Pendant la Première Guerre mondiale, le front italien est submergé à Caporetto par une attaque des troupes autrichiennes et allemandes. Luisa et sa belle-sœur Clara restent dans leur villa, prisonnières des Autrichiens. Elles subissent toutes sortes de violences, à tel point que Mirella, la petite fille de Luisa, perd l'usage de la parole à la suite du traumatisme qu'elle a subi. Les deux femmes parviennent ensuite à atteindre Vérone où Luisa se rend compte qu'elle est enceinte, tandis que son mari est hospitalisé pour blessures de guerre.
Luisa ne se sent pas capable de dire la vérité sur son état, elle envisage même de se suicider et, sauvée par un médecin qui a compris son désarroi, décide d'avorter. Clara tombe également enceinte, mais l'amour maternel l'emporte et elle choisit d'accoucher. Quelque temps plus tard, avec l'avancée du front italien, les deux femmes parviennent à rentrer chez elles, à la grande désapprobation des villageois qui ne pardonnent pas à Clara, surtout après la naissance de l'enfant, d'avoir accepté la maternité.
Même Franco, le fiancé de Clara, revenu du front, n'accepte pas le choix de la femme, ce qui la pousse à quitter le village. Au cours de sa fuite, Clara tombe d'une falaise et se blesse mortellement. Franco la rejoint, promet de s'occuper de l'enfant et les deux se marient in articulo mortis.
Fiche technique
Titre français : Les Enfants de la violence ou Femmes et soldats ou Malheur au vaincu[1]