La Cité sans nom (The Nameless City) est une nouvelle de Howard Phillips Lovecraft, rédigée probablement de la mi- à la fin du mois, puis publiée en novembre 1921 dans le fanzineThe Wolverine[2].
Lovecraft y évoque pour la première fois le poète fictif Abdul al-Hazred[3].
La courte nouvelle de 5 070 mots est ensuite republiée dans le pulpFanciful Tales à l'automne 1936[4],[2], puis dans Weird Tales en [2].
Résumé
Un explorateur découvre une cité enfouie au milieu du désert arabe. Au plus profond des tunnels, il découvre des fresques évoquant une attaque de la ville ainsi que des momies d'êtres reptiliens. Il finit par comprendre que ceux-ci étaient les habitants de la cité. Il conclut que l'arabe dément Abdul al-Hazred avait rêvé de cet endroit avant d'écrire ces vers :
« That is not dead which can eternal lie And with strange aeons even death may die" »
« N'est pas mort ce qui à jamais dort,
Et dans les ères peut mourir même la Mort. »
↑(en) Howard Phillips Lovecraft, « The Nameless City », Fanciful Tales of Time And Space, New York, Shepherd & Wollheim, vol. 1, no 1, , p. 5-18 (lire en ligne).
(en) Dan Clore, « Overdetermination and Enigma in Alhazred's Cryptic Couplet », Lovecraft Studies, West Warwick, Necronomicon Press, no 34, , p. 11-13.
(en) Michael Garrett, « Spectre Loci : An Interpretation of « The Nameless City » », Lovecraft Studies, West Warwick, Necronomicon Press, no 45, , p. 22-24.