Le karimojong a été écrit avec différentes orthographes. Dans certains ouvrages la distinction entre les voyelles « lourdes » et les voyelles « légères » n’est pas faite utilisant uniquement les lettres ‹ a e i o u ›.
L’orthographe de utilisé par USAID et le ministère de l’Éducation de l’Ouganda fait la distinction entre ‹ ɛ ɨ ɔ ʉ › et ‹ e i o u ›, mais utilisant uniquement ‹ a ›[3].
Alphabet karimojong (USAID et ministère de l’Éducation)[3]
a
b
c
d
e
ɛ
g
i
ɨ
j
k
l
m
n
ny
ŋ
o
ɔ
p
r
s
t
u
ʉ
w
y
Les voyelles dévoisées sont indiquées avec un trait sous la lettre[3] : ‹ a̱ e̱ ɛ̱ i̱ ɨ̱ o̱ ɔ̱ u̱ ʉ̱ ›.
Le karimojong, comme de nombreuses langues nilo-sahariennes, différencie les voyelles selon leur lieu d'articulation. Elles sont soit prononcées avec l'avancement de la racine de la langue, soit avec la rétraction de la racine de la langue[6]. Novelli utilise la terminologie de voyelles tendues et lâches[7].
Les voyelles lâches sont [ɪ], [ɛ], [ɔ], [ɑ], [ʊ], [æ].
Les voyelles tendues sont [i], [e], [o], [a], [u].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Christian Bader, Parlons karimojong : Une langue de l’Afrique orientale, Paris, L’Harmattan, , 274 p. (ISBN9782296056954)
(en) Bruno Novelli, A grammar of the Karimojong language, Berlin, Dietrich Reimer Verlag, coll. « Language and Dialect Studies in East Africa » (no 7), (ISBN3-496-00832-6)
(en) Research Triangle International, Teacher’s Guide Ŋakarɨmɔjɔŋ : Apedori ayɔŋ akisom ka akɨgɨr, USAID / Uganda School Health and Reading Program, Ministry of Education and Sports,