Né le de parents professeurs[2], Jean Cabut passe son enfance et son adolescence à Châlons-sur-Marne dans une famille catholique de la petite bourgeoisie. Son père Marcel Cabut (1913-2007), professeur de forge à l’École nationale supérieure d'arts et métiers et peintre amateur[2], l'éduque à coups de martinet[3]. Jean Cabut fait ses études au lycée Pierre-Bayen et au lycée nationalisé mixte, avenue de Champagne, à Épernay[4]. Ce lycée figure dans un ouvrage de Cabu, étant reconnaissable avec ses deux cours, inférieure et supérieure, la salle de gymnastique et l'amphithéâtre. Jean a 14 ans en 1952 lorsqu'il remporte le premier prix d'un concours de dessin organisé par le magazine Cœurs vaillants pour les stylos Meteore. Il gagne une bicyclette et son dessin est publié dans la revue Publimondial[5]. Inspiré par le dessinateur Dubout, il continue donc à dessiner sous le nom de J.K-Bu dans le journal du lycée « Le Petit Fum's » tiré à trois cents exemplaires[6].
À 15 ans il publie ses premières illustrations dans le quotidien régional L'Union de Reims grâce à Jean-Marie Boëglin, alors chef de l’agence de Châlons, qui lui met le pied à l’étrier en publiant ses dessins dans les pages locales[6].
Découverte de Paris
En 1956 Cabu vient à Paris travailler comme apprenti dans un studio de dessin spécialisé dans les emballages alimentaires situé au-dessus du Crazy Horse Saloon[7].
Il est enchanté par le jazz de Cab Calloway, qui joue pendant les intermèdes des Harlem Globe Trotters alors en tournée de démonstration de basket-ball à Paris. Cette passion pour le jazz et le swing, ne le quittera plus. Il y consacrera plusieurs ouvrages, et préfacera un livre sur les 60 ans du Caveau de la Huchette. Il réalisera des reportages sur le jazz, arpentant les salles de concert et les festivals pour rencontrer Cab Calloway, Lionel Hampton, Count Basie, Duke Ellington et tiendra une chronique radio sur TSF Jazz avec Laure Albernhe, « Le Jazz qui déménage »[8].
Son premier dessin parisien est reçu par l'hebdomadaire Paris Match, le ; Cabu a dix-neuf ans, et illustre la vie des collégiens et collégiennes[10].
Guerre d'Algérie
Cabu doit interrompre sa vie parisienne lorsqu'il est mobilisé comme conscrit pour la guerre d'Algérie en mars 1958. Il est incorporé pendant vingt-sept mois jusqu'en juin 1960, au 9e régiment de zouaves basé à Bougie à 220 km à l'est d'Alger[6]. Le 2e classe y développe une conscience politique décisive en étant confronté à la violence et la cruauté, qu'il découvre pendant son service[11]. Cette période forge chez lui un antimilitarisme farouche[2].
Dix mois avant la fin de son service militaire, il est affecté à la rédaction de Bled, hebdomadaire militaire d'information. Il s'agit du journal de la propagande militaire française, distribué gratuitement aux soldats, et tiré à 350 000 exemplaires[12]. La rédaction est basée à Constantine, et Philippe Labro et Francis Veber y signent également des articles[13]. Le deuxième classe Cabut y dessine la série La Fille du colonel et des historiettes brocardant la vie de la caserne et des jeunes appelés. Il tient de cette période un antimilitarisme militant et une vision anarchiste de la société, qu'il transpose dans ses dessins. Son personnage de l'adjudant Kronenbourg est inspiré de sous-officiers réels. Il signe sous le nom de Cabu. Pendant son incorporation militaire, Il collabore à Paris Match[14].
Journaliste dessinateur engagé
Selon Frédéric Pagès, Cabu « n'est pas un dessinateur qui travaille dans les journaux, c'est un journaliste qui dessine »[15].
Guidé par René Goscinny qui a vécu les années 1950 et la période beatnik à New York au sein de l'équipe rédactionnelle du journal Mad, le dessinateur y crée son personnage fétiche, le grand Duduche, lycéen lymphatique et maladroit inspiré par ses souvenirs de lycéen à Châlons. Duduche apparaît dans le premier numéro de l'année 1963.
« Une chevelure hirsute, d'étranges petites lunettes à monture d'acier, un accoutrement qui doit plus à la fantaisie personnelle qu'aux exigences de la mode, des yeux candides, un sourire de cancre malicieux, c'est le grand Duduche… et c'est aussi Cabu[19]. »
Il rencontre Isabelle Monin, institutrice de 23 ans, mère de quatre enfants, en poste à Châlons-sur-Marne[22]. Ils ont un garçon, Emmanuel (le chanteur Mano Solo), né le , et s'installent à Ozoir-la-Ferrière[23] en 1968.
Charlie Hebdo
Cabu dessine des reportages pour Paris Presse puis, en 1966, couvre le procès Ben Barka pour Le Figaro[24]. Il publie dans L’Enragé, journal éphémère de caricatures de Mai 68. Il reçoit en 1969 le Crayon d'or du dessin de presse, remis par Pierre Dac[25]. La même année, il fait partie des dessinateurs de Hara-Kiri hebdo[26], qui sera interdit du fait de la couverture du no 94 sorti le vendredi 13 novembre 1970, daté du lundi [27], « Bal tragique à Colombey : 1 mort ». Il rejoint une semaine plus tard, le nouvellement créé Charlie Hebdo, pour deux pages par semaine, jusqu'en 1981.
Cabu et Reiser, quittent Pilote en février 1972 après une brouille de François Cavanna, qui impose aux dessinateurs de travailler pour Charlie Hebdo. Fred continue de dessiner à Pilote.
En novembre 1972, il participe à la création du mensuel écologiste La Gueule ouverte aux côtés de Pierre Fournier, pacifiste convaincu et journaliste à Charlie Hebdo, d'Émile Prémillieu, de Cavanna, de Georges Wolinski et de Reiser[28]. Pierre Fournier meurt un an plus tard, et Isabelle Monin, l'épouse de Cabu, devient directrice du journal.
Antimilitariste
Militant pacifiste, auteur de centaines de dessins antimilitaristes, Cabu est condamné six fois pour insultes à l’armée ou atteinte à son moral[29],[30],[31]. En mars 1975, lors d’une campagne pour l’abolition de la justice militaire menée par de nombreuses associations[32], il illustre une affiche et la plaquette La justice militaire, ce qu’il faut savoir[33] éditée par le mensuel Cité nouvelle[34]. Dans plusieurs villes, en 1976 et 1977, l’affiche fait l’objet d’une série de condamnations[35],[36],[37] des colleurs, du dessinateur, du directeur de Cité nouvelle[38] et du directeur du journal Lutte antimilitariste qui publie l’affiche en couverture[39]. Cabu illustre le livre Les Juges kaki de Mireille Debard, secrétaire du Groupe d’action et de résistance à la militarisation, et Jean-Luc Hennig. Il réalise de nombreux reportages sur des procès de réfractaires à l’armée. À bas toutes les armées ! et Adjudant Kronenbourg sont des anthologies de ses dessins antimilitaristes. Après l'assassinat de Cabu en 2015, l’Union pacifiste publie Merci Cabu !, recueil des dessins offerts, de 1975 à 1993, par l’auteur pour les unes du journal de l’association[40].
« Je pense qu'il n'y a pas de délit de blasphème contre la religion en France. Je suis athée. On peut critiquer toutes les religions. […] Je suis par ailleurs frappé de voir, en ce qui concerne les musulmans, à quel point les modérés ne s'expriment pas et laissent faire des choses terribles en leur nom. En tant que dessinateur, il ne faut pas se laisser faire[41]. »
Caricaturiste populaire
Droit de réponse et Récré A2
Engagé par Jacqueline Joubert en septembre 1978, Cabu apparaît dans l'émission télévisée Récré A2 dont la devise était : « Apprendre en s'amusant ». Il crée des planches en direct et relève les défis de dessins lancés par les téléspectateurs aux côtés de William Leymergie dans une rubrique intitulée Maraboud'ficelle. Il refuse catégoriquement de suivre l'animatrice Dorothée dans son transfert sur TF1, préférant marquer sa fidélité à l'émission de Jacqueline Joubert et au service public. Il y reste jusqu'à la fin de l'émission en juin 1988 avec l'équipe des mercredis matin dont Marie Dauphin et Charlotte Kady. « Je venais de Charlie Hebdo. On s’étonnait de ma présence chez Dorothée. Mais pour un dessinateur, c’est le public idéal. Tous les enfants dessinent jusqu’à 12 ans »[42].
Il participe à l'émission Droit de réponse, présenté par Michel Polac de 1981 à 1987[43]. Accompagné de Siné, Wiaz et Wolinski, Cabu illustre en direct les débats de l'émission sur une palette graphique. Un dessin de Wiaz, « Une maison de maçon, un pont de maçon, une télé de m... », brandi à l'antenne par l'animateur aurait entrainé la fin de l'émission, le . Le sujet évoquait la corruption dans la construction, et n'épargnait pas le nouveau propriétaire de TF1, l'entrepreneur Francis Bouygues[44],[45].
Toujours sur Antenne 2, à l’invitation du producteur Daniel Patte, il participe à partir de 1987 à Télématin, réagissant en direct par ses dessins au contenu de l'émission et à l'actualité. Sa notoriété lui vaut une notice biographique en 1985 dans le Petit Robert des noms propres[46].
Le Canard enchaîné
Il travaille pour Le Canard enchaîné à partir de 1982. Il y transpose le personnage du Beauf, actualisé en 1995[46].
En 1991, Cabu est de l'aventure de La Grosse Bertha jusqu'à ce qu'il démissionne, avec Philippe Val, suite à un différend avec le directeur de publication, Jean-Cyrille Godefroy. Cabu et Val désirent avoir leur propre hebdomadaire, et ressuscitent Charlie Hebdo dont ils financent le premier numéro avec Renaud et Gébé[48].
Le premier numéro sort le et connaît le succès. Il est tiré à 120 000 exemplaires[49]. Charlie Hebdo retrouve l'ancienne maquette et une partie de l'ancienne rédaction du journal, dont Cavanna, Delfeil de Ton, Siné, Gébé, Willem, Wolinski, Cabu, et de nouvelles signatures : Charb, Oncle Bernard, Renaud, Riss et Tignous.
Cabu s'est d'abord marié à Isabelle Monin, qui devint rédactrice en chef du magazine écologiste La Gueule ouverte, avec laquelle il a eu un fils, le chanteur Mano Solo (Emmanuel Cabut), décédé le [51].
Il participa également au journal municipal de la ville de Paris sous la mandature de Bertrand Delanoë, avec une page de BD. Il se préoccupe également d'éducation à l’Image, illustrant sur un scénario de Laurent Gervereau le livre Le Monde des Images. Comprendre les images pour ne pas se faire manipuler, publié en 2004 chez Robert Laffont[58]. Il accompagne depuis 2005 le Musée du Vivant[59], premier musée international sur l'écologie, en réalisant son logo, en participant au prix de la communication équitable et en donnant un fonds de plus de 500 dessins originaux couvrant toute sa carrière depuis 1954 (faisant l'objet du livre de Laurent Gervereau Cabu à la ville, Cabu aux champs en 2014). Ce fonds, prêté gratuitement, sert pour de nombreuses expositions, dont celle diffusée avec la Ligue de l'Enseignement[60] depuis mars 2015 à la suite de son assassinat : Cabu, dessinateur citoyen.
Cumulant virtuosité d'exécution, mise en exergue lors de ses interventions en direct à la télévision, dont il est après Tac au tac l'un des pionniers, économie et fluidité de trait, sens audacieux et spontané de l'humour et capacité de créer de nombreux personnages types célèbres, croquant les hommes politiques avec une aisance et une acuité reconnaissables, il est sollicité par un grand nombre de publications et considéré, par le public comme par ses pairs, comme l'un des caricaturistes français les plus doués et les plus populaires du XXe siècle, reconnu de son vivant par plusieurs expositions comme l'un des Daumier de son époque.
Il est l’illustrateur de la pochette de Saltimbanque (parfois aussi appelé Caricature à cause de sa pochette) du 3e album de Maxime Le Forestier[61]. Il illustre aussi la série de double CD Cabu chez Nocturne, anthologies consacrées à quelques grands musiciens de jazz : Ellington, Basie, Gillespie, Peterson, Kenton, Bechet… En 1982, il intervient sur les pochettes des albums et 45 tours de Dorothée, Hou ! La menteuse (1982) et Pour faire une chanson (1983). Jusqu'en 1987, il y a toujours une Dorothée dessinée par Cabu sur les pochettes de disques de la chanteuse, sa dernière participation sera pour le 45 tours Où se cache l'Amour en 1987. Il illustre les albums de Font et Val des années 1980. En 2007, il dessine la couverture du livre de la journaliste Florence Belkacem, Vous pouvez répéter la question?[62], publié aux éditions de l'Archipel.
Il participe à de nombreuses expositions de ses dessins. Notamment, l’exposition La caricature entre à l’Assemblée qui s'est tenue en janvier et février 2004 à l’Assemblée nationale (avec également les dessins de Plantu, Pétillon, Wiaz et Calvi), et Cabu et Paris qui s'est tenue à l’hôtel de ville de Paris du 21 septembre au 27 janvier 2006.
Réception, influence et postérité de Cabu
En 1979, Cabu reçoit en Belgique le prix Saint-Michel du "meilleur dessinateur étranger " pour À bas toutes les armées !
De septembre 2006 à janvier 2007, une exposition-hommage, Cabu et Paris, a lieu à l'Hôtel de ville de Paris. France Culture en 2007 diffuse dans son émission À voix nue des entretiens avec Patrice Tourne[63] qui seront coéditiés en 2008 par France Culture et les éditions de l'Aube. La Médiathèque Georges Pompidou de Châlons-en-Champagne, sa ville natale, lui consacre une rétrospective. Un documentaire, Cabu, politiquement incorrect !, écrit par Bernard Fournier et réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, a été consacré à Cabu et diffusé sur France 5 en septembre 2006. Une exposition « Hommage au Grand Duduche » a été organisée du 12 décembre 2008 au 10 janvier 2009 à la Librairie Goscinny.
La mort de Cabu a ému des millions de personnes. Dans les écoles, le métro, les bureaux, une minute de silence a été dédiée à Charlie Hebdo, le 8 janvier 2015.
Jean-Pierre Bouyxou de Paris Match : « Ce doux anarchiste n’a pas son pareil pour dénoncer le conformisme et la bêtise d’une époque qu’il exècre littéralement [...] Ses cibles préférées ne sont pas seulement les militaires et les dignitaires religieux, mais aussi les racistes, les chasseurs, les pollueurs, les riches profiteurs, tous ceux qu’il appelle « les beaufs » et dont il ne se lasse pas de fustiger l’égoïsme »[64].
En mars 2015, l'école Estienne, où il avait étudié, appose une plaque commémorative. La mairie du 13e arrondissement propose que le nouvel amphithéâtre de l'école soit nommé « Amphi Charlie »[65].
En octobre 2015, une gargouille a été créée à son effigie, un crayon dans les cheveux, sur la tour de la Lanterne à La Rochelle, à la suite de la réfection de cette dernière. Une seconde gargouille est à l'effigie de Georges Wolinski[66].
Sa dernière affiche a été dessinée pour les Rencontres-Promenades d'Argentat sur Dordogne (histoiresdepassages.com) de juillet 2015. La municipalité a fait créer, pour l'édition du 21 au 24 juillet 2016, par un sculpteur sur bois, Guillaume Andelot, une statue reproduisant son dessin (le buste du Grand Duduche avec un chapeau à fleurs).
En novembre 2018, est annoncée l'ouverture d'une « Duduchothèque » à Chalons-en-Champagne, espace culturel consacré à l'œuvre de Cabu[67].
Du au , à l'initiative de sa veuve, Véronique Cabut, est organisée, à l'hôtel de ville de Paris, l'exposition Le Rire de Cabu qui regroupe plus de trois cent cinquante dessins de l’artiste.
Du 3 mai 2022 au 19 juin 2022, l'exposition Le Rire de Cabu est présentée par la région Occitanie. Les dessins sont exposés à l'Hôtel de région à Toulouse et une exposition de photos et dessins en grand format, Cabu, dessinateur tout terrain, est présentée sur le parvis de l'Hôtel de région à Montpellier[68].
Œuvres complètes de Cabu
Les titres d'œuvres sont suivis de leurs premières éditions ainsi que de leurs années de parution
Cabu et David Alain (préf. Michel Polac), Cabu reporter-dessinateur : Les années 80, Issy-les-Moulineaux, Vents d'Ouest, , 205 p. (ISBN978-2-7493-0446-5)
Les Archets de Paris, Monsieur de Saint-George (1739-1799), 4 Concertos pour violon (ill. Cabu), CD, Arpège et Calliope 2007, CAL 9373 (EAN0794881-84602-3)
Jean-Yvon Lafinestre et Yann Couëdel (ill. Cabu), Le guide de l'enseignant : Gérer sa classe de primaire, Nantes, Éditions du Temps, , 89 p. (ISBN978-2-84274-456-4)
Didier Varrod et Nicolas Preschey (ill. Cabu), Charles Trenet, Paris, Flammarion, , 224 p. (ISBN978-2-08-129566-7)
Mireille Debard et Jean-Luc Hennig (préf. Michel Foucault, ill. Cabu), Les juges kaki, Paris, Alain Moreau, 4e trimestre 1977, 297 p.
Cabu, La Rafle du Vel d’Hiv, Dessins présentés par Laurent Joly, (Avant-propos: Véronique Cabut), Paris, Tallandier - Mémorial de la Shoah, , 56 p. (ISBN979-10-210-5398-4)
Peut-on encore rire de tout ?, Paris, Éditions du Cherche Midi, , 125 p. (ISBN978-2-7491-1821-5)
Cabu Swing, souvenirs et carnets d'un fou de jazz, Paris, Les échappés, , 224 p. (ISBN978-2-35766-067-0)
Préfaces
Dany Doriz et Christian Mars (préf. Cabu), 60 Ans de jazz au Caveau de la Huchette, Paris, L'Archipel, , 157 p. (ISBN978-2-8098-0033-3)
Michel Dixmier et Henri Viltard (préf. Cabu), Jossot caricatures : De la révolte à la fuite en Orient (1866-1951), Paris, Paris bibliothèques, , 183 p. (ISBN978-2-84331-175-8)
Affiche
Non à la « justice » militaire[34], Campagne pour l'abolition de la « justice » militaire, 1975.
↑ a et bCollectif (ill. Cabu), « La justice militaire, ce qu’il faut savoir », Cité nouvelle, no 571, .
↑François Simon, « Les tribunaux d'exception n'ont jamais été, en France ou ailleurs l'honneur de la justice, déclare le représentant du ministère public », Le Monde, .
↑« Le journal " Cité nouvelle " à nouveau condamné. », Le Monde, .
↑« Injures envers l'armée : le dessinateur Cabu relaxé en appel. », Le Monde, .
↑François Simon, « Les tribunaux d'exception n'ont jamais été, en France ou ailleurs l'honneur de la justice, déclare le représentant du ministère public », Le Monde, .
↑Mireille Debard et Jean-Luc Hennig, Les juges Kaki, Paris, Alain Moreau, , 297 p., p. 21.
Présentation de l’éditeur : « Nous sommes cernés, envahis par les images... Apprenons à les décrypter !
Le monde des images qui nous entoure et qui construit toute notre compréhension de l'univers ne cesse de se développer. On parle de bombardement et de manipulations par les images : plus que jamais nous avons besoin de repères simples pour les comprendre et, éventuellement, nous protéger. Conçu avant tout pour les jeunes, qui sont les premiers consommateurs et les premières victimes de ce déferlement d'images, cette petite encyclopédie pleine d'humour se présente comme un album illustré en couleurs ou comme une grande bande dessinée, avec des textes courts et extrêmement clairs qui seront compréhensibles par les enfants et passionneront les parents. Remarquablement illustré par Cabu, un livre indispensable et drôle, à débattre en famille... »
↑« Decryptimages.net », Le site Internet est le fruit d’une collaboration entre la Ligue de l’Enseignement et l’Institut des Images. Il est dirigé par Laurent Gervereau, président de l’Institut des Images, qui en a réalisé la présentation vidéo., sur Decryptimages
↑Ouvrez le massacre énumère les exactions foncières des années 1970 dans la ville de Châlons-sur-Marne, ouvrage critique vis-à-vis de la politique d'urbanisme de Jean Degraeve qui entraîna notamment la disparition d'un théâtre du XVIIIe siècle et d'une partie du quartier médiéval. Ouvrage richement illustré par de nombreux dessins, des reproductions photographiques, des plans d'urbanismes, et d'extraits de journaux.
Numa Sadoul, Dessinateurs de presse : entretiens avec Cabu, Charb, Kroll, Luz, Pétillon, Siné, Willem et Wolinski, Glénat, Grenoble, 2014, 215 p. (ISBN978-2-344-00016-8)
Christian Marmonnier, Entretien avec Cabu (1998), Bananas no 8 (2016) (ISSN1261-9507)
José-Louis Bocquet, Je suis Cabu. Opuscule tiré à 365 exemplaires et envoyé comme carte de vœux aux amis de l’auteur en janvier 2015.
Ouvrages et articles critiques en langues étrangères
(en) « Jean Cabut: Stalwart of Charlie Hebdo who created two of France's best-loved cartoon characters », The Independent, (ISSN0951-9467, lire en ligne, consulté le ).