Laurent Joly étudie à la faculté des sciences historiques de Strasbourg[1]. Il est le frère du sociologue Marc Joly. En , il obtient un doctorat en histoire à l'université Panthéon-Sorbonne avec une thèse intitulée Vichy et le commissariat général aux questions juives : contribution à l'histoire de la Shoah en France : 1941-1944 et rédigée sous la direction de Pascal Ory[2].
Il est nommé président du conseil scientifique du Mémorial du camp de Rivesaltes en [8],[9]. Il dirige par ailleurs la collection « Seconde Guerre mondiale » aux éditions du CNRS[réf. nécessaire].
En 2023, Laurent Joly reçoit le Prix Pierre-Lafue pour son ouvrage La rafle du Vél d'Hiv, paru aux éditions Grasset.
Darquier de Pellepoix et l'antisémitisme français, Paris, Berg International, , 199 p. (ISBN2-911289-49-8).
Vichy dans la « Solution finale » : histoire du Commissariat général aux questions juives (1941-1944), Paris, Grasset, , 1014 p. (ISBN2-246-63841-0, présentation en ligne) en guise de publication de sa thèse.
Les collabos : treize portraits d'après les archives des services secrets de Vichy, des RG et de l'Épuration, Paris, Les Échappés, , 125 p. (ISBN978-2-35766-045-8).
La délation dans la France des années noires, Éditions Perrin, 2012, 384 p. (ISBN9782262034818)
↑Pierre Mathis, « L'historien Laurent Joly nouveau directeur du Conseil scientifique du Mémorial de Rivesaltes », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
↑Monique Heddebaut, « Joly Laurent, L’État contre les juifs – Vichy, les nazis et la persécution antisémite », Tsafon. Revue d'études juives du Nord, no 78, , p. 188 (ISSN1149-6630, lire en ligne, consulté le )