En 1872, il devient propriétaire du journal Les Laurentides et collaborateur à La Gazette de Joliette. Deux années plus tard, il achète le journal Le Canadien et s'associe à Louis-Georges Desjardins.
Il achète le journal La Patrie en où il place ses deux fils à la direction.
Politique
En 1875, il se présente dans le district de Québec-Centre, mais sa candidature est retirée quelque temps avant le vote. En 1877, il est élu député conservateur dans Bonaventure ; il est réélu de nouveau l'année suivante. Organisateur électoral du Parti conservateur du Québec, il contribue à la victoire électorale de Joseph-Adolphe Chapleau en 1879. Il s'était lié brièvement au Parti national d'Honoré Mercier. En 1891, il se présente à nouveau, mais cette fois à titre d'indépendant, et il est élu dans Montmorency.
En 1900, ses propos sur l'indépendance politique du Canada enflamment la presse écrite de la province de l'Ontario, province toujours attachée à sa mère-patrie la Grande-Bretagne.
Il redevient organisateur politique pour les conservateurs, puis quitte la vie politique en 1904. Il est décédé à Montréal le , âgé de près de soixante ans.
Ouvrages publiés
Le Clergé, ses droits, nos devoirs, 1880.
L'Autonomie canadienne est notre sauvegarde, 1889.