En 2012, il était l'un des cinq principaux mouvements de l'UMP, avec « Le Gaullisme, une voie d'avenir pour la France », « La Droite sociale », « France moderne et humaniste » et « La Droite populaire ».
Programme
La profession de foi du courant indique que ses promoteurs sont « attachés au patriotisme, au mérite, au travail comme à l’effort […], à l’autorité républicaine, au soutien aux PME, à la lutte contre les fraudes et l’assistanat, à la souveraineté et à la maîtrise de notre destin », avec comme objectif de « réconcilier la droite avec le peuple ».
Elle ajoute que « le salut de la droite passe par le rassemblement de nos millions de compatriotes des classes moyennes, des catégories populaires, de la France périurbaine et rurale qui souffrent de déclassement social et identitaire et qui sont les grands perdants de la mondialisation. Nous souhaitons offrir à la majorité silencieuse une perspective d’espérance à travers une droite juste, forte, populaire et protectrice » [2].
En , Guillaume Peltier a créé la polémique en proposant de réserver, dans l'audiovisuel public, des postes de journalistes à des « journalistes de droite »[3], en proposant de supprimer le financement public des syndicats[3], puis en proposant de réformer, voire de supprimer, le droit de grève des enseignants [4].
Parmi les autres propositions les plus plébiscitées, on relève également la transformation en vingt ans des logements sociaux en « propriétés sociales » ou l'octroi de cinquante mille euros à une PME embauchant un chômeur[5].
Philippe Lamy juge que le courant s'inspire « des thèses du Club de l'horloge sur l'immigration et l'identité nationale »[6].
Les dirigeants du courant ont déposé une motion à l'occasion du Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012. Les adhérents la placent en tête, avec 27,77 % des voix[8],[9]. Les idées proposées par ce courant sont décriées parfois au sein même de l'UMP, où l'on reproche des « idées extrémistes sous un vernis marketing », une « conception hors sol de la politique »[10]. Au contraire, Geoffroy Didier note : « Les humanistes de Raffarin étaient parrainés par 140 parlementaires. Ils ont fait 18 %. Nous, 28 % avec 18 parlementaires. C’est la démonstration de la fracture entre la base et les grands élus »[5].
Collectif Horizon
En vue de la primaire de la droite et du centre de 2016, le mouvement La Droite Forte lance en mars le "Collectif Horizon"[11], en s'alliant avec l'UNI, syndicat étudiant de droite proche de LR, et Sens commun, un mouvement politique de droite conservatrice et issu de la Manif pour Tous, alors devenu puissant au sein du parti Les Républicains[12]. Cependant, le collectif n'a pas duré : la presse ne le mentionne plus depuis [13], et le compte Twitter officiel du collectif n'est plus actif depuis [14],[15].
↑ a et bÉlisabeth Chavelet et Ludovic Vigogne, « Guillaume Peltier - Geoffroy Didier, le jeune duo qui bouscule l’UMP », Paris Match, semaine du 3 au 9 janvier 2013, pages 86-89.
↑Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC197696295, lire en ligne), p. 641.
↑Décision du 15 octobre 2018 portant retrait d'agrément d'une association de financement d'un parti ou d'une organisation politique (lire en ligne)
↑« Lancement du Collectif Horizon - Sens Commun - Le changement c'est l'engagement ! », Sens Commun - Le changement c'est l'engagement !, (lire en ligne, consulté le )
↑Corinne Laurent, « La Droite forte, l’Uni et Sens Commun s’unissent pour influencer la primaire de la droite et du centre », La Croix, (lire en ligne)