Le kuku est une des langues bari avec le bari, le kakwa ainsi que le mandari, le nyangwara, le ngyepu et le pöjulu. Voßen traite ces parlers comme des dialectes du bari[3], mais utilise aussi le terme de langues bari pour les désigner[4].
Écriture
Le kuku est écrit avec une orthographe proche mais distincte de l’orthographe bari, en particulier après la révision de celle-ci durant l’atelier des langues de Juba de 2006[5].
Phonologie
Les tableaux présentent les voyelles[6] et les consonnes[7] du kuku. Le système phonologique est semblable à celui des autres langues bari.
Le kuku, comme toutes les langues bari, différencie les voyelles selon leur lieu d'articulation. Elles sont soit prononcées avec l'avancement de la racine de la langue, soit avec la rétraction de la racine de la langue[n 1].
Les voyelles avec avancement de la racine de la langue sont [i], [e], [o], [ö], [u].
Les voyelles avec rétraction de la racine de la langue sont [ɪ], [ɛ], [ɔ], [a], [ʊ][6]
(en) Laboka Basil Modi Aburii, ISO 639-3 Registration Authority, Request for Change to ISO 639-3 Language Code (no 2019-045), (présentation en ligne, lire en ligne)
(en) Kevin Bretonnel Cohen, Aspects of the Grammar of Kukú, LINCOM Europa, (ISBN9783895862762)
(en) Stanley Mogga Josephson et Ben Kei Daniel Motidyang, Pipilet: Basic Kuku Dialect, FriesenPress, (ISBN9781460205846)
(en) Rainer Voßen, The Eastern Nilotes : Linguistics and Historical Reconstructions, Berlin, Dietrich Raimer, coll. « Kölner Beiträge zur Afrikanistik » (no 9), , 512 p. (ISBN3-496-00698-6, OCLC468492076, BNF37406460).