Laurent Léger est un grand reporter français, né le [1].
Biographie
Il a travaillé 12 ans à Paris Match comme grand reporter avant d'intégrer la rédaction du Parisien puis de collaborer au Point.
Il a été le rédacteur en chef du site d'information Bakchich jusqu'en .
Chargé des enquêtes à Charlie Hebdo[2], il est l'un des rares rescapés de l'attentat visant le journal. Après avoir participé au numéro des survivants, il s'arrête ultérieurement pour longue maladie, et considère « qu'avec le recul, Charlie aurait dû s’arrêter après le numéro des survivants. »[3]. Il a aussi dirigé des ouvrages pour le département Enquêtes et documents des maisons d'édition Plon, Flammarion et Max Milo.
En , il quitte Charlie Hebdo et rejoint la rédaction de L'Express comme rédacteur en chef chargé de l'investigation. Après la suppression du service Investigation par Alain Weill, il est engagé à Libération comme grand reporter au service Enquêtes.
Révélations
Les journalistes d'investigation Denis Demonpion et Laurent Léger relatent dans leur livre paru le mardi des secrets concernant la santé des chefs de l’État sous la Ve République[4]. En outre, les témoignages recueillis auprès des proches affirmeraient que François Mitterrand aurait bénéficié d'un accompagnement à la mort, le , par une « injection » par « voie intraveineuse » afin de soulager ses souffrances[5].
Le , deux jours après l'Attentat contre Charlie Hebdo, Laurent Léger reçoit dans un courrier anonyme la liste complète des 427 actionnaires d'Uramin, qu'il transmet à des journalistes et aux enquêteurs de la brigade financière[6]. Cette liste est ensuite révélée par Mediapart en [7].
Publications
Trafics d'armes, enquête sur les marchands de mort, Flammarion, 2006
Claude Chirac, enquête sur la fille de l'ombre, Flammarion, 2007
Cécilia, la face cachée de l'ex-Première dame, cosigné avec Denis Demonpion, Pygmalion, 2008
Tapie-Sarkozy, les clefs du scandale, cosigné avec Denis Demonpion, Pygmalion, 2009