Léon Bernard

Léon Bernard
Portrait de Léon Bernard en 1909, peinture de Georges A. L. Boisselier
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Léon-Constant-Jean Bernard est un acteur français[1] né le dans le 1er arrondissement de Paris et mort dans le 5e arrondissement de Paris le [2].

Biographie

Après des débuts dans des théâtres de quartier, il participe à la création de Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou et Émile Moreau le au théâtre du Vaudeville (rôle de Raynouard). Il rejoint ensuite la troupe du Théâtre-Libre d'André Antoine sous la direction duquel il joue entre autres Le Roi Lear de Shakespeare, Les Avariés d'Eugène Brieux, Les Revenants d'Henrik Ibsen et La Puissance des ténèbres de Léon Tolstoï au théâtre Antoine puis Jules César de Shakespeare, Ramuntcho de Pierre Loti, Beethoven de René Fauchois ou encore La Maison des juges de Gaston Leroux à l'Odéon dont Antoine prend la direction en 1906.

Il fait ses débuts à la Comédie-Française en 1910 dans Les Romanesques d'Edmond Rostand. Il est nommé 354e sociétaire en 1914 puis entre au comité de lecture le . Il devient la même année professeur de déclamation au Conservatoire de Paris (où il n'avait pas été accepté en tant qu'élève)[3].

Nommé officier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1934, il était aussi président de l'Association des artistes dramatiques et de la maison de retraite de Couilly-Pont-aux-Dames[3].

Il meurt de septicémie à la suite d'un panaris le et est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 9)[4].

Théâtre

Hors Comédie-Française

Comédie-Française

Entré en 1910
Nommé 354e sociétaire en 1914

Filmographie partielle

Publication

Notes et références

  1. « Hernani [extr.] Hugo, Victor », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  2. Nécrologie, Le Matin, 21 novembre 1935, lire en ligne sur Gallica
  3. a et b Le Matin, 21 novembre 1935
  4. « Les Obsèques de Léon Bernard », Le Matin, 24 novembre 1935, lire en ligne sur Gallica

Liens externes