Dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, la commune du Fleix est limitrophe du département de la Gironde. Elle est incluse dans l'unité urbaine de Bergerac et dans son aire d'attraction. Elle est bordée au sud par la Dordogne en un lieu où celle-ci fait une inflexion prononcée. C'est probablement à cette caractéristique que la commune doit son nom qui viendrait du latin flexus[1],[2].
Elle est implantée dans une plaine alluviale, bordée au nord et à l'ouest par des collines argilo-calcaires. Ces dernières obligent la Dordogne à effectuer un quasi demi-tour. En amont de ce méandre, le lit de la rivière, large et peu profond, permettait le passage à gué en période de basses eaux.
Ses coteaux ensoleillés se prêtent particulièrement bien à la culture de la vigne[2].
Le Fleix est limitrophe de quatre autres communes, dont une en Gironde. Au sud-ouest, le territoire de Pineuilh, en Gironde, est éloigné de moins de 350 mètres.
Les limites communales de Le Fleix et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Le Fleix est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].
Molasse de l'Agenais sup. à faciès argileux dominant : argiles silteuses carbonatées vertes, noires à blanches à niveaux de sables ou grèsmicacés à rares graviers, quelques bancs de calcaires lacustres localement meuliérisés (Chattien continental)
Formation du Calcaire de Castillon s.s. : calcaire lacustre micritique dur azoïque à nodules d'argiles vertes (plusieurs mètres d'épaisseur), faciès de meuliérisation localement (Rupélien basal continental)
g1b :
Formation de Boisbreteau moy. : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses - deuxième séquence différenciée et cartographiée sur la feuille de Sainte-Foy-la-Grande (Rupélien inf. continental)
Formation Boisbreteau inf. : sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e7-g1-S :
Molasse du Fronsadais sup. à faciès sableux dominant : sables argileux grossiers feldspathiques, argiles silteuses/sableuses gris-vert et grès carbonatéss. Nombreux chenaux sableux au sommet (Priabonien sup. à Rupélien basal continental)
e7c-A :
Molasses du Fronsadais inf. à moy. (faciès argileux dominant) : argiles sableuses bariolées jaunes à vertes à chenaux sableux micacés et feldspathiques (Priabonien sup. continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium : argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 6 m et 157 m[7],[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,05 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,99 km2[5].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, la Gouyne, le Barailler, la Charente, la Gane, la Patiole, la Rode, le ruisseau du Bigounin, le ruisseau du Cluzeau, le ruisseau du Peytavit, la Vieille Gouyne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 42 km de longueur totale[17],[Carte 1].
Défluent de l'Eyraud et affluent de rive droite de la Dordogne, le Barailler, sert de limite naturelle à la commune à l'extrême sud-est sur environ 500 mètres, face à Saint-Pierre-d'Eyraud.
Son affluent de rive droite, la Gouyne, ainsi que son bras occidental appelé la Vielle Gouyne, servent également de limite naturelle au nord-est et à l'est sur cinq kilomètres, face à la même commune.
Au nord-est, le ruisseau du Cluzeau — affluent de rive droite de la Gouyne — forme la limite communale sur près de 800 mètres, face à Monfaucon. Son affluent de rive droite le ruisseau du Bigounin sert de limite territoriale au sud avec Monfaucon sur deux kilomètres et demi.
Quatre autres affluents de rive droite de la Dordogne prennent leur source sur la commune qu'ils baignent :
la Gane sur près de cinq kilomètres ;
la Charente sur plus d'un kilomètre et demi ;
la Patiole sur près de deux kilomètres et demi ;
à l'extrême sud-ouest, la Rode qui sert sur toute sa longueur, soit près de deux kilomètres, de limite communale face à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt.
Le pont sur la Dordogne.
Crue du Barailler, en limite du Fleix et de Saint-Pierre-d'Eyraud, en mai 2012.
Réseaux hydrographique et routier du Fleix.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 4 km à vol d'oiseau[25], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Le Fleix[29],[30]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[31].
ZNIEFF
Le Fleix fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[32],[33], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[34].
Urbanisme
Typologie
Au , Le Fleix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[36],[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[37]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), cultures permanentes (20,5 %), terres arables (11 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 4] (4,3 %), prairies (3,2 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[43]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[44]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2000 et 2008[45],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne », couvrant 9 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[46],[47].
Le Fleix est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 96,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[53].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005, 2009, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 6] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[55].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Lo Flèis[56].
Le , trois jeunes maquisards de la commune sont tués par les Allemands[57].
Le , six Juifs de Sainte-Foy-la-Grande sont arrêtés par des Français portant un uniforme allemand, puis assassinés le lendemain au Fleix, dans le bois de Souléiou[58].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[59],[60].
Le Fleix présente une offre de soins importante grâce à son Pôle médical et paramédical du Vignoble[65]. Depuis , ce dernier réunit une vingtaine de professionnels de santé : médecins généralistes, kinésithérapeutes, pharmacien, ostéopathe, chirurgien-dentiste, psychologue, pédicure podologue…
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].
En 2021, la commune comptait 1 493 habitants[Note 9], en évolution de −1,32 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Fête votive, traditionnellement le 1er week-end d'août (130e édition en 2024)[70].
Sports
Le village compte un certain nombre d'associations sportives :
Aikido
Judo : Judo-club fleixois.
Tennis : Tennis-club fleixois.
Jeux d'échecs : « La Tour infernale ».
Parmi les infrastructures, on trouve un stade municipal et des terrains de tennis.
Cultes
Église catholique
Église protestante - église réformée
Économie
Le port fut très actif avec le transport du vin et du bois.
Autrefois tournée vers la rivière, l'économie est maintenant surtout vinicole. On compte notamment la Cave coopérative de l’Union vinicole de Bergerac, ainsi que des exploitations de fruits et légumes.
Commerces et services
Nombreux commerces et services de proximité : alimentation générale, pharmacie, boulangerie, boucherie, restaurant, bar-tabac-presse-loto, électroménager, coiffeur, motoculture, garage auto… La ville peut aussi compter sur la présence d'artisans : maçon, électricien, chauffagiste, peintre, entreprise de nettoyage, artificier.
En 2015[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 609 personnes, soit 40,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (74) a augmenté par rapport à 2010 (57) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,2 %.
Établissements
Au , la commune compte 139 établissements[72], dont 72 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, douze dans la construction, et onze dans l'industrie[73].
Entreprises
Dans le secteur des services, parmi les entreprises ayant leur siège social en Dordogne, la « SARL Brézac artifices » (activités récréatives et de loisirs), implantée au Fleix, se classe 12e avec 7 655 k€, quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016[74].
La « Briqueterie Durand Art et Sol » est la dernière tuilerie du département. Labellisée Entreprise du patrimoine vivant depuis 2013, elle est spécialisée dans les carrelages et terres cuites, notamment pour la réfection d'édifices protégés au titre des monuments historiques[75]. Elle a cessé son activité en après que sa facture de gaz annuelle est passée de 3 000 à 20 000 euros[76].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Il y eut deux châteaux, le château médiéval « dit château vieux » qui fut détruit après 1591, dont il reste un vestige de la muraille, et le château « neuf » construit au XVIIe siècle et qui fut la demeure occasionnelle de Frédéric de Foix. Il fut vendu à la Révolution française, servit un temps de carrière de pierre et finalement en 1805 devint le temple protestant, inscrit au titre des monuments historiques en 1968[77] (dans le pavillon principal du second château) XVIIe siècle. Consacré en 1805. Son état actuel date de 1899.
La commune compte plusieurs autres monuments ou lieux d'intérêt :
le port est déjà attesté dans la charte de 1403. Son état actuel date de son aménagement en 1861 ;
la rue du Port, avec ses maisons anciennes et pittoresques, typiques de la région, et ses trois mystérieux canons plantés dans le sol[2].
circuit de visite à pied illustré par un réseau de panneaux historiques en français, anglais, occitan. Par exemple, sur les berges, l'un d'eux est installé près d'une passerelle enjambant un ruisseau ; il rappelle la présence du moulin du seigneur, ou « moulinasse », sans doute construit à l'époque du château « neuf », vendu comme bien national à la Révolution, utilisé jusqu'à la fin du XIXe siècle et depuis réaménagé en logement privé[78].
Le temple du Fleix en 1840 (restes du château neuf).
Le temple du Fleix en 2013.
L'église Saint-Étienne.
Vue partielle du viaduc du Mignon en 1903.
La rue du Port, une des plus anciennes du Fleix.
Les canons de marine (type 1703) de la rue du Port.
Le Toron : grotte aménagée peut-être pour un antique culte des eaux.
Le tumulus de Malivert, estimé à l’âge du fer lors des fouilles du XIXe siècle.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Jean-Jacques Gourd (1850-1909), pasteur et philosophe, recteur de l'université de Genève, est né au Fleix. Son père Isaac Gourd fut instituteur dans cette commune de 1844 à 1869. La fille de Jean-Jacques Gourd est la féministe Émilie Gourd (1879-1946). Une plaque commémorative leur rend hommage rue de la Passagère, au croisement avec la rue du Port-et-des-Canons.
Jacques Reclus (1796-1882), né au Fleix, est un pasteur protestant.
Marie Médard (1921-2013), bibliothécaire et résistante française, a passé son enfance au Fleix, où son père était pasteur protestant.
D'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent, et aux deuxième et troisième quartiers de sinople à un chevron diminué d'argent, surmonté d'un pont à quatre arches de même.
Commentaires : Le conseil municipal a adopté les armoiries du Fleix le 20 juin 1997. Le chevron symbolise la courbure de la Dordogne à l'endroit où se trouve Le Fleix, le pont représente le viaduc du Mignon. D'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent est le blason de Jean Ier de Grailly, avec l'accord de sa famille[79].
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[54].
↑Décédée en fonctions. Source : V.D., « Marie-Claude-Serres, maire du Fleix, n'est plus », Sud Ouest édition Périgueux, 21 avril 2016, p. 13.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Christian Chevillot et Eneko Hiriart, « L' oppidum gaulois de Malivert (Le Fleix). Nouvelles observations », Documents d'archéologie et d'histoire périgourdines, no 35, , p. 131 (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».