Le film est inspiré du dernier séjour d'été 1846 du couple Frédéric Chopin et George Sand, dans leur domaine de George Sand de Nohant-Vic dans le Berry (ou le couple passe 8 étés de leur vie et compose une grande partie de leurs œuvres). Ils sont entourés des enfants de George Sand (Solange Sand et Maurice Sand) et d'une partie de leur cercle d'amis artistes, gens du spectacle et intellectuels mondains de l'époque[2], dont le peintre Eugène Delacroix, le sculpteur Auguste Clésinger (qui épouse Solange Clésinger-Sand), l'écrivain Alexandre Dumas (fils), l'écrivain russe Ivan Tourgueniev, le comte-banquier-compositeur Albert Grzymalda, le critique Louis Viardot et son épouse cantatrice Pauline Viardot, la comtesse polonaise Laure Czosnowska[3],[4]... Le séjour se déroule dans une ambiance créatrice, artistique, théâtrale, tumultueuse, excentrique, extravagante, folle, effervescente, satirique et burlesque[5], sur fond de musique du répertoire de Chopin, qui joue et compose son œuvre sans relâche dix heures par jour (interprété par le pianiste Janusz Olejniczak). Âgé de 36 ans, et malade de la tuberculose, Chopin se sépare de George Sand l'été suivant, après 9 ans de vie commune, avant de disparaître 3 ans plus tard précocement de sa maladie à l'âge de 39 ans[6].
D'après ses souvenirs d'avoir écouté Chopin au piano avec leur ami peintre Eugène Delacroix, la romancière George Sand écrit dans son recueil Impressions et souvenirs de 1873 « Nos yeux se remplissent de teintes douces qui correspondent aux suaves modulations saisies par le sens auditif. Et puis la note bleue résonne et nous voilà dans l’azur de la nuit transparente… »[7],[8],[9].
Le film de 2H10 se déroule sur fond de nombreuses heures de création au piano de Chopin, et de nombreuses interprétations d'extraits de ses œuvres[10] :
Le film est vivement critiqué négativement par une partie du public pour son ambiance extravagante et excentrique, et fait l'objet d'une critique négative entre autres de la part du magazine Les Inrocks[13].