Par une belle journée d'été, dans leur maison familiale de Valmondois, Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants respectifs fêtent les 75 ans de leur mère : Hélène Marly, née Berthier. Celle-ci, sentant sa fin prochaine, n’a d’autre souci que d’organiser sa succession. Il est vrai que la maison est un véritable petit musée : tableaux de Camille Corot, panneaux d’Odilon Redon, meubles de Louis Majorelle et de Josef Hoffmann, vases de Félix Bracquemond. Hélène a consacré sa vie à œuvrer à la postérité de son oncle, le célèbre peintre Paul Berthier.
Quelques mois plus tard, Hélène meurt. Ses enfants se retrouvent alors confrontés aux objets du passé rassemblés dans la maison de Valmondois. Faut-il vendre cette maison, ces objets ? Non, pense Frédéric, l’aîné, mais Jérémie et Adrienne, qui vivent tous les deux à l’étranger, l’un en Chine l’autre à New York, voient les choses différemment. L’unité familiale survivra-t-elle à cette épreuve ?
Le , le New York Times publie une liste de vingt-cinq films considérés par le quotidien comme les meilleurs du XXIe siècle et appelés, selon lui, à devenir des classiques. Ce film d’Olivier Assayas arrive à la neuvième position[3].
Autour du film
Si les deux tableaux de Camille Corot et les panneaux d’Odilon Redon sont des copies, les meubles inclus dans la dation, après le décès d’Hélène, sont authentiques et ont été prêtés par le musée d'Orsay. De plus les experts intervenant dans le film sont experts de métier[4].