Le poème évoque le thème de la condition du poète. Charles Baudelaire y fait une présentation de la beauté, avec une allégorie de celle-ci, mais aussi en révélant un monde intelligible[Quoi ?]. On y trouve une réflexion autotélique[Quoi ?] sur la poésie en lien avec le mouvement du Parnasse et de la perfection, et une présentation de la situation du poète.
Postérité
La première strophe figure, gravée, sur le socle de la sculpture intitulée Je suis belle réalisée en 1882 par Auguste Rodin[1]:
« Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière. »