Le , The Provisional Battalion of "Dorchester", littéralement « Le Bataillon provisoire de "Dorchester" », et The Provisional Battalion of "Beauce", littéralement « Le Bataillon provisoire de "Beauce" », furent créés respectivement à Saint-Anselme et à Sainte-Marie au Québec[4]. Ils deviennent respectivement le 92nd "Dorchester" Battalion of Infantry, littéralement le « 92e "Dorchester" Bataillon d'infanterie », et le 23rd "Beauce" Battalion of Infantry, littéralement le « 23e "Beauce" Bataillon d'infanterie », respectivement le et le [4]. Le , les deux bataillons sont fusionnés en conservant le nom de 92nd "Dorchester" Battalion of Infantry[4]. Le bataillon devint un régiment le et adopta le nom de 92nd Dorchester Regiment, littéralement le « 92e Régiment de Dorchester »[4].
Le , le nom du régiment fut francisé en devenant Le Régiment de Dorchester, mais il réadopta un nom en anglais le , en devenant The Beauce Regiment, littéralement « le Régiment de Beauce »[4]. Le 1er mai de la même année, son nom redevint en français en étant renommé le Régiment de Beauce[4]. Le , il est de nouveau renommé pour devenir le Régiment de Dorchester et Beauce[4].
Le , Le Régiment de Dorchester et Beauce fusionna avec le 5th Machine Gun Battalion, CMGC, littéralement le « 5e Bataillon de mitrailleuses, CGMC » où « CGMC » est l'abréviation pour Canadian Machine Gun Corps, c'est-à-dire le Corps des mitrailleurs canadiens(en), et adopta le nom de Le Régiment de la Chaudière (Mitrailleuses)[4].
Le régiment fut mobilisé le . Ses quartiers généraux seront successivement installés à Lac-Mégantic, au bassin Louise et à la garnison Valcartier. Le , il fut renommé le 2nd (Reserve) Battalion, Régiment de la Chaudière (Mitrailleuses), littéralement le « 2e (Réserve) Bataillon, Le Régiment de la Chaudière (Mitrailleuses) » et, de nouveau le , le 2nd (Reserve) Battalion, Le Régiment de la Chaudière, littéralement le « 2e (Réserve) Bataillon, Le Régiment de la Chaudière »[4].
Elle est ensuite mobilisé durant l'opération Windsor subissant de nombreuses pertes dans la lutte pour la prise de l'aérodrome de Carpiquet le . L'aérodrome était un des objectifs réussis du « Jour J », mais dut être abandonné à la suite du repli. Treize jours plus tard, les « Chauds » de la Chaudière participent à l'opération Goodwood afin de prendre le site de l'aciérie de Colombelles (de la Société métallurgique de Normandie) ; mais sont stoppés dans leur avance par les tirs meurtriers des défenseurs allemands provenant du château Colombelles. Fortement éprouvée, l'unité est mise en réserve.
Pendant les combats, le régiment forme un second bataillon pour le renfort. Le 1er bataillon est de retour au Canada le et le 3e bataillon finit sa tâche d'occupation au printemps 1946. Le , le régiment adopte son nom actuel[4]. Le , la princesse Élisabeth II devint officiellement la colonel-en-chef du régiment. Le , il fusionne avec Le Régiment de Lévis en conservant le nom Le Régiment de la Chaudière[4].
Depuis le décès de la reine Élisabeth II, c'est le roi Charles III qui devient le colonel-en-chef du régiment.
Honneurs de bataille
Les honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur ses couleurs les noms des batailles ou d'opérations dans lesquelles il s'est illustré.
Les dix honneurs de bataille apparaissant sur le drapeau régimentaire[4] :
L'insigne du Régiment de la Chaudière est deux mitrailleuses d'argent croisées sommées d'une fleur de lys d'or soutenue d'un castor au naturel, le tout étant environné d'un listel de gueules portant l'inscription « Aere Perennius » en lettres d'argent et chargé de deux feuilles d'érable également d'argent[4]. « Aere Perennius », qui signifie « plus solide que l'airain » en latin, est la devise du régiment. Elle provient d'un vers du poète latin Horace[4],[7].
Commandants et sergents-majors régimentaires du Régiment de la Chaudière
Ces listes contiennent uniquement les noms des commandants et sergents-majors régimentaires à partir de l'appellation Régiment de la Chaudière. Ultérieurement, les noms des militaires à ces postes provenant des unités constitutives du Régiment de la Chaudière seront présentés.
Commandants
Régiment de la Chaudière (Mit.)
Lieutenant-colonel John L. Reiman, E.D.1936-1940
Lieutenant-colonel Georges R. Bouchard, E.D.1940-1941
Régiment de la Chaudière C.A.S.F. (1er Bn)
Lieutenant-colonel J. Julien Chouinard, E.D.1941-1942
Lieutenant-colonel François Provost, CD. 2018-2021
Lieutenant-colonel Bruno Bergeron, CD. 2021- 2023
Lieutenant-colonel Bruno Gilbert, MMM, CD. 2023 - Présentement
Sergents-majors Régimentaires
1937-1946
WO 1 R. Savoie 1937-1940
WO 1 L.J. Huard 1940-1942
WO 1 G. Sirois 1942-1943
WO 1 J.C. Turgeon 1943-1944
WO 1 J.A. Lamontagne 1944
WO 1 M. Gingras 1944-1946 (1er Bn CASF)
WO 1 J.E.R. Audet 1945-1946 (3e Bn CAOF)
WO 2 (A RSM) L.M. Comeau 1945-1946 (2e Bn Réserve)
1946-Présentement
WO 1 Guy Nadeau, DCM, CD 1947-1953
WO 1 Henri Ouellette, CD 1954-1965
Adjuc Léo Couturier, CD 1965-1968
Adjuc Clément Roy, CD 1968-1971
Adjuc Lorenzo Gilbert, CD 1971-1978
Adjuc Daniel Maheu, CD 1978-1983
Adjuc Gilles Lévesque, CD 1983-1987
Adjuc Raymond Pouliot, CD 1987-1992
Adjuc Mario Lemieux, CD 1992-1993
Adjuc Éric Marmen, CD 1993-1997
Adjuc Michael Grant, CD 1997-2000
Adjuc Richard Bégin, CD 2000-2003
Adjuc Claude Pineault, CD 2003-2010
Adjuc Bruno Gilbert, MMM, CD 2010-2014
Adjuc Stéphane Lamontagne, CD 2014-2017
Adjuc Éric Lapalme, CD 2017-2020
Adjum Denis Hallé, CD 2020- Présentement
Corps de cadets affiliés
L'affiliation d'un corps de cadets à une unité militaire est une vieille tradition. Chaque corps de cadets canadien est affilié à une unité militaire de la force de réserve ou de la force régulière. Cette unité est responsable de fournir à chacun de ses corps de cadets affiliés un soutien logistique. Également, les corps de cadets affiliés se voient octroyer le droit de porter l'insigne de coiffure de son unité d'affiliation. Voici la liste actuelle des corps de cadets affiliés au Régiment de la Chaudière[réf. nécessaire] :
Armand Ross, Le geste du Régiment de la Chaudière, Rotterdam (Pays-Bas), Veen & Scheffers, , 179 p..
Jacques Castonguay, Armand Ross et Michel Litalien, Le Régiment de la Chaudière 1869-2004, Lévis, Forces armées canadiennes, , 729 p. (ISBN0-660-96937-8)
Jacques Leroux et Philippe Déterville, La Normandie en flammes : journal de guerre du capitaine Gérard Leroux, officier d'intelligence au Régiment de la Chaudière, Condé-sur-Noireau, Condé-sur-Noireau : Ch. Corlet ; Montréal : Iris-diffusion, , 454 p. (ISBN2-85480-078-8)