Bernard Querton naît le à Nivelles[1]. Il est issu d'un père wallon et d'une mère flamande[1]. Ses amis l’appellent Canard et c'est avec ce pseudonyme qu’il signe ses premiers dessins qu'il réalise en autodidacte[2]. Il adopte rapidement le nom de plume de Kanar qui plus anguleux et incisif[2]. Il commence le dessin pour le Kot d’Or, son kot-à-projet qui fait la promotion des séances du Ciné-club de l’École de communication[2]. Il fait également des affiches pour le théâtre universitaire de Louvain (TUL)[2].
Il obtient une licence en communication sociale de l'Université catholique de Louvain (UCL)[1] en 1990[2].
Carrière
Il collabore au journal Le Soir de 1995 à 2003. Il y relate ses chroniques politiques et d'actualités belges et étrangères sous le titre de Kanarland[3].
Il sort un mini-livre, sur le thème du téléphone mobileAllo, t’es où ? dans la collection « Tout petit Pire » aux éditions Luc Pire[4]. Il enchaîne l'année suivante avec Vous voulez rire[5],[4] ?.
En 2005, il est le dessinateur de presse du journal L’Écho[4]. La même année, il publie Quand l'économie va, tout va[4],[6]! dans la collection « Voix du rire » aux mêmes éditions. Depuis 2007, il collabore au magazineMoustique[7]. Il en est le dessinateur attitré depuis[8].
La même année, il est également membre du collectif et du site web The Cartoonist, réunissant des dessinateurs belges de presse[Note 1], créé par Marec, où leurs travaux sont mis à la disposition du public[10],[11]. Il rend hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015[12].
Il publie Kanar y croit toujours ! aux éditions bruxelloises La Lettre volée en 2019. Trois ans plus tard, il publie un nouveau recueil de dessins : Sinon, vous ça va ?[13],[14] aux éditions gerpinnoises Kennes.
Il est primé à deux reprises en obtenant le troisième prix au prix Press Cartoon Belgium décerné au Festival de Knokke-Heist en 2015[15] et 2019[16],[17].
Kanar possède un style graphique original composé de traits vifs et droits. Les nez de ses personnages sont exagérément allongés. Il pratique aussi parfois le collage. En quelques traits, il réussit à donner une expression particulière à chacun de ses personnages.
Balades dans le jardin de grands philosophes, Luc de Brabandere, Stanislas Deprez (textes), Éditions Mols, Wavre, 2009, 235 pages : illustrations ; 23 cm, (ISBN9782874021114), (OCLC1400665416)
↑Laurent Demoulin, « Jean-Pierre Verheggen, Portraits crachés », Le Carnet et les instants, no 138, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
Vincent Desguin, « Le Collège andennais coupe les ailes au dessinateur de presse Kanar : son dessin destiné au bulletin communal a été refusé », L'Avenir, (lire en ligne, consulté le ).
Kanar et Léo Querton (interviewés par Gauthier De Bock), « Kanar et son fils, de retour du Rwanda : "Léo est né deux ans après le génocide" », Moustique, (lire en ligne, consulté le ).