après les données 2018 de la SNCF[13], les gares les plus fréquentées de la ligne sont celles d'Avignon-Centre (environ 2 millions de voyageurs annuels) et de Miramas (environ 600 000) ; également situées sur d'autres lignes, elles sont des gares de correspondances et bénéficient en outre d'une desserte TGV. Parmi les gares intermédiaires de cette ligne (uniquement desservies par des TER), les plus fréquentées sont celles de Salon (environ 213 000), Cavaillon (environ 170 000) et L'Isle - Fontaine-de-Vaucluse (environ 140 000). Aucune des autres gares ne reçoit plus de 100 000 voyageurs ; la moins fréquentée est celle de Gadagne (8 514).
Le trafic y est pendulaire, vers les bassins d'emploi et d'enseignement locaux, ainsi que touristique, particulièrement en saison estivale[réf. nécessaire].
Notes et références
↑Modernisation dans la cadre de la desserte de Fos-sur-Mer.
↑Classement sonore des voies RFF du département des Bouches-du-Rhône, page 5 Lien
↑« N° 4797 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 11 avril 1857, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et les Compagnies des chemins de fer de Paris à Lyon, et de Lyon à la Méditerranée : 19 juin 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 10, no 522, , p. 275 - 327.
↑« N° 9518 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'Avignon à Gap, avec embranchement d'une part sur Aix, et, d'autre part, sur Miramas, par Salon : 25 août 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 18, no 965, , p. 475 - 477.
↑« N° 16808 - Décret impérial qui approuve la convention, passée le 18 juillet 1868, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 28 avril 1869 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 33, no 1699, , p. 364 - 373.
↑Ach. Lafon, « Rapport de l'inspecteur principal sur le service du chemin de fer pendant l'exercice 1968 dans le département de Vaucluse », dans Procès-verbal des séances du Conseil général (Vaucluse), 1869, p. 34 intégral (consulté le 8 août 2013).
↑« Travaux neufs : Ligne d'Avignon à Miramas (par Salon) », dans Procès-verbal des séances du Conseil général (Vaucluse), 1881/08, p. 41 intégral (consulté le 7 août 2013).
↑« Travaux en cours d'exécution », dans Procès-verbal des séances du Conseil général (Vaucluse), 1900/08-1900-10, p. 41 intégral (consulté le 7 août 2013).