Le , elle fusionne avec la commune des Essards. Ces deux communes donnent alors naissance à la commune de Langeais qui prend le statut administratif de commune nouvelle.
Géographie
La ville, située sur la rive nord de la Loire, est célèbre pour son château du XVe siècle. La ville est traversée par la Roumer et le Breuil, affluents de la Loire.
La ville, encadrée par le coteau au nord et la Loire au sud, est desservie par la ligne de chemin de fer Tours - Saint-Nazaire et la route nationale 152 reliant Tours à Angers. Le contournement autoroutier de la ville au sein de l'autoroute A 85 (Angers-Tours) fit l'objet de vives polémiques.
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
À la fin du Xe siècle, Foulques Nerra conquiert la place de Langeais, non loin de Tours. Un château est alors fondé sur le promontoire, afin de défendre les limites orientales de l'Anjou. Il ne reste de cet ensemble que les vestiges du « donjon », au-dessus du château de Louis XI. Mais les Blois-Champagne le prendront.
Langeais connaît ensuite une histoire mouvementée, tour à tour occupée par les comtes de Blois et d'Anjou. En 1044, Langeais passe, avec toute la Touraine, entre les mains des Plantagenêts (héritiers des Ingelgériens), puis dans celle des rois d’Angleterre (Henri II), leurs descendants et successeurs.
C'est en 1206 que Langeais entre dans le domaine royal français, par suite des victoires du CapétienPhilippe Auguste sur Jean sans Terre. À partir de cette période, le fief de Langeais est concédé à divers grands seigneurs proches du pouvoir royal.
En effet, Langeais avait des seigneurs particuliers, ou plutôt, au début, des châtelains, des gardiens du château. Carré de Busserolle en donne la liste[1],[2],[3],[4],[5], sous toute réserve et avec des parentés bien incertaines :
Ainsi, dès les années 990, est cité Hubert Ier (probable parent des vicomtes du Maine et des vicomtes de Vendôme) ; peut-être père d'Hubert II, bienfaiteur de Marmoutier en 1022 et 1033 ; il semble père à son tour d'Hamelin Ier de Langeais (fl. vers 1060 ; possible père de Julienne de Langeais, femme du comteGeoffroy le Barbu, et frère de Geoffroy, Hugues et Gautier de Langeais ; Geoffroy semble le doyen de Saint-Martin de Tours, et peut-être l'évêque d'Angers mort en 1093 ; Gautier pourrait être le père d'Hamelin (II) († 1108), marié vers 1070 à l'héritière Helvise Doubleau de Montoire, d'où leur arrière-petit-fils Pierre II de Montoire-Vendôme) (par ailleurs, vers 1073-1085, l'archevêque de Tours est Raoul de Langeais) ; le fils d'Hamelin fut Seran (fl. vers 1070). Vers 1080, le successeur de Seran est un certain Ingelger (sa parenté n'est pas précisée), époux d'Ermesende, suivi par leur gendre Aimery Makel (fl. 1106), marié à leur fille Richilde. On signale ensuite Léonus (fl. 1115) et Bouchard (ou Guillaume ; cité en 1142 et † en 1188). Le roi Richard Cœur de Lion et son neveu Arthur sont donnés comme les maîtres de Langeais, ce dernier confiant la châtellenie à Robert de Vitré (fils de Robert III) en 1199.
Début août 1944, un train transportant des prisonniers de Rennes vers l'Allemagne a été mitraillé en gare de Langeais et des prisonniers se sont évadés, aidés par la population.
Le XXIe siècle
Le , elle devient le chef-lieu de la commune nouvelle de Langeais, issue du regroupement des anciennes communes des Essards et de Langeais[6].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Administration municipale
La commune de Langeais a été créée à la Révolution, comme la plupart des autres communes françaises[7]. Son premier maire a été Louis-René Falloux, dont une rue de la ville (rue Falloux) porte le nom.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 4 248 habitants, en évolution de +6,41 % par rapport à 2008 (Indre-et-Loire : +2,63 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Langeais est le berceau de l'entreprise Plastivaloire, créée en 1963, et spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de pièces plastiques par procédé d'injection à destination des produits de grande consommation.
Un premier pont suspendu, au tablier souple, est construit entre 1846 et 1849 suivant les plans de l'architecte Phidias Vestier. Endommagé par un orage en 1859 et volontairement détruit en 1871; il est à chaque fois reconstruit. Au même emplacement, un nouveau pont, lui aussi suspendu mais au tablier plus rigide, est construit à partir de 1935 et inauguré en 1937 par Maurice Viollette. Détruit le par le génie militaire français pour retarder l'avancée allemande, il n'est rouvert à la circulation qu'en 1951[15].
L'église Saint-Jean-Baptiste, construite aux XIe et XIIe siècles, est classée pour son clocher-porche, les absides et la sacristie ; la nef remonte au XVe siècle et le transept date du XIXe siècle[16].
Proches du château, trois maisons du XVIe siècle, parmi lesquelles la maison de Rabelais et deux maisons situées aux numéros 1 et 14 rue Anne-de-Bretagne, sont inscrites au titre des monuments historiques[18],[19],[20].
D'or à une mouette d'argent volant et plongeant en bande, tenant dans son bec un poisson du même, au chef de sable chargé de trois tours crénelées aussi d'argent couvertes et girouettées de gueules, ouvertes et maçonnées aussi de sable[21].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑« Langeais, p. 15-20 », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. III, par Jacques-Xavier de Busserolle, chez Rouillé-Ladevèze, à Tours, 1880
↑Notice sur le château de Langeais, Paris, Vinchon, , 14 p. (lire en ligne)
↑Notice sur le château de Langeais, Tours, Juliot, , 15 p.