Il quitte en 1785 pour aller étudier le droit dans la colonie du Nouveau-Brunswick auprès de Ward Chipman. En , il devient greffier de la Cour de vice-amirauté. Il est admis au barreau en mai. Il part pour Québec à l'été 1789 à la recherche d'opportunités.
Il est alors nommé de façon intérimaire au poste de procureur général de la province de Québec en . Passionné d'art et de musique, il évolue au sein de la société mondaine britannique de Québec. Étant violoniste, le prince Édouard-Auguste de Kent lui confie même la direction d'un orchestre amateur. En 1793, il est nommé Solliciteur général et inspecteur du Domaine du roi de la nouvelle province du Bas-Canada. À ce titre, il mènera une enquête sur des émeutes dans la milice.
Procureur général et député
Le , il devient procureur général et avocat général du Bas-Canada. Il devient de surcroît juge à la Cour de vice-amirauté en . Durant son mandat, il fonde avec John Richardson le premier service de renseignement du territoire.
Pour Sewell, les Canadiens français, en majorité au Bas-Canada, sont une menace à l'ordre social de la province britannique. Il est ainsi un ardeur défenseur de l'anglicisation de la population et de la protection des droits de la couronne.